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Les échanges sont-ils réductibles au commerce des services et des biens ?

Publié le 27/03/2004

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Un mot gentil, une caresse, un moment de joie, une idée, tout cela semble ne pouvoir se réduire à une marchandise sans en même temps perdre de son intérêt. Il ne valent que s'il son consentit volontairement et librement. b) C'est dans des types d'échanges particuliers que ces choses peuvent passer entre les hommes, ces échanges ne peuvent se réduire au commerce des services et des biens, ou en tout cas ne semblent pas pouvoir s'y réduire (dans la mesure où la vente porte toujours le signe du manque d'argent du vendeur, elle paraît toujours plus ou moins contrainte.) c) De la même façon le patrimoine de l'humanité, son histoire, les reliques de son passés (les momies, les pièces archéologiques en générales) n'ont que peu de valeur d'usage, ils ne donnent aucun plaisir, ne rendent aucun service, mais ont une valeur immense pour l'humanité. On ne devrait pas pouvoir en faire commerce. Problème : A faire commerce de ces choses qui semblent ne pouvoir être réduites en marchandises, ne risque-t-on pas de nier les rapports fondamentaux qui font d'une société, et plus vastement de l'humanité une réelle communauté ? Il serait donc de première importance de parvenir à distinguer les échanges du commerce. Transition : Comment alors distinguer les échanges réductibles au commerce des biens et des services de ceux qui ne doivent l'être ?   3. Les échanges ne peuvent être réduit au commerce quand ils mettent en jeu la dignité de l'humanité, sans quoi la société humaine est dissoute.

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