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Les consciences peuvent-elles communiquer les unes avec les autres ?

Publié le 30/06/2015

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De plus, sous l'identité des mots appris et répétés se cache une diversité totale d'événements intérieurs. Nous pouvons exprimer ce que nous éprouvons, non par l'unique mot attaché à une situation, mais en cherchant librement dans le trésor du langage, des mots qui nous semblent analyser ou traduire symboliquement ce que nous ressen­tons. Il est bien difficile de traduire authentiquement ce que nous éprouvons de vraiment personnel. « Tout ce qui est individuel est ineffable «, dit un vieil adage. De plus, les mots ne sont pas toujours employés et compris dans le même sens par deux interlocuteurs.

Enfin, ajoutons que des états affectifs nuancés et com­plexes sont très malaisés à définir. Toutes ces raisons donnent parfois une impression d'isolement que G. Gusdorf nomme : « un échec à la communion «. D'ailleurs d'autres obstacles s'opposent pratiquement à la traduction exacte de nos pensées.

 

Exposer sa pensée, c'est risquer de l'altérer. Notre pensée n'a pas encore une forme arrêtée avant d'avoir été exprimée. Parfois, traduire de façon sincère l'authentique tableau intérieur exige beaucoup de courage et souvent d'hu­milité.

« ....

WH nication par excellence entre les hommes.

Mais les mots ont été rattachés à des situations objectives et non à des impres­ sions subjectives.

De plus, sous l'identité des mots appris et répétés se cache une diversité totale d'événements intérieurs.

Nous pouvons exprimer ce que nous éprouvons, non par l'unique mot attaché à une situation, mais en cherchant librement dans le trésor du langage, des mots qui nous semblent analyser ou traduire symboliquement ce que nous ressen­ tons.

Il est bien difficile de traduire authentiquement ce que nous éprouvons de vraiment personnel.

« Tout ce qui est individuel est ineffable :., dit un vieil adage.

De plus, les mots ne sont pas toujours employés et compris dans le même sens par deux interlocuteurs.

Enfin, ajoutons que des états affectifs nuancés et com­ plexes sont très malaisés à définir.

Toutes ces raisons donnent parfois une impression d'isolement que G.

Gusdorf nomme : « un échec à la communion :.

.

D'ailleurs d'autres obstacles s'opposent pratiquement à la traduction exacte de nos pensées.

Exposer sa pensée, c'est risquer de l'altérer.

Notre pensée n'a pas encore une forme arrêtée avant d'avoir été exprimée.

Parfois, traduire de façon sincère l'authentique tableau intérieur exige beaucoup de courage et souvent d'hu­ milité.

Et puis, analyser sa pensée avec des mots, c'est lui enlever son caractère personnel.

Le mot est passe-partout alors qu'un sentiment, même peu profond, est unique en son genre puisque la vie intérieure tout entière se reflète en lui.

Au surplus, l'art du style parvient à communiquer au langage une originalité.

c: Le style est l'homme même :.

, dit Buffon.

Enfin, très souvent les dispositions de la volonté empêchent les interlocuteurs de se comprendre.

Au moment où la communication pourrait s'établir, une fausse pudeur nous en fait manquer l'occasion.

Le roman de Lesort : c: Les Reins et les Cœurs :.

met bien en évidence les causes qui 110-. »

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