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Maximilien Paul Émile Littré

Publié le 22/02/2012

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Né et mort à Paris, Littré, dont le Dictionnaire de la langue française (1863-1872) fonde la notoriété de philologue, sans doute plus que de philosophe, qui, pour les uns, a figure de saint laïque, de savant, pour les autres incarne l'horreur de l'athéisme, du matérialisme, du socialisme (ce que dit Mgr Dupanloup, quittant l'Académie française, en 1871, à l'élection de Littré), est le " positiviste " par excellence ; du positivisme, il accepte, défend les premières thèses de Comte, avant que le positivisme soit devenu religion positive. La loi des trois états, le légalisme, la limitation du monde spéculatif, telles sont les bases aussi bien de la première philosophie comtienne que de la pensée de Littré. Politiquement, la diffusion de la doctrine de Comte assurait, selon Littré, la possibilité d'un progrès dans le conservatisme, et d'une double réforme, intellectuelle et sociale, cette dernière dérivant nécessairement de la première (1852, Conservation, révolution et positivisme ; 1876, Fragments de Philosophie positive et de sociologie contemporaine).

« LITTRE, Emile Maximilien Paul (1er février 1801-2 juin 1881)Médecin, philosophe, philologue, homme politique Le décès de son père interdit à l'interne des hôpitaux Emile Littré de passer son doctorat.

En 1828 il fonde avecAndral le Journal hebdomadaire de médecine, et poursuit simultanément des études de langues anciennes etorientales.

En 1831 il entre à la rédaction du National.

Il va y collaborer pendant vingt ans, ce qui ne l'empêche pasde fonder en 1837 un nouveau journal médical, L'Expérience.

Il traduit en dix volumes les Œuvres d'Hippocrate(1839-1861).

Elu à l'Académie des inscriptions en 1839, il est désigné pour prendre part aux travaux de lacommission chargée de poursuivre l'Histoire littéraire de la France.

La même année il rencontre Auguste Comte, dontla philosophie positive le fascine.

En témoignent la publication, en 1845, d'Analyse raisonnée du cours de philosophiepositive d'Auguste Comte comme celle, en 1863, d'Auguste Comte et la philosophie positive.

Il est membre duconseil municipal de la Ville de Paris après 1848.

Les livres qu'il publie encore et les articles qu'il donne toutes lessemaines à partir de 1854 dans le Journal des savants ne l'empêchent pas de commencer à composer le monumentqu'est le Dictionnaire de la langue française, qu'il ne terminera qu'en 1872.

Il est élu en 1871 député de la Seineainsi qu'à l'Académie française.

Sénateur en 1875, il n'a cessé de travailler jusqu'à sa mort comme un forcené.. »

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