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Les talatats, précieux témoins d'un passé oublié

Publié le 03/01/2015

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L'ÉTUDE DES TALATATS Parallèlement à !'Akhenaton Temple Project, les différentes équipes de fouilles étudient les talatats qu'elles découvrent. Le Centre franco égyptien de Karnak possède une banque de données très complète sur tous les blocs inscrits et décorés, qu'il s'agisse de talatats ou non. Les études sur l'art amarnien sont nombreuses et font également appel aux informations fournies par le décor des talatats. Aménophis IV-Akhénaton érige pour le dieu Aton plusieurs temples qui seront malheureuse¬ment détruits à sa mort. Voulant construire vite, les architectes de Pharaon créent un nouveau module de pierre, petit et facilement maniable : le talatat. Soigneusement décorés, ces blocs, témoins d'une époque uni¬que de l'histoire égyptienne, révèlent un art d'une surprenante beauté.Entre 1925 et 1935, Bisson de La Roque, envoyé par le mu¬sée du Louvre, en exhume plusieurs centaines dans le temple de Médamoud. L'archéologue allemand G. Roeder, qui, à la même époque, travaille à Hermopolis, en Moyenne-Égypte, en extrait près de mille cinq cents des fondations du temple de Ramsès II. D'autres sont exhumés à Assiout et à Antinoé, où ils avaient été réemployés dès l'époque ramesside. Tous ces témoignages d'une architecture amarnienne mal connue, puisque détruite, se révèlent passionnants.

« me pylônes pour la construc­ tion d'une usine de salpêtre.

Intrigué par ces petits blocs soigneusement décorés, Pris ­ se d'Avennes en reproduit quelques-uns et les montre ensuite à l'archéologue John Wilkinson, qui fouillait à la même époque la nécropole d'Amarna.

Dans les années 1840, Lepsius passe à Karnak et exhume un certain nombre de blocs, dont plusieurs talatats por­ tant le cartouche d'Améno ­ phis IV .

En 1882-1883, Gaston Maspero, directeur du Servi ­ ce des Antiquités, entre­ prend un nettoyage du tem ­ ple.

Observant les quelques talatats sortis du neuvième pylône , il en déduit qu'Amé­ noph is IV avait érigé en ce L'ÉTUDE DES TALATATS Parallèlement à /'Akhenaton Temple Project , les différentes équipes de fouilles étudient les talatats qu'elles découvrent.

Le Centre franco­ égyptien de Karnak possède une banque de données très complète sur tous les blocs inscrits et décorés , qu'il s'agisse de talatats ou non.

Les études sur l'art amarnien sont nombreuses et font également appel aux informations fournies par le décor des talatats.

lieu un petit temple dédié à Aton.

Quelques années plus tard, en étudiant le pylône de Louxo r, on découvre qu' il renfermait également un nombre impressionnant de talatats.

Entre 1925 et 1935, Bisson de La Roque, envoyé par le mu­ sée du Louvre, en exhume plusieurs centaines dans le temple de Médamoud .

L'ar­ chéologue allemand G.

Roe­ der, qui, à la même époque, travaille à Hermopolis, en Moyenne-Égypte , en extrait près de mille cinq cents des fondations du temple de Ramsès Il.

D'autres sont exhu­ més à Assiout et à Antinoé , où ils avaient été réemployés dès l'époque ramesside.

Tous ces témoignages d'une architecture amarnienne mal connue, puisque détruite , se révèlent pass ionnants .

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