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La propriété: vol ou non ?

Publié le 27/11/2012

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Est-ce un "Vol" ou non ? « L'origine de la guerre est la propriété, individuelle ou collective, et comme l'humanité est prédestinée à la propriété par sa structure, la guerre est inévitable. « Les Deux Sources de la morale et de la religion (1932) Voici les paroles du philosophe français Henri Bergson qui expliquent l'origine des guerres et leurs liens avec la notion de propriété. Qu'est-ce que la propriété ? Pourquoi plusieurs philosophes critiquent la propriété ? N'est-ce pas un élément important dans une démocratie ? Alors, pourquoi Rousseau et Proudhon la critique comme si elle était un type de vol ? Peut-on conclure que la « propriété, c'est le vol « comme le dit Pierre-Joseph Proudhon ? Dans la dissertation suivante, nous expliquerons la fameuse citation de Proudhon et son point de vue sur ce sujet. De plus, nous allons expliquer notre point de vue sur la notion de propriété et si on est en accord avec le fait que ceci peut impliquer du vol. Premièrement, avant de débuter nos recherches sur les raisons que Proudhon jugent suffisantes afin d'affirmer que la propriété c'est le vol, nous allons conceptualiser les termes « propriété « et « vol « dans le but de mieux comprendre le contexte. La « propriété « signifie le droit d'user, de jouir et de disposer d'une chose d'une manière exclusive et absolue sous les restrictions établies par la loi. La propriété est un type de bien propre à un ou plusieurs individus. Ce dernier est synonyme de possession. Le « vol « est contradictoire de « propriété « dans le sens absolu du mot. Il s'agit du fait de s'emparer du bien d'autrui, par la force ou autres actes criminelles. Notre définition propose que la propriété et la possession possèdent les mêmes caractéristiques donc ils sont des synonymes. Par contre, le fameux philosophe Pierre-Joseph Proudhon affirme le contraire. En effet, il faut comprendre l'idée ou bien la morale de Proudhon où la propriété-vol c'est la propriété sans la possession. À titre d'exemple; « la terre qui m'appartient mais que je ne cultive pas, le logement qui m'appartient mais que je n'habite pas, etc. « La condition humaine (2011),J-Claude St-Onge,page :122 La propriété est légitime quand elle est possession ; « la terre que je cultive, le logement que j'habite, etc. « La condition humaine (2011), J-Claude St-Onge, page;123 Comment différencier la POSSESSION et la PROPRIÉTÉ ? Chez Proudhon, la propriété est un acte injuste déterminé par le « vol «. Les capitalistes qui utilisent des terres, sans être réellement les détenteurs, commettent un vol car la terre est un droit naturel où aucun individu à droit de jouir d'un type de plus-value quelconque à partir de ce dernier et de ses travailleurs. Lorsque ce phénomène se généralise à l'échelle de la société, on aboutit à une paupérisation croissante et à l'injustice sociale. La propriété est donc une source de misère pour une majorité de la population, même si l'accès y est théoriquement libre. Les travailleurs ne pourront jamais devenir propriétaires, car ils sont maintenus dans la dépendance par ceux qui les exploitent. Bref, la propriété capitaliste, réside dans le droit de bénéficier du travail des autres et aussi le droit de disposer du bien d'autrui. Pour cela, la propriété c'est le vol. De l'autre côté...

« d’exemple; « la terre qui m'appartient mais que je ne cultive pas, le logement qui m'appartient mais que je n'habite pas, etc.

» La condition humaine (2011),J-Claude St- Onge,page :122 La propriété est légitime quand elle est possession ; « la terre que je cultive, le logement que j'habite, etc.

» La condition humaine (2011), J-Claude St-Onge, page;123 Comment différencier la POSSESSION et la PROPRIÉTÉ ? Chez Proudhon, la propriété est un acte injuste déterminé par le « vol ».

Les capitalistes qui utilisent des terres, sans être réellement les détenteurs, commettent un vol car la terre est un droit naturel où aucun individu à droit de jouir d’un type de plus-value quelconque à partir de ce dernier et de ses travailleurs.

Lorsque ce phénomène se généralise à l’échelle de la société, on aboutit à une paupérisation croissante et à l’injustice sociale.

La propriété est donc une source de misère pour une majorité de la population, même si l’accès y est théoriquement libre.

Les travailleurs ne pourront jamais devenir propriétaires, car ils sont maintenus dans la dépendance par ceux qui les exploitent.

Bref, la propriété capitaliste, réside dans le droit de bénéficier du travail des autres et aussi le droit de disposer du bien d'autrui.

Pour cela, la propriété c'est le vol.

De l’autre côté, Proudhon croyait que la possession était complètement différente de la propriété.

En effet, l’homme détient la possession d’une terre quand il l’utilise pour ses propres biens afin de subsister.

Le détenteur ne doit pas utiliser la terre pour des profits personnels.

La possession oppose la propriété, Proudhon la propose comme solution à la propriété car elle élimine la possibilité d’exploitation et l’aspect négatif résidant dans le droit de propriété.

En d’autres termes, « la propriété capitaliste doit être remplacée par une possession individuelle, transmissible et susceptible d'échange, cette possession ayant pour condition le travail, non une occupation fictive, ou une oisive volonté.

» Œuvres complètes de P.-J.

Proudhon, Tome 1(1867), Qu’est que la propriété ?, page : 330 D’une autre perspective, il prétend que la propriété est un vol car elle est impossible de nature.

Proudhon démontre l’impossibilité de la propriété par 10 propositions impliquant comment un élément impossible est associé à l’injustice –synonyme de vol, inégalité, malhonnête, etc.-.

En revanche, toute chose possible est considérée d’utile, de vrai et de juste.

Ce syllogisme démontre la relation convergente entre la justice et la possibilité ( P.-J.

Proudhon , Qu’est-ce que la propriété?, page : 287) : 2 | P a g e. »

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