Devoir de Philosophie

Le sujet peut-il ne pas parler ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Le langage ne permet donc jamais d'exprimer tout à fait la vie subjective, il y a toujours de l'indicible. Par exemple, nous n'éprouvons jamais exactement la même douleur, pourtant, il n'y a qu'un mot « douleur » pour exprimer tous ces sentiments différents. Au fond le sujet est donc là où on ne peut plus parler. Cette conception du sujet est « réaliste » au sens où elle saisit la réalité concrète de la vie subjective, contre les conceptions abstraites qui vident le sujet de toute réalité. Dans ce sens, le sujet peut bien se passer du langage, il reste réel tant qu'il sent et qu'il a une vie psychique.     Transition:Cette conception appréhende la réalité profonde du sujet, mais elle en fait un sujet tout intérieur, fermé au monde et aux autres.   III: La parole.   Il faut distinguer la parole du langage: le langage est un système abstrait de signes, la parole est un acte concret. Si le sujet est avant tout puissance d'agir c'est à dire de mettre en forme le monde, cette puissance s'exerce en premier lieu dans la parole qui articule la matière sonore à la grammaire de la langue pour produire un discours sensé. Le sujet n'est ni enfermé en lui même ni enfermé dans la structure du langage.

« jamais d'exprimer tout à fait la vie subjective, il y a toujours de l'indicible.

Par exemple, nous n'éprouvonsjamais exactement la même douleur, pourtant, il n'y a qu'un mot « douleur » pour exprimer tous ces sentimentsdifférents.

Au fond le sujet est donc là où on ne peut plus parler. 2. Cette conception du sujet est « réaliste » au sens où elle saisit la réalité concrète de la vie subjective, contreles conceptions abstraites qui vident le sujet de toute réalité.

Dans ce sens, le sujet peut bien se passer dulangage, il reste réel tant qu'il sent et qu'il a une vie psychique. 3. Transition:Cette conception appréhende la réalité profonde du sujet, mais elle en fait un sujet tout intérieur, ferméau monde et aux autres. III: La parole. Il faut distinguer la parole du langage: le langage est un système abstrait de signes, la parole est un acteconcret.

Si le sujet est avant tout puissance d'agir c'est à dire de mettre en forme le monde, cette puissances'exerce en premier lieu dans la parole qui articule la matière sonore à la grammaire de la langue pour produireun discours sensé. 1. Le sujet n'est ni enfermé en lui même ni enfermé dans la structure du langage.

Dans l'acte de la parole, il opèreune sortie vers l'objet dont il parle (on parle toujours « de » quelque chose) et une autre sortie vers soninterlocuteur (on parle toujours « à » quelqu'un). 2. Le sujet peut ne pas parler.

Si il ne pouvait s'empêcher de parler sa parole n'aurait aucun sens.

Si le sujet estpuissance d'agir et que la parole est un acte alors c'est le sujet qui décide lorsqu'il est en acte ou non. 3. Conclusion: Le sujet peut se passer de langage, sa vie intellectuelle serait sans doute très appauvrie puisqu'il ne pourrait plusobjectiver le monde, mais il ne continuerai pas moins de le ressentir. D'autre part, la parole doit être distinguée du langage c'est à dire de la capacité à s'exprimer librement.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓