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La société peut elle se passer de la religion ?

Publié le 16/08/2012

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Par ailleurs, la pratique religieuse est source de division sociale.  En effet elle entraine des conflits effroyables entre les nations, au sein des sociétés, et même au sein de la famille. Le croyant se sent agressé par une croyance différente de la sienne ou par l’athéisme et répond souvent violement.  Ainsi le Fanatisme s’oppose fermement à l’indifférence ou à l’hostilité. Le fanatique refuse tout compromis religieux et veut imposer, de manière totalitaire, sa vision et sa religion aux autres membres de la société. De la sorte que le Coran, par exemple, condamne les « faux croyants « à l’enfer. Le fanatique, loin de ne pas être extrémiste, s’oppose aux autres types de pratiques religieuses.  Or l’Indifférence, comme l’explique Lamennais est la façon d’être de celui qui ne croit pas et qui n’a aucun doute sur la non existence de la religion.  Par ailleurs l’Hostilité est une forme d’athéisme extrémiste qui en plus de se prétendre areligieux se revendique anticlérical et se place aux antipodes du Fanatisme.  L’athéiste réfute, quant à lui, l’existence d’un dieu ou d’une entité surnaturelle, et dit se baser sur du rationnel. La chute de la religiosité est en partie due au rejet des abus des religions comme ceux de la papauté durant la Renaissance (faste du pape, vente d’indulgence…) qui ont ainsi débouché sur sa remise en question. Cela engendrera la division de la religion chrétienne comme le protestantisme ou l’agnosticisme. Ces mouvements protestataires ont alors été fortement réprimés (inquisition) au mépris de la tolérance, valeur pourtant prôné par les grandes religions. 

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« Cependant ce statut de religion officielle n'implique pas de manière systématique que les lois interdisent l'existence ou la pratique d'autres cultes.

Cela va dépendre dugouvernement en place, mais également de la tolérance que les citoyens de ce pays se portent les uns envers les autres.

De manière générale, la religion est, dans cessociétés où l'Etat n'est pas dissocié de la religion, tellement présente, et régit tant la vie quotidienne des individus, que l'attachement de la population envers la religiond'Etat est souvent assez fort pour l'empêcher de se tourner vers d'autres cultes.La religion devient donc un mode de vie, identique pour l'ensemble des membres de la société et contrôle tous les aspects de la vie, politique, économique, social,culturel et même culturel.

Les règles religieuses font partie intégrante des codes civils.

Ainsi ces sociétés de « Religion d'Etat » ne peuvent se passer de religion.

Elleest devenue complètement omnisciente et représente le pilier fondateur de ces sociétés.

Elle symbolise la base sur laquelle la société s'est construite et s'est élaborée.L'absence de religion serait tout simplement inconcevable et pousserait ces sociétés à la faillite, voir à leur perte. En conclusion, la voix religieuse est un chemin d'explication pour l'homme, qui le rassure dans ces doutes et permet ainsi le fonctionnement de la société.

La religionpermet également d'unir et de structurer la vie sociétale et favorise la cohésion sociale par les valeurs et la pression sociale qu'elle véhicule.

Nous venons égalementde voir, que la religion pour certaines sociétés est indispensable en particulier au sein des Etats religion.

Or à ce concept de religion d'Etat s'oppose la laïcité, laïcitéqui sépare le civil du religieux, et qui donc se passe et délaisse le religieux. Nous allons à présent parler de la manière dont une société peut, effectivement, fonctionner sans religion. Tout d'abord un des grands reproches adressé à la religion est son aspect aliénant.

La religion serait un imposteur qui maintient une forme d'ignorance du peuple pourpouvoir le manipuler plus aisément.

Ainsi l'aliénation religieuse, selon Feuerbach, représente l'enrichissement d'un objet irréel au dépend d'un objet réel paupérisé.L'Homme se dépouille de ses qualités pour les attribuer à un dieu imaginaire et par conséquent se rend encore plus misérable.Marx rebondira sur cette critique feuerbachienne afin de démontrer que la religion est « l'intoxication » d'une société manipulée.

Selon lui l'aliénation religieuse est laconséquence de la pauvreté de l'homme.

Marx ne remet pas en doute la nécessité de la religion à condition que ce soit, cette société même, qui ai besoin demensonges et d'illusions.

Il rejoint la critique de Feuerbach sur le fait que l'être divin n'est qu'une « projection fantastique » de l'essence humaine et que Dieu n'est pastel qu'il est réellement mais tel que la société voudrait qu'il soit : « La religion est le fantastique des choses humaines dans le cerveau de l'homme » Engels.

Lareligion représente donc, au sein d'une société sans conflit, l'ensemble des richesses sociales.Or, dans une société de problème de misère réelle, la religion est l'expression d'une détresse religieuse dans laquelle les individus sont opprimés par les inégalitéssociales, inégalités qui se perpétuent inlassablement.La religion apparaît alors comme un remède aux maux des sociétés, offrant une forme de consolation imaginaire aux individus, rêvant d'une vie meilleure.

Elleapparaît également comme une forme de protestation contre la misère et les inégalités.Elle servirait ainsi, toujours selon Marx, à soulager la société de ses souffrances, tel est le sens de sa célèbre formule : « la religion est l'opium des peuples ».La société est infantilisée par la religion qui l berce dans une illusion de consolation de la misère sociale, politique et économique.

L'homme se complaît dans« l'infantilisme » ce qui lui permet de ne pas assumer son existence sans références religieuses.

La religion est donc le moyen de justifier moralement l'ordre social.

Orl'opium ne guérit pas, il permet seulement une déconnexion temporaire de la réalité.

C'est pourquoi la religion n'est pas nécessaire au sein d'une société sans inégalitéssociales, donc par conséquent sans classes sociales et exempte de conflit. Par ailleurs, la pratique religieuse est source de division sociale.En effet elle entraine des conflits effroyables entre les nations, au sein des sociétés, et même au sein de la famille.

Le croyant se sent agressé par une croyancedifférente de la sienne ou par l'athéisme et répond souvent violement.Ainsi le Fanatisme s'oppose fermement à l'indifférence ou à l'hostilité.

Le fanatique refuse tout compromis religieux et veut imposer, de manière totalitaire, sa visionet sa religion aux autres membres de la société.

De la sorte que le Coran, par exemple, condamne les « faux croyants » à l'enfer.

Le fanatique, loin de ne pas êtreextrémiste, s'oppose aux autres types de pratiques religieuses.Or l'Indifférence, comme l'explique Lamennais est la façon d'être de celui qui ne croit pas et qui n'a aucun doute sur la non existence de la religion.Par ailleurs l'Hostilité est une forme d'athéisme extrémiste qui en plus de se prétendre areligieux se revendique anticlérical et se place aux antipodes du Fanatisme.L'athéiste réfute, quant à lui, l'existence d'un dieu ou d'une entité surnaturelle, et dit se baser sur du rationnel.

La chute de la religiosité est en partie due au rejet desabus des religions comme ceux de la papauté durant la Renaissance (faste du pape, vente d'indulgence…) qui ont ainsi débouché sur sa remise en question.

Celaengendrera la division de la religion chrétienne comme le protestantisme ou l'agnosticisme.

Ces mouvements protestataires ont alors été fortement réprimés(inquisition) au mépris de la tolérance, valeur pourtant prôné par les grandes religions.

La religion est donc à la base de préjugés et de différences au sein de lasociété.

Ces préjugés peuvent dégénérer et se transformer en véritable haine débouchant sur d'innombrables guerres de religion, jusqu'à des guerres d'ordre mondial,comme en 1939, où la différence de religion et de pratique religieuse ont conduit au massacre de la population juive, appelé Shoah.

La société peut alors se passer dereligion, surtout si elle divise en son sein et si elle est source de conflits inter-sociétaux. En outre, le droit et l'organisation d'un Etat son pensable sans référence au théologique.

En ce sens que le sentiment de sociabilité, les liens sociaux ou encore lerespect des lois relèvent moins de la religion que de la raison.

Car la raison est capable de se construire une morale indépendante de toute forme de croyance.

Lareligion se voit donc renvoyer a la sphère privée de l'individu.

Par ailleurs, l'Etat ne peut imposer sa religion, même civile.

Il ne peut pas non plus en interdire une ouimposer l'a-religiosité.

Le rôle de l'Etat est donc de prôner l'indifférence religieuse.

Il s'agit donc de la Laïcité.Ainsi le fondement de l'Etat laïque est autonome par rapport à toute religion, et son fondement idéologique se passe résolument de toute référence religieuse.La laïcité est la garante de la tolérance et veille au respect des religions sans emprunter pour cela une voie autoritaire.

Cette séparation entre le civil et le religieuxpermet d'unir les hommes politiques, les religions ou encore les diverses croyances en une seule et même société.

Les religions sont donc placées sur un pied d'égalité,le libre choix religieux ou culturel est assuré.

Face à la justice la religion du citoyen n'a aucune incidence sur le jugement.D'autre part au sein d'un Etat laïque les cérémonies religieuses (baptême, circoncision, mariage…) n'ont plus de valeur légale.

Enfin, dans le système éducatif laïcl'apprentissage religieux ne fait pas partie du cursus et garde un caractère optionnel.

Cependant l'exercice de la religion est libre, aussi bien dans les établissementspublics que privés, à condition de ne pas perturber le fonctionnement de l'établissement (impossibilité d'interrompre un cours pour exécuter une prière, les « signesreligieux ostentatoires sont eux aussi interdits dans les établissements publics).Le principe de laïcité est donc étroitement lié avec le concept de liberté d'expression et d'opinion.

En ce sens, chacun peut pratiquer la religion de son choix en touteliberté à condition de ne pas aller à l'encontre d'autrui.La laïcité est ainsi facteur de bonheur social, un bonheur sans contrainte qui repose sur le libre choix de sa culture, de ses croyances, et de la pratique religieuse.

Cetteinstitution permet également d'unir et structurer la société en lui offrant un espace d'égalité, sans différence et donc sans conflit. Par ailleurs, après avoir vu que la religion avait été chassée de l'espace social collectif avec notamment la laïcité, nous allons à présent nous intéresser au fait qu'elleest été évincée de l'espace scientifique. A l'orée du 17ème siècle, l'Eglise Catholique s'est discréditée, un discrédit qui s'est répercuté sur les autres religions.

Elles ont alors été accusées d'obscurantisme.En effet, lors des découvertes révolutionnaires menées par de grands savants ceux-ci ont été contraints au silence ou même à la mort.

Ainsi Copernic et Galilée ont. »

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