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L'ambiguité des mots

Publié le 21/01/2013

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Le zeugma, est une figure de style qui consiste à coordonner deux ou plusieurs éléments qui ne sont pas sur le même plan syntaxique ou sémantique. Par exemple Vêtue de probité candide et de lin blanc [Hugo]. On se rend compte dans cet exemple, le verbe « se vêtir « peut être ambigu puisque son interprétation supporte plusieurs sens. Le mot d’ambiguïté supporte lui-même aussi plusieurs définitions. D’un côté, en effet, il désigne une équivoque dont l’interprétation peut avoir plusieurs sens, mais de l’autre, l’ambigüité est une chose incertaine dont la nature est difficile à cerner. On peut donc s’interroger sur la cause de l’ambigüité des mots, sur la manière dont celle-ci se répercute sur la langue et le langage et comment elle s’analyse alors. On peut aussi se demander dans quelle mesure cette ambigüité des mots reflète la réalité profonde de l’homme et si elle contribue à limiter sa réflexion ou au contraire si elle reflète une richesse profonde. D’une manière plus générale, on peut donc se demander s’il faut reprocher aux mots leur ambigüité ?     Les mots, pour la grande majorité d’entre eux sont ambigus. Cela signifie que  leur interprétation supporte plusieurs sens. Mais d’ où vient cette ambiguïté des mots ? Vulgairement, beaucoup de gens considèrent que la langue est un ensemble de sons qui désignent des choses. Il s’agit donc de deux choses différentes que l’on uni. Saussure, « père de la linguistique moderne « appelle ces deux choses le signifiant et le signifié. Le signifiant est le mot lui-même sous la forme d’un son alors que le signifié est le sens du mot, il représente un concept et non un objet. Le son d’un mot n’imite pas l’idée qu’il désigne. C’est pour cette raison que certaines sonorités de mots n’ont aucun lien dans des langues différentes (Brille en allemand signifie lunette en français.) Les mots se déterminent par rapport aux autres mots qui les entourent. Par exemple le mot « maison « se définit en fonction des mots « bicoque «, « cabane «, « château « etc.) Les philosophes ne sont pas tous du même avis en ce qui concerne l’origine et l’utilité des mots. Rousseau, associe à la genèse du langage, le plaisir des hommes à c...

« associe à la genèse du langage, le plaisir des hommes à communiquer.

Il considère donc que la langue est comme une musique dont chaque mot est une note et qui prend du sens lorsqu'il est entouré d'autres notes. Mais Hegel, lui, ne voit pas de lien entre la langue et la musique.

Pour lui, le sens d'un mot est beaucoup plus important que le son et le mot cède sa place à l'idée.

Mais tous deux sont d'accord sur le fait que la langue reflète la pensée de l'homme.

La pensée de l'homme est très complexe, donc le reflet de celle-ci dans le langage se doit lui aussi d'être complexe. Les mots sont donc ambigus, mais ont-ils vraiment la vocation d'être précis ? Souvent, on comprend les mots dans leur contexte, ou par négation.

On dit aussi qu'il n'y a pas de premier mot puisqu'ils se définissent les uns par rapport aux autres.

Certains philosophes considèrent que c'est en parlant que l'on apprend à penser.

En effet, un ensemble de plusieurs mots imprécis créent une idée précise.

Les grands écrivains, plus habiles dans l'utilisation du langage, vont accumuler les détails pour permettre au lecteur une  compréhension claire.

Le langage n'est d'ailleurs pas fait pour traduire la réalité puisqu'au départ, il a une fonction utilitaire.

Ce n'est donc pas forcément un échec de la langue, de ne pas réussir à faire un usage plus poétique de la langue.

On ne peut en effet pas utiliser les mots pour autre chose que ce pour quoi ils sont faits.   Mais l'ambigüité des mots a beaucoup été critiquée.

Pour certains philosophes, revendiquent la théorie de l'associationnisme.

Il s'agit d'une théorie selon laquelle, tout le corps va être fait de sentiments qui s'enchaînent.

Le moi qui habite le corps, sépare  les sentiments les uns des autres mais ceux-ci vont aussi interagir entre eux de manière théorique.

Bergson ne reconnait l'associationnisme que pour le moi superficiel qui est aussi un moi parasite, c'est-à-dire, celui que l'on fait paraitre en société.

Le couche la plus profonde abrite un moi qui n'obéit plus aux lois des associations et qui forme une vraie unité.

Ce moi, dont on ne peut distinguer les parties renferme plusieurs sentiments, et dans chacun d'entre eux, une personnalité toute entière ressort.

Prenons par exemple l'amour.

Chaque individu à une manière différente d'aimer ; il s'agit de son moi vu sous un certain angle.

La manière d'aimer d'un individu va donc traduire l'ensemble de sa personnalité. L'amour d'un individu n'est pas l'amour communément ressenti.

On comprend alors qu'une personne n'est pas une juxtaposition de sentiments, ou si cela est le cas, il n'est présent que dans le moi purement superficiel de. »

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