Devoir de Philosophie

Les hommes sont-ils conscients des mythes qui ont forgé leur imagination et qui nourrissent leur culture ?

Publié le 29/07/2005

Extrait du document

mythes

HOMME Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.

CULTURE (lat. colere, mettre en valeur )

Gén. La culture désigne la mise en valeur aussi bien d'un champ (agriculture) que de facultés (éducation). Ainsi, la faculté de penser ne se développe pas spontanément, c.-à-d. sans la médiation d'autres hommes (société). L'inné en l'homme (l'ensemble de ses facultés naturelles) ne s'éveille et l'homme ne s'humanise que par la culture. En ce sens, la culture ne désigne pas l'altération ou l'abandon de la nature humaine mais son accomplissement. Sans culture, l'homme n'est pas même un animal : il est inhumain (comme ces « enfants sauvages » que Lévi-Strauss nomme « monstres culturels »).

MYTHE (gr. muthos)

Gén. Récit fabuleux d'origine populaire, où les différentes forces de la nature sont représentées sous la forme de créatures les personnifiant.

Phi. S'oppose à logos, discours rationnel. En grec, muthos désigne une parole formulée; et plus précisément les mythes sont des discours sacrés. Or, le logos n'est plus simplement la parole : dans la forme, il est démonstration contrairement au muthos qui est narratif; sur le fond, les abstractions du philosophe s'opposent aux puissances divines dont le mythe narre les aventures. Surtout, la magie incantatoire de la parole mythique tranche avec la rigueur rationnelle qui caractérise pour les Grecs l'usage du logos.

Liens utiles