Devoir de Philosophie

Le : 21/10/09 Peut-on ne pas être soi même ?

Publié le 29/03/2016

Extrait du document

Le : 21/10/09 Peut-on ne pas être soi même ? Introduction « Je pense donc je suis », René Descartes, philosophe français du XVII siècle, Discours de la méthode . Selon Descartes la seule formule qui résiste au doute est je pense donc je suis. Si la pensée peut tout réfuter, elle ne peut pas se réfuter elle-même. Autrement dit même lorsqu'il rêve, même lorsqu'il de trompe, même dans les attitudes les plus insensées, l'homme ne peut nier son être ou son existence. Il est remarquable dans cette formule que nous progressons comme un doublement du moi de la pensée à l’être, rien existant y compris le moi, en dehors de la pensée se saisissant elle-même dans une pure incluse sur le rationnel. Cependant la question qui est posée n'est pas seulement peut-on ne pas être mais peut-on ne pas être soit même ? Autrement dit, au-delà de la question ontologique mais soulève le problème de l'identité du sujet, être lui-même. On peut donc se demander, sommes-nous toujours ce que nous pensons être ? Peut-on se connaître soi-même ? Quels sont les conditions de la conscience de soi ? Pour le sens commun, la connaissance de soi semble être un fait d'évidence. Pourquoi ? Il suffit amplement de consulter l'État civil. (ex : date de naissance, nationalité, sexe, patronyme, signe particulier…) mais évidemment ici le problème ne se limite pas à un simple casier judiciaire. Donc dans quelle mesure et à quelles conditions sommes-nous capables de nous réaliser pleinement ? Ce sujet n'est pas sans évoquer le dilemme shakespearien exprimé dans Hamlet « to be or not to be that’s the question », ce qui signifie que la réalisation de soi dans une perspective tragique c'est-à-dire le caractère inévitable d'un destin fatale. D'autre part, sur le fronton du temple d'Apollon était écrit « connais-toi toi-même » telle une injonction, cela veut dire d'une part que l'individu est étranger à lui-même et d'autre part que la réalisation de son essence propre est la quête difficile de toute une existence. Et pourtant pour le sens commun, cela ne semble pas poser problème. Ce qui semble circonscrire définitivement le sujet est la psychopathologie. En effet il suffit de constater les différents troubles de la personnalité, les différentes formes d'aliénation (vient du latin alienus = étranger) mentale, pour répondre à la question par l'affirmative. La schizophrénie, la psychose et la névrose confirme cette idée. Donc à la question peut-on être soi-même, tout nous indique que oui, mais d'un point de vue philosophique l'important est de savoir à quelles conditions peut-on être soi-même ? Quelles sont les éléments qui caractérisent la conscience de soi ? Si conscience est synonyme de connaissance que peut-on savoir de soi pour se réaliser (= être) pleinement. Le mot conscient vient du latin cum qui signifie avec, et scientia la science. Ce qui veut dire que si la conscience c'est agir, penser, sentir, et savoir qu'on sent et qu'on pense que peut-on savoir de soi ? Et comment se construit notre identité ? L'identité suppose telle unité du sujet ? Selon Alain, ème le 23/10/09 philosophe français du XX siècle, « conscience : c'est le savoir du revenant sur lui-même et prenant pour centre la personne humaine elle-même qui se met en demeure de décider et de se juger ». Peut-on finalement par une sorte de mauvais foies toujours s'éviter soi-même et par conséquent demeurer toujours irresponsable. La conscience déploie outre la connaissance certaine faculté. Notre identité avant même que nous ayons eu une existence concrète nous échappe, et est le résultat d’un projet parental volontaire ou non. ème le 18/11/09 I René Descartes : la conscience est l’essence même de l’homme (du sujet). Le cogito résiste au doute Il existe deux manières complémentaires de philosopher : - par le moyen de dialogue c'est-à-dire en cherchant la vérité, par là même la signification ultime de ce que permet le langage par une succession d'hypothèses et de réfutations entre deux personnes également disponible et digne de connaissance. - par la voie de la méditation c'est-à...

«      philosophe français du  XX ème siècle, « conscience : c'est le savoir du revenant  sur lui-même et  prenant pour centre la personne humaine elle-même q ui se met en demeure de décider et de se  juger ». Peut-on finalement par une sorte de mauvai s foies toujours s'éviter soi-même et par  conséquent demeurer toujours irresponsable. La cons cience déploie outre la connaissance  certaine faculté. Notre identité avant même que nou s ayons eu une existence concrète nous  échappe, et est le résultat d’un projet parental vo lontaire ou non.          le 18/11/09  I René Descartes : la conscience est l’essence même de l’homme (du s ujet).

Le cogito résiste au doute       Il existe  deux manières complémentaires de philosopher  :  -   par le moyen de dialogue  c'est-à-dire en cherchant la vérité, par là même l a signification  ultime de ce que permet le langage par une successi on d'hypothèses et de réfutations entre  deux personnes également disponible et digne de con naissance.  -   par la voie de la méditation  c'est-à-dire par une quête solitaire de ce qui, en  nous peut faire  œuvre d'une certitude totale.      Étude du texte  :          Il s'agit pour Descartes de rechercher une vérité  suffisamment évidente et certaines  pour qu'elle puisse servir de commencement  fondame ntal a tout son système philosophique et  pour cela il va réinvestir les grandes questions pr éalablement soulevées par les sceptiques. Ils  commencent à dire « je ne sais si je dois vous entr etenir de premières méditations que j'y ai  faites », il se demande donc s'il est dans l'obliga tion d'en parler, « Je me trouve en quelque  façon contraint d'en parler », on passe de l'obliga tion morale à la contrainte de fait. Selon  lui, en philosophie il est nécessaire de se méfier  autant du vraisemblable que du faux :  l'opinion est donc douteuse.    Ce texte ne résume ce que  le doute méthodique  (cf. ce qui est surligné dans le texte). Il  y a trois fondements :  -  volontaire  : cela doit venir de soi  -  radical  : il concerne non pas certains contenus de connaiss ance mais s'adresse aux manières  de connaître, aux sources, au domaine de connaissan ce (exemple : opinions, perception...).  -  hyperbolique  : c'est-à-dire extrême.  Le seul critère de vérité qui résiste au doute et la certitude absolue.  La perception est  réfutée car illusoire. Il remet en question le rais onnement est également le moi  psychologique.  Se qui définit l'absolue certitude transcendantale  et le cogito.   La conscience ne se trouve pas, elle ne se démontre  pas, c'est le résultat d'une  expérience existentielle.   . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓