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Le travail fait-il violence à la nature humaine ?

Publié le 21/04/2012

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travail

Le travail désigne l'effort physique ou intellectuel qui doit être accompli pour faire quelque chose ou obtenir un résultat recherché, néanmoins d'un point de vue plus approfondie est surtout anthropologique il s'agit d'une étude plus générale de l'homme et de ses rapports avec la nature. Selon Kant c'est par le travail que l'homme échappe à l'ennui et accède à sa propre humanité. Donc si le travail est source de liberté et d'humanisation comment une des activités fondamentales pour l'épanouissement humain  pourrait-il faire violence à la nature humaine? En quoi cette activité pourrait être perçue comme une contrainte ? Pourquoi l'homme créerait une activité contre-productive ?  Ce sujet nous invite à s'interroger dans une première partie sur le travail, un processus propre de l'homme puis sur le bouleversement du travail et les risques que cela représente pour finalement se demander sur l'avenir des sociétés contemporaines.

Étymologiquement, le terme travail vient du latin tripalium qui signifie instrument de torture. Cette origine du terme fait apparaitre le caractère pénible, provoquent ainsi l'idée de souffrance et fatalité. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché en chassant Adam du jardin d'Eden et en l'obligeant à cultiver désormais une terre stérile

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« productive, d'abord il divise les taches d'un même produit entre plusieurs employés et puis il décide de faire appel auxmachines, ce qui éloigne l'homme de son produit.

Ces diverses formes sociales du travail font violence a l'originalité, al'affirmation de soi, a l'exercice de créativité, et a l'initiative, c'est-a-dire a tout ce qui est spécifiquement humain.

On assisteà la dépossession de l'individu et la perte de maîtrise de ses forces propres au profit d'un autre, ce phénomène dit aliénationvient du latin ‘'alienus'' (étranger) et de ‘'alius'' (autre), qui renforce l'idée des individus aliénés qui vivent dansles sociétés contemporaines.

L'homme vend sa force de travail, il s'en dépossède et renonce au désir, il est asservi, il sesoumet à ses appétits, à ses besoins et à la nécessité d'une nature: se nourrir.

Ce n'est plus donc le désir ni la liberté, c'est lebesoin, la nécessité et la faim qui caractérisent le travail.

En outre le produit réalisé par l'individu est rémunéré par rapporta la quantité d'heures travaillés et non par l'idée ni par le laborieux travail.

Ce qui revient à dire que le travail effectué par telindividu pourrait en réalité être réalisé par n'importe qui d'autre et qu'il pourrait être même remplacé par une machine, cequi dévalorise énormément et fait violence au travail humain.L'homme travaillant pour un autre que lui-même se trouve a la fois privé des fruits de son travail et de son activité.

De plusavec le machinisme, l'homme se trouve dépossédé de ses forces propres et se voit aliéné.

Donc quel est l'avenir des sociétésqui sont caractérisés par ce type de travail?Lorsque l'individu est privé d'un ou plusieurs éléments de son activité professionnelle, il est en même temps privé de laliberté et de l'intelligence que manifestait cet élément.

Mais, même si des nos jours les sociétés connaissent unbouleversement du travail (mécanisation, division du travail) le résultat de ce dernière manifeste toujours la liberté etl'intelligence de l'homme.

Car c'est grâce a la science et a la technique que le travail a connut de nombreux changement, maisil n'y aurait pas de science et technique sans les individus.

Autrement dit ce sont seulement les valeurs et normes de sociétésqui en changé, avant elles valorisaient la technique et le contacte qu'il y avait entre le produit el le producteur, pendantqu'aujourd'hui elles valorisent plutôt l'efficacité, l'application, le sérieux de la fonction et surtout la compétence, c'est-a-direque valoriser la compétence revient à dire valoriser l'individu.

Même si les sociétés contemporaines ont connu des bouleversements au sein du travail, c'est-a-dire au sein d'une grandpartie de leurs vie, le travail continue à être source de liberté et d'humanisation.

De plus pourquoi l'homme serait tenté decréer une activité contre-productive ? On considère plutôt que ce sont simplement les formes de celle-ci qui ont changé etpas leurs valeurs et la place de l'homme dans ce processus.

Egalement il faut remarquer que le travail est essentiel pourl'home, car lorsque l'individu se retrouve au chômage celui-ci support mal la perte.

On peut néanmoins se demander sicomment Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-interpretation-mode-specifique-connaissance-4297.html. »

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