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LA PHILOSOPHIE ANTIQUE

Publié le 06/02/2019

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La philosophie antique

L’empereur romain Marc Aurèle (121-180) embrassa le stoïcisme et tenta d'appliquer les préceptes de ce courant philosophique à ses fonctions publiques et politiques. Il écrivit un ouvrage de notations morales, les Pensées, dans lequel il préconise de vivre chaque jour comme si c'était le dernier.

stoïcisme impérial sont Sénèque (v. 55 av. J.-C-39 ap. J.-C.), Epictète (v. 50 - v. 125) et Marc Aurèle (121-180). Épictète, l’esclave affranchi, et Marc Aurèle, empereur romain, témoignent de ce que Hegel appela la pure universalité de la pensée, la capacité des doctrines à valeur universelle à réconcilier le « maître et l’esclave ». Les derniers stoïciens s’intéressèrent surtout à la morale et ne cessèrent d’affirmer que l’être raisonnable fait partie de l’ordre du monde. En professant que la morale et la justice ont pour but de nous faire transcender les conflits et les passions, que chaque homme n’est qu’un fragment de l’esprit universel et que les différences individuelles ne sont pas déterminantes, le stoïcisme est l’un des plus importants héritages de la philosophie antique.

 

L’épicurisme

 

Dans la même recherche du bonheur humain, Épicure (341-270 av. J.-C.) professe une autre attitude. Il s’oppose à l’héroïsme moral de Zénon. La philosophie représente pour lui un art de vivre et un moyen d’accomplir pleinement sa vie. Le bonheur, qu’il n’hésite pas à rechercher dans le plaisir, n’est pas une vie faite de débordements et d’excès. Le plaisir véritable, et par conséquent le bonheur, réside dans l’état tranquille et apaisé de l’organisme. L’homme doit maîtriser ses désirs par la raison et l’égalité d’âme. Il doit se suffire à lui-même et ne satisfaire que ses besoins vitaux. De son œuvre, il ne reste que trois Lettres (à Pythoclès, à Hérodote et à Ménécée). L’épicurisme se distingue de l’hédonisme en ce qu’il recherche non le plaisir mais le bonheur.

 

Une longue influence

 

L’héritage des philosophes antiques est l’un des fondements de la civilisation occidentale. En effet, les principes qui gouvernent les démocraties, liés à la valeur de chaque être humain sans

distinction de race ou de statut social, ont vu le jour durant l’Antiquité. L’homme n’est plus soumis au bon vouloir des dieux, mais a le pouvoir de mener sa vie en utilisant son libre arbitre. Ainsi, la dignité inhérente à la condition humaine et, par conséquent, le respect avec lequel chacun doit être traité, sont des conceptions que nous devons aux philosophes grecs.

Cicéron

 

(106-43 av. J.-C.) fut écrivain, orateur et homme politique à la fin de la République romaine. Le stoïcisme était alors très apprécié de l’élite. Cicéron chercha à concilier dans ses traités philosophiques les différentes écoles de pensée pour en dégager une morale pratique en harmonie avec les exigences de la cité. Mais les vertus stoïciennes allaient peu à peu décliner lorsque la République céda la place à l'Empire.

philosophie

« La philosophie antique musicale et une mystique qui fait des nombres les principes de toute chose et la loi de l'harmonie universelle.

En effet, ses recherches ne portèrent pas seulement sur les sciences mais aussi sur la religion, la politique et la philosophie.

Il croyait notamment en la réincarnation.

Xénophane, contemporain de Pythag ore, �st considéré comme le fondateur de l'école d'Elée.

Il semble­ rait qu'il fut le premier à formuler l'existence d'un Dieu unique et tout-puissant.

Il se moqua des poèmes d'Homère et d'Hésiode qui proposaient, selon lui, des alibis divins à tous les vices humains.

Pour lui, Dieu, unique et parfait, se révé­ lait à tous comme une expression de l'esprit.

Dès la fin du VI' siècle av.

J.-C., la Grèce abrita une pléiade de philosophes qui influencèrent la pensée de Socrate.

Leurs œuvres ne nous sont parvenues que sous forme de compilations tar­ dives.

Il est donc assez difficile d'apprécier leur originalité et leur importance.

Le plus célèbre_ d'entre eux fut sans aucune doute Héraclite d'Ephèse (v.

550- v.

480 av.

J.-C.).

Depuis Hegel, qui lui vouait une intense admi­ ration, il est considéré comme le père de la dia­ lectique.

Seul le logos (langage: ce concept, très répandu dans les religions orientales, apparaît pour la première fois en philosophie) est capable de mettre de l'ordre dans notre univers en perpé­ tuel mouvement.

Si Héraclite accordait aux sens la capacité de nous faire connaître le monde, sa préférence allait plus à la raison et aux lois écrites, qui génèrent un régime juridique raison­ nable et raisonné, qu'aux coutumes, aussi anciennes fussent-elles.

Il distinguait au sein de la raison différents niveaux de compréhension.

L'école d'Élée Sur ]es traces de Xénophane (v1• ?iècle av.

J-e.), les Eléates (du nom de l'école d'Elée, ville de la Grande Grèce: terme qui désigne l'ensemble des colonies grecques fondées en Italie du Sud et en Sicile à partir du vm• siècle av.

J.-C.), contraire­ ment aux Ioniens représentant l'école de Milet, affirment l'identité éternelle de l'être.

Les premières distinctions claires entre méta­ physique, logique et langage sont établies par Pa rménide (v.

500 -v.

440 av.

J.-C.).

Son poème De la nature (une cinquantaine de vers) traite de la vérité et de l'éternité de l'homme.

Il peut donc être considéré comme un fondateur de l'onto­ logie (connaissance de l'être en lui-même).

S'éle­ vant au-delà de la perception sensible et de l'ex­ périence immédiate, il considère que l'on ne peut réfléchir qu'en posant l'existence de l'être et la non-existence de son contraire, le non-être.

Le .....

Anaximandre, ici représenté sur une mosaïque romaine découverte en Allemagne, est l'auteur du premier livre de philosophie parvenu, de manière fragmentaire, jusqu'à nous.

Pline l'Ancien lui attribuait l'invention des cartes géographiques.

Anaximandre � de Milet est probablement l'inventeur du cadran solaire, attribut avec lequel ce philosophe est très souvent représenté.

monde perçu par les sens n'est que mouvement, changement, il n'est donc qu'apparence.

Son existence ne peut être connue et comprise que par la raison, la «voie de la vérité».

Il sépare ainsi ce qui est perçu par les sens de ce qui est appréhendé par la logique et établit les bases théoriques des lois de la logique formelle, annonçant l'enseignement d'Aristote.

Il formule de manière tellement stricte et parfaite les dis­ tinctions entre réalité et apparence, entre appa­ rence et vérité, entre logique du monde réel et logique du langage, que Platon le qualifia d'« aussi vénérable qu'insupportable».

! Cette gravure sur bois du Moyen Âge a recense les découvertes faites dans le domaine de l'harmonie et de la musique et dues, selon une tradition vieille de plus de 2 000 ans, à Pythagore.

Au v• siècle av.

J.-C., Zénon d'Élée (460-485 av.

J.-C.), disciple de Parménide, essaie de démon­ trer que le mouvement, par exemple, n'est que simple illusion.

Ses célèbres paradoxes- celui de la flèche, celui d'Achille et de la tortue- ont susci­ té pendant des siècles des débats passionnés parmi les logiciens.

À partir de ces paradoxes, Zénon développe une philosophie fondée sur l'immuabilité de l'être.

Sous l'influence de l'école d'Élée et de Parmé­ nide, Empédocle (500-430 av.

J.-C.) prétend qu'il n'existe pas de frontière entre être et non-être et qu'aucune mort ni aucune naissance n'a lieu en réalité car les quatre éléments -feu, air, eau, terre - restent à jamais indestructibles, éternels et immuables.

Son œuvre (on a retrouvé que 400 vers) est une réflexion éclectique et synthétique sur la pensée de son temps.

Inspiré par Héraclite, Parménide et Pythagore, Empédocle emprunte gux Ioniens la théorie des quatre éléments et aux Eléates, l'idée que ces éléments sont confondus dans l'unité du tout, que l'amour (attraction) est le principe de leur réunion et la haine (répulsion) celui de leur séparation.

Sa doctrine suscite à la Renaissance aussi bien des recherches en phy­ sique et en chimie qu'une nouvelle forme d'étude de l'esprit humain, plus tard nommée psychologie.

L'atomisme L'atomisme est une des écoles philosophiques les pll!s importantes de la Grèce classique.

Si Zénon d'E lée fait la démonstra tion d'un espace immuable et divisible à l'infini, Démocrite argu­ mente sur l'indivisibilité du monde physique.

Il propose la première théorie de physiq ue excluant l'intervention des dieux dans l'explica­ tion de l'Univers.

Il affirme que les qualités sen­ sibles ne sont que de pures conventions, des don­ nées subjectives, et que les vrais principes des choses ne sont plus les quatre éléments mais les atomes -particules insécables, éternelles et inva­ riables à partir desquelles les êtres vivants et les objets prennent formes et dimensions.

L'âme elle-. »

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