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La renaissance et les guerres de religion

Publié le 13/03/2011

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religion

B:La renaissance de la culture antique

Les humanistes veulent en somme faire renaître les « bonnes lettres », et rivaliser avec les

anciens qu'ils cherchent à imiter : Ronsard et sa Pléiade suivent les traces du poète grec

Pindare et du poète italien Pétrarque ; Garnier, Jodelle et Montchrestien redonnent vie au

théâtre ; Platon, Plutarque et Sénèque sont relus avec enthousiasme. C'est qu'ils ont une haute

ambition, ils veulent instituer, former ou réformer l'homme, à l'instar de Rabelais ou de Montaigne, mais aussi l'État, comme La Boétie, Bodin ou Guillaume Du Vair. Mais à la fin du

siècle, les ambitions déçues et les malheurs du temps donnent lieu à une poésie baroque*,

souvent plus sombre comme chez Jean de Sponde, ou plus vindicative, comme le sont Les

Tragiques d'Agrippa d'Aubigné.

2:La pensée humaniste retour

L'apport fondamental de la pensée humaniste, si tant est qu'il soit possible de tirer une

pensée commune d'une si grande diversité d'auteurs, réside dans la place nouvelle qu'elle

accorde à l'homme en général, dans l'univers et dans la cité, dans la mesure où il s'agit de

définir une sagesse nouvelle.

 

La Renaissance

    La Renaissance résonne au XVIème siècle comme un grand renouveau artistique. La Renaissance s’inscrit surtout à travers les supports artistiques et par conséquent principalement dans la peinture, la sculpture  ou encore l’architecture.

Cet art pour but de montrer une nouvelle vision de l’Homme.

Quelle est cette vision ?

 

religion

« d'origine latine et qui désigne la culture.

Les humanistes, donc, s'intéressent aux textesanciens, hébreux, grecs ou latins, qu'ils apprennent à lire dans la langue originale.

Leurtravail est avant tout un immense chantier philologique* : il s'agit d'éditer, de traduire etd'expliquer les œuvres du passé.

Cette entreprise suppose une réflexion linguistique àlaquelle s'attachent entre autres Guillaume Budé dans ses Commentaires sur la langue grecqueet Étienne Dolet dans son traité De La Manière de bien traduire d'une langue en autre.D'autres militent en faveur de la jeune langue française, comme Du Bellay dans sa Défense etillustration de la langue française, ou Henri Estienne avec sa Précellence de la languefrançaise. B:La renaissance de la culture antique Les humanistes veulent en somme faire renaître les « bonnes lettres », et rivaliser avec lesanciens qu'ils cherchent à imiter : Ronsard et sa Pléiade suivent les traces du poète grecPindare et du poète italien Pétrarque ; Garnier, Jodelle et Montchrestien redonnent vie authéâtre ; Platon, Plutarque et Sénèque sont relus avec enthousiasme.

C'est qu'ils ont une hauteambition, ils veulent instituer, former ou réformer l'homme, à l'instar de Rabelais ou deMontaigne, mais aussi l'État, comme La Boétie, Bodin ou Guillaume Du Vair.

Mais à la fin dusiècle, les ambitions déçues et les malheurs du temps donnent lieu à une poésie baroque*,souvent plus sombre comme chez Jean de Sponde, ou plus vindicative, comme le sont LesTragiques d'Agrippa d'Aubigné. 2:La pensée humaniste retour L'apport fondamental de la pensée humaniste, si tant est qu'il soit possible de tirer unepensée commune d'une si grande diversité d'auteurs, réside dans la place nouvelle qu'elleaccorde à l'homme en général, dans l'univers et dans la cité, dans la mesure où il s'agit dedéfinir une sagesse nouvelle. A:La redécouverte de la nature retour Dans son appétit de connaissance, le courant humaniste désire embrasser l'univers entier, ausein duquel il considère l'homme face à Dieu.

Ronsard, par exemple, entend « découvrir lessecrets de Nature et des Cieux » et la poésie scientifique, le Microcosme de Maurice Scèveou La Semaine de Du Bartas, révèle toute son ambition encyclopédique.

Il s'agit de repenserle cosmos et la magnificence de la Création divine, en y intégrant à l'occasion les méditationsphilosophiques du néo-platonisme ou les données ethnographiques des grands voyageurs.

Ontente de déchiffrer les analogies universelles, et notamment entre le microcosme, ce petitunivers qu'est l'homme, et le macrocosme, le grand univers.

Mais l'harmonie du monde n'est-elle pas menacée par la dégradation inéluctable de toute chose ? B:La place de l'homme dans la cité Les humanistes veulent également redéfinir la place de l'homme C:Une morale nouvelle : retour Au fond, les humanistes sont en quête d'une morale nouvelle, qui concilie la sagesse païenne etla foi chrétienne.

Ils reviennent au texte même des Écritures, et ils relisent les philosophesantiques.

La vogue nouvelle du stoïcisme*, du scepticisme* et de l'épicurisme*, qui tententvolontiers Montaigne, s'explique ainsi.

La dignité de l'homme, un moment exaltée, est bientôttempérée par un sentiment de juste mesure, et l'exigence du « connais-toi toi-même »apparaît souvent comme une invitation au recueillement et à la méditation.

La France au XVIème siècle Le royaume de France est au XVIème siècle, riche et solidement administré.

C'est une puissancerespectée entre le Saint Empire et l'Espagne dominés par les Habsbourg.Mais, après 1550 de nouvelles difficultés font jour : succession de rois faibles sous la régence de. »

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