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Les apparences peuvent-elles être vraies ?

Publié le 09/02/2016

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Le monde est tel qu'il m'apparaît. Cela, je ne peux le nier, sens ne me font pas savoir que le Soleil se situe en moyenne à 149 600 000 kilomètres de la terre. En le regardant, je vois une boule lumineuse que je pourrais aisément tenir entre mes mains. Ce sont bien les apparences physiques de telle personne qui provoquent en moi une certaine émotion. La cause de cette émotion est bien vraie. Je peux cependant être abusé, découvrir que derrière les apparences se cache une âme égoïste et sour-

noise. Enfin, c'est parce que les hommes ne s'en sont jamais tenus aux apparences qu'ils ont progressé dans le domaine de la connaissance. Il faut donc bien admettre deux niveaux de vérité. Les apparences sont vraies en ce qui concerne la connaissance sensible. Elles sont généralement trompeuses en ce qui concerne la connaissance rationnelle. Cela dit, l'esprit, avant de découvrir ce «monde des Idées» dont parle Platon, a besoin de se nourrir des données (vraies) qui lui sont fournies par les sens.

« Il n y a pas de vérité des apparences Celui qui se fie aux apparences ignore la vérité.

Nos sens ne nous permettent pas de saisir le vrai.

La réalité n'est pas telle qu'elle nous apparaît.

Il n'existe qu'un monde vrai: le monde des Idées.

Les apparences sont toujours tr est bien en s'éle­ vant au-dessus des connaissances sen­ sibles que les hommes «Ceux qui promènent leurs regards sur la multitude des belles choses, mais n'aper­ çoivent pas le beau lui­ même( ...

) opinent sur tout mais ne connaissent rien des choses sur lesquelles ils opinent.• Platon, La République sont parvenus à dé­ jouer les pièges de l' ap­ parence .

L'horizon for­ me une ligne droite et le soleil semble tourner autour de la terre.

Pour- tant, les Grecs, au temps d'Aristote, savaient que la Terre étaient ronde et non pas plate.

ans La République, Platon prend l'exemple des «trois lits» pour montrer que les apparences n'ont aucun contenu de vé­ rité .

Le lit que repré­ sente le peintre est une copie du lit du menui ­ sier, lequel , à son tour, est une copie du lit en général, de l' «. »

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