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L'émergence du capitalisme selon Marx

Publié le 03/09/2012

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marx

Comment passe-t-on d’un mode de production à un autre ? Un mode de production permet le développement des forces productives. Le mode de production subsiste tant qu’il permet ce développement. Il y a correspondance entre le niveau de développement des forces productives et les rapports de production existants. Un mode de production se heurte au bout d’un certain temps à des obstacles. Les rapports de production deviennent des entraves au développement des forces productives. Le régime de propriété et les rapports de propriété existants bloquent le développement. De ce fait s’ouvre une période de révolution. Par exemple la petite production indépendante a connu ses moments de croissance et va connaitre un moment de prospérité, elle permet l’augmentation de la production. A un certain moment de son développement elle bloque le développement. Elle n’a pas assez de volumes pour intégrer de nouvelles techniques. Les corporations se sont créées pour se soustraire aux conditions économiques du domaine du seigneur. Arrivé un certain stade on en épuise toutes les possibilités et elles deviennent un obstacle et entravent le développement des forces productives. Le changement s’explique par la contradiction entre niveau de développement des forces productives et les rapports de production. Au début la bourgeoisie joue un rôle révolutionnaire pour développer la production. C’est la négation d’un ordre existant. Puis elle-même devient un frein. On entre dans la phase négation de la négation. L’une des manifestations principales sont les crises cycliques (de surproduction à l’époque). Pour surmonter ça, la bourgeoisie tente de développer le commerce international. Cependant les changements viennent des hommes et les super structures pourraient jouer un rôle dans la révolution. 

marx

« • Le prolongement de l’idéologie allemande : Engels dit « la production économique et la structure sociale qui en résulte nécessairement forment à chaque époquehistorique la base l’histoire politique et intellectuelle de cette époque.

Par suite toute l’histoire a été une histoire de lutte de classes mais cette lutte a actuellementatteint une étape où la classe exploitée et opprimée ne peut se libérer sans libérer en même temps la société entière.

» • Si on peut parler de thèse, elle est énoncée dès le début.

« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de lutte de classes.

Homme libre etesclave, patricien et plébéien, barons et serfs, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseur et opprimé… ».

Depuis quelques siècles, la société a étéstructurée en classes distinctes et de ce point de vue ce qui se passe sous leurs yeux n’est que le prolongement de cet antagonisme de classes.

Les antagonismes declasses existent avant l’apparition de la société bourgeoise capitaliste.

Aujourd’hui de nouveaux antagonismes se développent, aux anciennes classes se substituent denouvelles classes.

De leur point de vue, il faut étudier le passage d’une époque d’une structure économique et sociale à une autre. • Comment expliquer le changement et la disparition du féodalisme ? l’ancien mode féodal ne suffisait plus aux besoins sans cesse croissants, besoins qui sont liésaux nouveaux marchés.

Les marchés sont de moins en moins locaux et absorbés dans des marchés nationaux et mondiaux.

Le mode féodal de production ne peut plussatisfaire la demande.

Ce système est remplacé par la manufacture.

A un certain moment, il y a contradiction entre le développement des moyens de production,d’échanges, des forces productives et le régime féodal de la propriété et les rapports sociaux qui existent.

L’explication avancée est au lieu de permettre l’évolutionde la production, le féodalisme va l’entraver (corporations).

Le régime féodal devient un ensemble de chaînes.

La bourgeoisie a brisé les chaînes : « la bourgeoisie ajoué un rôle éminemment révolutionnaire ».

elle va substituer un nouveau modèle et elle met en place une nouvelle organisation de la production qui va manifesterdes faiblesses dans son développement : les crises commerciales et l’épidémie de la surproduction. • Ces armes vont se retourner contre elle.

Ce régime va connaitre ses propres limites.

La bourgeoisie génère les hommes qui vont être contre elle : les ouvriersmodernes.

Les ouvriers deviennent une marchandise et elle est exposée au vicissitudes de la concurrence, elle exposée à des conditions de travail extrêmement dur.Dans un premier temps, les ouvriers vont subir les conditions de travail, ils les subissent et forment une masse disséminée émiettée par la concurrence et sontrelativement faibles.

Ils vont petit à petit se regrouper dans la fabrique, dans une branche puis dans la nation.

Ils vont prendre conscience de leur force.

Le véritablerésultat des luttes que mènent les ouvriers ce n’est pas le succès immédiat mais le fait qu’ils s’unissent.

Cette lutte des classes est une lutte politique et permetd’obtenir des résultats : « la loi anglaise qui limite à 10h la journée de travail. • Cette lutte de classe met en présence deux pôles : bourgeoisie/prolétariat.

La société ne se résume pas à ces 2 classes : les classes moyennes.

Les classes moyennesse sont les artisans, les boutiquiers, la paysannerie.

Ces classes combattent la bourgeoisie mais elles ne sont pas révolutionnaires.

Marx évoque l’existence del’aristocratie et le sous-prolétariat qu’il qualifie de racaille.

(chômeurs, population urbaine dans des quartiers dangereux). • La période féodale est agricole : un seigneur a l’autorité sur un territoire donnée.

Il est en mesure d’exiger des redevances.

Pour ce qui concerne l’exploitation desterres, il confie l’exploitation de lopins de terres à ceux qui vivent sur ce territoire.

Ils étaient serfs et disposaient de très peu de liberté.

Progressivement, il vontgagner une autonomie.

Cela s’est fait sous la forme de dissolution.

Ces exploitants un peu plus libres qui cultivent le sol sans en avoir véritablement la propriété.

Lapropriété éminente le sol revient à ces serfs qui vont devenir des paysans libres.

La propriété privée n’existe pas véritablement.

C’est le seigneur qui a le contrôle dela terre.

Les serfs font ce qu’ils veulent.

Il n’y a quel les redevances qui les lient au seigneur.

Le seigneur dirigeait lui-même la production d’une partie du territoire.Plus tard on installe un régime de propriété du sol avec la mise en place de cadastre.

On a pu poser véritablement la propriété privée. • Le capitalisme amène une concentration de plus en plus forte.

Par conséquent, il élimine tous les industriels qui n’arrive pas à suivre et une concentration ouvrièreexacerbée.

C’est une concentration sociale.

La dernière phase selon Marx : la société elle-même va détenir les grandes entreprises.

Le développement du capitalismes’opère par la concentration des richesses. • Le prolétariat s’unit et grâce à leur union ils vont s’inscrire dans le cadre des luttes sociales et politiques mais tout ne se résume pas à l’existence de ces deux classes: le sous prolétariat qui forme les rangs de la partie armée de l’armée, l’aristocratie. • L’évolution historique récente présente une particularité avec le thème du changement.

Ce n’est plus une minorité qui agit ou qui change l’état des choses au profitd’elle-même.

Ce serait désormais une majorité à savoir la classe ouvrière.

La majorité s’inscrit dans les luttes et dans la dynamique du changement (la paysanneriereste la majorité en France).

Le prolétariat en se soulevant va contribuer à faire changer l’ensemble de la super structure.

Les prolétaires vont à la fois s’emparer desforces productives sociales et aboliront le mode de propriété car ils n’ont rien à défendre ou à sauvegarder.

Leurs conditions d’existence ne sont pas toujoursgaranties.

Le paupérisme s’accroit, la bourgeoisie ne remplit pas son cours de classe dirigeante.

Ce mouvement va donner lieu à une révolution au cours de laquelledisparaitra le régime de propriété existant et l’organisation sociale actuelle.Ce manifeste est la mise en application du matérialisme historique.

Il fait une analyse du changement, avec l’esquisse d’une analyse des principales classes.

Il existeun aspect de propagande pour l’international communiste.3) Le mode de production.Il précise comment analyser une société.

Il cherche des notions, des concepts.

La contribution à la critique de l’économie politique résume sa notion du mode deproduction.

Marx se démarque de l’idéalisme Hégélien, il aborde l’analyse des idées et des formes de conscience.

Son point de départ est la constitution du mode deproduction.

La structure de la société civile est liée à la structure économique et aux rapports de production (relations que les hommes établissent dans le cadre de laproduction).

Ces rapports de production sont liées aux forces productives.

Les forces productives combinent les forces de travail et les moyens de production.

Celanous permet de connaitre le niveau de division du travail.

Les forces productives constituent le premier étage du mode de production.

Il s’agit de la base économique.A l’étage supérieure se trouve les super structures.

C’est tout ce qui résulte de l’activité intellectuelle.

Les super structures produisent des idéologies et toutes lesinstitutions juridiques, politiques, sociales.

On peut y rattacher les «formes de conscience ».

C’est la base économique qui déterminerait les structures économiques.La détermination est-elle univoque (sens unique)? Marx a lui-même reconnu que les super structures ont un effet sur la base économique (promulgation de lois, luttespolitiques).

Les forces productives incluent les rapports des hommes avec la nature.

Plus les forces productives augmentent, plus la nature est domestiquée.

Commentpasse-t-on d’un mode de production à un autre ? Un mode de production permet le développement des forces productives.

Le mode de production subsiste tant qu’ilpermet ce développement.

Il y a correspondance entre le niveau de développement des forces productives et les rapports de production existants.

Un mode deproduction se heurte au bout d’un certain temps à des obstacles.

Les rapports de production deviennent des entraves au développement des forces productives.

Lerégime de propriété et les rapports de propriété existants bloquent le développement.

De ce fait s’ouvre une période de révolution.

Par exemple la petite productionindépendante a connu ses moments de croissance et va connaitre un moment de prospérité, elle permet l’augmentation de la production.

A un certain moment de sondéveloppement elle bloque le développement.

Elle n’a pas assez de volumes pour intégrer de nouvelles techniques.

Les corporations se sont créées pour se soustraireaux conditions économiques du domaine du seigneur.

Arrivé un certain stade on en épuise toutes les possibilités et elles deviennent un obstacle et entravent ledéveloppement des forces productives.

Le changement s’explique par la contradiction entre niveau de développement des forces productives et les rapports deproduction.

Au début la bourgeoisie joue un rôle révolutionnaire pour développer la production.

C’est la négation d’un ordre existant.

Puis elle-même devient unfrein.

On entre dans la phase négation de la négation.

L’une des manifestations principales sont les crises cycliques (de surproduction à l’époque).

Pour surmonter ça,la bourgeoisie tente de développer le commerce international.

Cependant les changements viennent des hommes et les super structures pourraient jouer un rôle dansla révolution.4) La genèse du mode de production capitaliste.Prendre le cours de Rebecca.Le capital se trouve en présence d’une force de travail libre.

On doit être en mesure de dégager les éléments essentiels de ce système mais aussi simultanément être enmesure d’en expliquer l’émergence et le développement historique.

L’accumulation primitive de capital est une expression de Smith.

Marx en prend le contre-pied,pour lui ce qui caractérise le mode de production c’est la mise en relation de la prétendue accumulation avec la situation des forces de travail.

Il faut être en mesured’expliquer comment s’est formé le prolétariat.

L’accumulation initiale est l’autre versant de l’expropriation campagnarde.

Une fois cette accumulation initialeeffectuée, on peut s’intéresser au développement de ce mode de production c'est-à-dire l’accumulation capitaliste.

On peut alors comprendre pourquoi elle se heurteraelle-même à des contradictions fortes.. »

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