Devoir de Philosophie

l'absurde

Publié le 07/01/2015

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DEVOIR MAISON PHILOSOPHIE Chez Camus, vivre pleinement c'est avoir conscience de la monotonie de notre existence absurde. En étant confronté à la dure réalité d'une existence malheureuse et destiné à mourir, l'homme abandonne toute illusion de réussite et de cohérence. Mais il se doit de continuer à préserver. Il se doit de continuer à vivre malgré l'absence de sens du monde. Cette persévérance et cette prise de conscience appelle à la révolte contre l'ordre métaphysique du monde. Cette révolte est personnelle et incite l'homme absurde à s'opposer à sa tragique fatalité en privilégiant une valeur cardinale : le défi. Camus récuse une réaction à la vie absurde et c'est le suicide. L'homme essaye donc d'échapper à l'absurdité en se suicidant, car mettre fin à ses jours pourrait se présenter comme première solution. Grâce à l'extrait proposé, nous verrons l'expérience absurde s'éloigne du suicide. Dans une première partie, de la ligne neuf à la ligne dix-neuf, nous évoquerons le raisonnement de Camus consistant à prouver en quoi vivre se traduit par le fait d'être lucide sur le non-sens et l'absurdité de la vie et pourquoi l'homme absurde est un homme révolté. Dans une deuxième partie, nous parlerons du suicide comme n'étant pas la solution à l'absurde étant donné qu'il n'y a pas de véritable solution à l'absurde. Vivre c'est faire vivre l'absurde et l'accepter. Faire vivre l'absurde est le fait d'être lucide sur l'absurdité de sa propre existence dans un monde absurde et de regarder cet état sans le détourner. Ainsi, lorsque l'homme a conscience de son existence, même...

« sans le détourner.

Ainsi, lorsque l’homme a conscience de son existence, même si la conception de son existence peut être obscure, l’absurde ne meurt pas.

L’une des seules positions philosophiques cohérentes qui s’offre à l’homme est la révolte.

La lucidité sur l’absurde est le facteur principal de la révolte.

Cette prise de conscience est une révolution permanente dans la mesure où l’homme par sa simple existence défit l’absurde donc la fatalité d’une vie condamnée, conditionnée et destinée à se finir malheureuse.

Ce qu’il fait de lui un homme révolté c’est qu’il ne cède pas sous cette fatalité et qu’au contraire il ne se décourage pas.

C’est pour cela Camus dit que la révolte est une confrontation perpétuelle entre l’homme et son obscurité, ici l’obscurité désignant les choses qui lui seront inconnues et son pessimisme qui font de sa vie et de son existence des choses absurdes.

La révolte est exigence d’une impossible transparence, l’évidence d’une totale conscience de l’absurdité du monde.

Du moment où, au lieu d’accepter la résignation à un monde et à une vie qui se veut vaine, l’homme cherche des issues, des solutions, des raisons de vivre malgré son obscurité ; la révolte se présente comme le medium qui remet en question le monde.

Par ailleurs, la prise de conscience de l’absurde ainsi que la possibilité de révolte est engendrée par le danger c’est à dire par l’entrevue de la mort, par un risque.

C’est justement ce risque non prémédité qui entraîne la révolte et la volonté d’une vie en dépit d’une existence douteuse et absurde.

Car bien sûr, l’homme absurde est celui qui refuse de se refugier dans la religion ou dans des croyances irrationnelles et méprise la mort.

Il préfère la révolte, la liberté et la passion.

Camus nous dit ensuite que la révolte métaphysique étend la conscience tout le long de l’expérience donc d’une certaine manière la révolte métaphysique dépend encore une fois de la lucidité au sens large ; sur l’absurde, sur la vie et sur soi-même.

Etant donner que l’homme ne peut détourner les yeux de la réalité dont il est maintenant lucide, la révolte le constitue.

Cette révolte se traduit par la condamnation à un destin écrasant, en effet, au lieu de se faire écraser par le poids de la résignation, l’homme fait face à la fatalité de la vie et l’accepte. D’après Camus, il n’est pas impossible de croire que le suicide suit la révolte, que le suicide serait une solution héroïque.

On pourrait croire que se suicider serait choisir son destin donc se détacher d’un monde absurde.

Néanmoins, le philosophe nous indique que le suicide n’est pas la solution qu’il faudrait envisager.

En effet, le suicide est un acte lâche qui traduit la résignation intentionnelle et l’acceptation à sa limite.

Le suicide ne suit pas la révolte parce que la révolte existe grâce au fait d’être lucide concernant la vie absurde.

Commettre un suicide serait admettre une existence non absurde de l’homme.

Par conséquent, l’homme qui. »

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