Lesotho

« livrés à plusieurs reprises à des manifestations pour obte­ nir des augmentations de aalalreL Certains l'ont payé de leur vie (cinq mineurs basuto ont été tués au cours d'émeutes dans une mine contrôlée par I'Anglo-Amerlcan Corporation en septembre 1973) et 2 400 ont été expulsés en 1974.

Le Lesotho tire aussi un profil appréciable du Jeu et de ralcool qui coule à flots à Maseru (30 000 habitants) oil les Sud-Africains viennent en foule goOter des joies chez eux Interdites.

L'Industrie est Inexistante, mals le pays possède un Important potentiel hydro-électrique.

4 etablie dans le pays depuis des décennies, à la suite de la Mission évangélique de Paris, l'l!gllae réformée est reconnue l!gllse officielle en 1964.

Les mlsalona catholiques jouent également un r61e Important parmi une population fortement chrlatlanlsH.

Fondé en 1945 par des prêtres français, l'ancien Collège Pie-Xli est transformé en univer­ sité officielle.

Installée à Rama, à 35 kilomètres de Maseru elle accueille 750 étudiants.

Cette université est commune au Lesotho, au Botswana et au Swaziland.

Des milliers d'adultes y suivent des cours de formation accélérée.

80 p.

100 de la population est alphabétiMe.

5 Monarchie constitutionnelle à l'origine, le Lesotho est devenu un royaume una roL Le premier ministre, Leabua Jonathan, président du Basutoland National Party, sentant, en 1970, 'qu'il allait perdre les élections, a alors suspendu la constitution de 1968.

Il gouverne par décrets, a banni le roi Moshoeshoe Il et réduit ainsi à l'impuissance le grand parti d'opposition, Basutoland Congreaa Party, qui professe des Idées de gauche et réclame l'élargissement des pou­ voirs du roi (qui partage les vues politiques de ce parti).

L'autoritarisme du premier ministre suscite toujours plus de r6acllons d'hostllltt dans la population.. »