Le concept de Marchandise

« Marchandise 123 par la quantité de monnaie avec laquelle on l'acquiert.

Celui qui effectue l'échange attribue la valeur à la nature même du produit.

Marx voit là une analogie avec ce qui se passe, dit-il, dans le monde de la religion, oil les produits du cerveau humain ont l'aspect d'êtres indépendants, doués de corps particuliers, en communi­ cation avec les hommes et entre eux.

Dans le monde marchand règne un véritable ftllchlsme de la marchan­ dise, inséparable, selon Marx, du mode de production capitaliste.

5 Dans ce mode de production, le capitalisme peut acquérir une marchandise particulière qui apparatt sur le marché libre : la lorce de travail de l'ouvrier.

La valeur de la force de travail se détermine comme celle de toute autre marchandise, d'après le temps de travail socialement nécessaire à sa production et à sa repro­ duction.

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En utilisant la valeur d'usage de cette mar­ chandise, le capitaliste crée une valeur d'échange supé­ rieure à la valeur de la lorce de travail.

C'est le méca­ nisme par lequel se forme la plus-value du capital.

6 Mais la contradiction entre valeur d'usage et valeur d'échange est facteur de crise.

S'il y a sc.ission entre la production et la consommation, entre la vente et l'achat, le mouvement de la marchandise s'Interrompt.

Le sys­ tème entre dans une phsse de surproduction, de mévente et de ch6mage.

Marx ne voyait de solution définitive à cette --contradiction génératrice de crise que dans la suppression de la propriété privée des moyens de pro­ duction et la disparition de l'économie marchande .

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Voir aussi : Force de travail, Plus-value.. »