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l'apprentissage de la liberté peut-il se faire sans contraintes ?

Publié le 21/10/2005

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De sorte que l'on peut admettre l'idée que le libre-arbitre résume la construction de l'homme, qui se fait par l'assimilation des rapports contradictoires (ici entre la liberté et la morale). La complexité de l'homme, viendrait ainsi du fait d'un lien au monde réel fait d'oppositions. Si la liberté humaine n'a pas de limite ni d'harmonie, sommes-nous réellement libre ?   III. Troisième partie : selon Kant   Si Descartes tient compte des causes extérieures dans l'application de la liberté et admet qu'elle ne peut que varier en fonction des causes qui interviennent de façon régulière dans sa conception, à l'opposé Kant, refuse d'admettre que la liberté peut s'appréhender en fonction de l'extérieur car elle n'existe que dans l'a priori et surtout elle existe avant tout autre chose, tout comme la morale. C'est-à-dire que peu importent les événements extérieurs qui peuvent intervenir dans une vie, un homme à conscience avant tout d'être un être libre et surtout de la nature de ses actes en rapport avec la morale. Ainsi, la principale contrainte qui peut intervenir dans l'application de la liberté serait la morale. L'apprentissage de la liberté se fait donc d'abord pas l'apprentissage de la morale et par la notion de bien et de mal. L'homme qui est libre est donc celui qui peut agir librement en fonction de sa propre loi morale, même si cette dernière est plus ou moins une contrainte car elle l'empêche de faire tout ce qu'il désire, d'un autre côté c'est pourtant elle qui lui permet d'être un homme libre. Car, paradoxalement, la morale peut s'éprouver en tant qu'obstacle à la volonté en la raisonnant et en même temps  celui qui n'agit pas en fonction de la morale et qui n'obéit qu'à sa propre loi et qui répond à toutes ses volontés n'est pas vraiment libre.

La liberté peut se définir comme l’absence de contrainte. Dans ce sens, tout ce qui contraint le sujet est aliénation, la société est aliénation de l’individu aux autres, le principe de réalité contraint, il marque notre servitude. Triste liberté qui est heurtée par les hommes et le monde !

Mais on peut aussi définir la liberté comme la puissance, c’est à dire les possibilités du sujet, ses capacités à nouer des liens avec les autres et avec le monde. Cette liberté n’est pas donnée, elle s’acquiert dans l’éducation. Le petit d’homme ne naît pas libre, il est nu et en proie à tous les dangers, ce n’est qu’à travers le monde humain et l’éducation qu’il se libère. L’éducation , l’apprentissage de la culture est donc en même temps l’apprentissage de la liberté.

Mais l’éducation passe par la contrainte, elle heurte les pulsions naturelles pour les plier aux conduites communes. Celui qui est contraint est il encore libre ? N’est ce pas diminuer la puissance singulière de l’individu que de le soumettre à la loi générale ?

« Si Descartes tient compte des causes extérieures dans l'application de laliberté et admet qu'elle ne peut que varier en fonction des causes quiinterviennent de façon régulière dans sa conception, à l'opposé Kant, refused'admettre que la liberté peut s'appréhender en fonction de l'extérieur car ellen'existe que dans l'a priori et surtout elle existe avant tout autre chose, toutcomme la morale.

C'est-à-dire que peu importent les événements extérieursqui peuvent intervenir dans une vie, un homme à conscience avant toutd'être un être libre et surtout de la nature de ses actes en rapport avec lamorale.

Ainsi, la principale contrainte qui peut intervenir dans l'application dela liberté serait la morale.

L'apprentissage de la liberté se fait donc d'abordpas l'apprentissage de la morale et par la notion de bien et de mal.

L'hommequi est libre est donc celui qui peut agir librement en fonction de sa propre loimorale, même si cette dernière est plus ou moins une contrainte car ellel'empêche de faire tout ce qu'il désire, d'un autre côté c'est pourtant elle quilui permet d'être un homme libre.

Car, paradoxalement, la morale peuts'éprouver en tant qu'obstacle à la volonté en la raisonnant et en mêmetemps celui qui n'agit pas en fonction de la morale et qui n'obéit qu'à sapropre loi et qui répond à toutes ses volontés n'est pas vraiment libre.

Il se trouve sous l'emprise des passions, ducorps et non de la raison, car la liberté doit être avant tout raisonnable.

Seul l'être raisonnable est réellement libre.Ainsi un homme qui n'agit qu'à la sollicitation de ses pulsions n'est pas libre ; d'abord parce que ses actions ne sontpas pensées, elles ne sont que la résultante d'un désir soudain, et par conséquent elles sont prisonnières du corpset de ses envies.

L'homme qui répond à ses instincts à l'impression d'être libre parce qu'il fait ce qu'il désire aux yeuxde la morale mais en réalité il est asservi à son désir, s'éloignant de plus en plus de la vraie liberté raisonnable.

Si une action humaine est blâmable, répréhensible, si nous sommes en mesure de condamner certainscomportements ou conduites, c'est que l'homme est libre.

Si la liberté, au contraire, n'est qu'une illusion, la morale,à savoir la distinction du bien et du mal, devient impossible.

On peut considérer chaque individu de deux points devue.

Du point de vue du caractère empirique, c'est-à-dire de nos déterminations, mobiles et penchants sensibles,chacune de nos actions peut être imputée, quant à sa cause, à un événement antérieur qui, enchaîné à d'autres,nous a conduit à agir de telle sorte plutôt qu'autrement.

De ce point de vue empirique et sensible, nous ne sommespas libres, comme un bref examen de raison peut nous le montrer après coup.

Mais ce n'est pas pour autant quenous sommes irresponsables : nous portons le poids de nos propres actions, comme chaque auteur porte sonoeuvre.

Du point de vue moral, c'est-à-dire du caractère intelligible de l'auteur, chaque action est regardée commeinconditionnée par rapport à l'état antérieur.

Par chacune de nos actions, nous commençons absolument, c'est-à-dire sans antécédents, une série nouvelle de conséquences, dont nous sommes les libres instigateurs. Conclusion : On comprend donc que la liberté n'a de sens qu'à l'intérieur d'un système qui en régit le développement.

La libertés'apprend donc, puisqu'elle n'est pas synonyme d'assouvissement immédiat du désir, et, puisqu'elle s'apprend, elleapprend donc ce qui la restreint, la limite, la freine, elle apprend ce qui la dénie, la réprouve, et il n'est pasd'apprentissage qui ne soit compris par l'individu comme exercice du pouvoir d'autrui sur soi.. »

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