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l'âme est-elle immortelle ou dois-je postuler son immortalité ?

Publié le 22/07/2005

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Réminiscence

 

Processus par lequel, selon la théorie platonicienne, l'âme, qui a séjourné avant la naissance dans le monde des Idées, se rappelle, pendant la vie humaine, ce qu'elle y a vu. Le savoir ne serait donc pas découverte, mais redécouverte de connaissances oubliées.

 

Innéisme

 

«Variante« moderne de la théorie de

la réminiscence, selon laquelle les idées existent déjà dans l'esprit à la naissance. Au contraire, l'empirisme pense que les idées s'acquièrent par l’expérience.

 

Neurosciences

 

Ensemble des sciences qui étudient le fonctionnement du système nerveux et du cerveau. Les «neuroscientifiques« ont tendance à nier l'existence d’une vie spirituelle.

«On est mort quand le corps, séparé de l'âme, reste seul,

 

à part, avec lui-même. « Platon

« Nous mourons avec notre co rps ·~[·]~1 Il n'y a pas de réalité spirituelle.

L'âme n'existe pas.

Après notre mort, nous retournons au néant dont nous sommes issus.

Il n'y a d'autre vie que celle-ci.

Pour les matéria­ listes, il n'y a pas d'âme L es philosophes ma­ térialistes considè­ rent que la matièr e est la seule réalité.

Lorsque notr e c orps meurt , il n'y a plus rien.

Ce que nous appelons l'âme n'est qu'un ensemble de mouvements méca­ niques ou chimiques du corps.

Aujourd'hui , grâce aux progrès des neuro­ sciences, de nombreux scientifiques tentent de démontrer que les phé­ nomènes spirituels se réduisent à des échanges de signaux électriques ou chimiques dans le système nerveux.

La peur de la mort a créé le mythe de l'immortalité L u crèce pense que les hommes ont inven­ té le mythe de l'im­ morta lité de l'âme pour apaiser leur angoisse de la mort et du néant.

Épi­ c ure , un autre philo- • La mort "fige dans 1'6tre " les hommes pour l'éter · nlté .• Sartre sophe matérialiste, pense quant à lui qu'il ne vaut pas la peine de se faire du mauvais sang sur ce tte question: s'il n'y a rien après la mort , nous ne nous en apercevrons pas.

Il faut don c jouir de la v ie sa n s se sou­ cier de la mort .

Ce qui compte, c'est l'existence et elle seule P our Sartre , aucune âme ne préexiste au corps et il n'y a pas de Dieu pour concevoir l'homme.

L'homme se sent cerné par le néant, ne sachant ni pourquoi ni comment il en est sorti.

Tout ce qu'il sait, c'est qu' il va vers la mort.

En ceci, Sartre se rap­ proche de Heid egger, pour qui l'homme est un «être-pour-la-mort».

Tant qu'il existe, l'hom­ me est donc en «sursis».

Il n'y a d'autre réali­ té qu e sa vie.

Issu du néant, l'homme est libre de construire sa desti­ née.

Il n'y a pas d' âme , la vie humaine s'a rrête avec la mort du corps.

Les phéno mè ne s spir ituel s peuvent être rédu it s à des mécanismes biochimiques.. »

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