Les autres doivent-ils dicter ma conduite ?

« ____, je ne dois pas tenir compte de ce que font les autres C'est librement et en raison que l'homme décide de sa conduite.

Tenir compte de ce que font les autres aboutit à un dangereux conformisme.

Les autres n'ont pas toujours raison de faire ce qu'ils font.

Il faut cultiver l'autonomie de la raison 1 est vrai, comme le dit Kant , que l'on «éveille l'envie en conduisant un enfant à «Ce sont les yeux d'autrui qui nous ruinent.

Si tout le monde était aveugle - excepté moi -, je n'aurais besoin ni de beaux vête­ ments, ni d'une belle mai­ son, ni de beaux meubles.» Benjamin Franklin, Conseils pour s'enrichir s'estimer d'après la valeur des autres.

C'est bien plutôt d'après les concepts de la raison qu'il doit s'estimer» (Réflexions sur l'éduca­ tion}.

Libre et auto- nome, je ne le suis qu'à partir du moment où j'obéis à ce que me dicte ma conscience.

Le conformisme est aliénant I l est vrai que les «êtres humains ne sont pas des moutons; et [que) même les moutons ne se ressemblent pas au point qu'on ne puisse pas les distinguer» (John Stuart Mill , De la Liberté).

Tenir compte de ce que font les autres, c'est renoncer à être soi­ même.

Or, c'est en assu­ mant ce que je suis que je me définis en tant qu'individu adulte et responsable.

Les autres peuvent se tromper C e que font les autres ne doit pas troubler mon jugement.

L'opi­ nion commune est rare­ ment une opinion droite.

Ce n'est pas parce que les autres sont racistes que je dois l'être.

Les philosophes ne se sont jamais pliés à l'opi­ nion générale.

Mieux! Lui résistant, ils ont dénoncé nombre de folies commises par ceux qui adoptent aveuglé­ ment le point de vue du plus grand nombre.

Chaque être ne doit compter que sur sa raison pour orienter sa conduite.

Ce que font les autres ne constitue pas un modèle.

Je ne suis libre et responsable que si je suis capable de penser par moi-même.. »