Devoir de Philosophie

Peut-il y avoir savoir-faire sans savoir ?

Publié le 24/01/2004

Extrait du document

Savoir, c'est toujours savoir ce que l'on fait, c'est un faire articulé toujours capable d'inventer, ne serait-ce qu'en s'adaptant aux circonstances toujours singulières.Tout ce que nous avons appris à faire consiste donc en un savoir qu'il a fallu élaborer. L'enfant par exemple apprend à marcher quand il comprend ce qu'est un pas et découvre la possibilité de l'enchaîner à un autre. Cette découverte est une acquisition personnelle, pas un enseignement. L'apprentissage d'un savoir est toujours conscient et réfléchi ; mais une fois que l'on sait, la réflexion devient superflue. Le savoir devient de plus en plus spontané à mesure que l'habitude se développe. Le savoir est donc une chose très largement répandue. Tout être civilisé, humain, dispose et use de nombreux savoirs : marcher, parler, jouer, fabriquer... Le savoir est coextensif à toute pratique humaine. Le savoir théorique n'est donc qu'un cas particulier d'une compétence très générale.

Le savoir-faire technique est-il un savoir véritable ? Ou bien, n'est-il d'une connaissance inférieure née de la répétition et de l'habitude ? Toute pratique naît-elle de présupposés théoriques ?

« 3.

Pas de savoir scientifique sans savoir-faire A.

Qu'est-ce que le savoir expérimental ?À partir de la Renaissance, la science physique change d'attitude face à la nature.

Elle ne se contente plus de l'observer pour deviner sonordre secret : elle la modifie et cherche à travers ces expériences provoquées, ou expérimentations, des réponses à des questions que le scientifique se pose.

Autrement dit, on ne cherche plus la vérité dans lesphénomènes mais on se sert de ces derniers pour confirmer ou réfuter une hypothèse.

Ce rapport désormais actif aux phénomènesnaturels abolit la frontière entre science et technique.

Les faits dont la science expérimentale parle sont dorénavant toujours produits etreproductibles : ce sont des phénomènes à la fois naturels et techniques.

Un électron par exemple n'est pas une donnée librementobservable dans la nature.

Seul un certain dispositif expérimental est capable de mettre en évidence cette particule qui est donc à la foisélément naturel et, en tant qu'isolée et repérable par le biais d'instrument, produit technique.

Dans la science expérimentale, c'estparadoxalement l'artifice qui révèle la nature.

La science devient donc indissociable d'un faire : il n'y a pas de savoir expérimental sans unsavoir-faire. B.

Enjeu philosophique du savoir expérimentalL'avènement de la science expérimentale n'est pas seulement l'invention d'un certain style de connaissance.

Il met au jour la conditionnécessairement relative de toute connaissance humaine : nous ne pouvons connaître le réel tel qu'il existe en lui-même et dont nousfaisons partie qu'en agissant sur lui, à travers les variations que nos sens mais aussi notre action lui imposent.

Les lois du réel semanifestent d'autant mieux que nous pouvons en faire varier les apparences.

C'est pourquoi les sciences dominées par l'observationcomme l'astronomie ou les sciences humaines sont plus limitées que les sciences proprement expérimentales.

Le principe d'incertitudeformulée par le physicien Heisenberg (1901-1976) énonce que l'observateur modifie toujours le milieu observé et que la connaissance dece milieu s'en trouve nécessairement limitée.

Mais cette limitation n'est en réalité que la formulation négative de ce qui fonde notrepouvoir de connaissance : tout ce que nous pouvons savoir du réel procède des modifications multiples et variées que nous sommescapables de produire et reproduire en lui.

La relativité de notre savoir ne doit pas être entendue de manière sceptique : elle n'établit pasl'impossibilité de toute connaissance vraie mais au contraire la limite à l'intérieur de laquelle cette connaissance à la fois théorique ettechnique est possible. Conclusion Si on entend par « savoir » une connaissance théorique et démonstrative, le savoir-faire est alors à ranger du côté de l'opinion, derecettes dont le technicien est incapable de rendre raison.

Pourtant, nous avons rencontré deux raisons de contester cette définitionthéoriciste du savoir.

La première est que le savoir n'est sans doute pas démonstratif par nature ; d'une manière générale, un savoirconsiste toujours en une pratique, en une capacité à agir de manière articulée.

La seconde raison est que même le savoir le plus rationnelet démonstratif, le savoir scientifique, a fini par se lier à la technique et à assumer pleinement le fait que la connaissance humaine nes'élaborait que dans le cadre d'une production du réel.

Le savoir en lui-même est donc toujours une pratique, un faire maîtrisé. Demande d'échange de corrigé de diallo oumar ( [email protected] ). Sujet déposé : peut-il y avoir savoir-faire sans savoir ,l'homme est le fruit d'une évolution, tout au long de sa vie, il a acquis un savoir faire pourrépondre à ses besoins, comme se déplacer, manger etc.

ainsi le problème est de savoir si le savoir-faire est un savoir véritableautrement dit la définition du concept \"savoir faire est mis en exergue.

Dés lors on peut se demander si le savoir faire né de la répétitionet de l'habitude ? Toute pratique naît-elle de présupposés théoriques ? Savoir, c'est un faire articulé toujours capable d'inventer ainsi le savoir faire se définit comme une tactique de la vie.

Tout ce que nousavons appris à faire consiste donc en un savoir qu'il a fallu élaborer par l'évolution, l'adaptation ou par l'imitation.

L'enfant par exempleapprend à marcher quand il comprend ce qu'est un pas et découvre la possibilité de l'enchaîner à un autre.

Cette découverte est uneacquisition personnelle, pas un enseignement.

L'apprentissage d'un savoir est toujours conscient, logique et réfléchi , l'enfant en tantinconscient n'a pas pu apprendre à marché c'est savoir faire naturel qu'il a pu accomplir en plusieurs étapes.

Le savoir devient de plus enplus spontané à mesure que l'habitude se développe.

Le savoir est donc une chose très largement répandue.

Tout être civilisé, humain,dispose et use de nombreux savoirs : marcher, parler, jouer, fabriquer...

Le savoir est coextensif à toute pratique humaine.

Le savoir fairetechnique est une faculté innée acquis dés la naissance qui s'accomplit avec le temps.

Ainsi le savoir-faire n'est que l'adaptation aucirconstances de la vie, c'est une réaction devant un besoin si nous prenons le cas des premiers hommes, c'est pour satisfaire leurs faimsqu'ils ont commencé à chasser. En outre le savoir faire est indissociable du savoir puisque savoir faire c'est savoir ce qu'on fait ce n'est qu'un savoir pratiqué après unebonne compréhension.

le savoir-faire est une maitrise acquise par l'expérience autrement dit c'est un présupposé du savoir qui découled'une réflexion logique, c'est le cas des gaz qu'on arrive à faire grâce à une réaction chimique le CH4(le gaz butane) par exemple, c'estaussi le cas des médicaments qu'on arrive à faire grâce à la connaissance des maladies.

aussi peut-on dire que c'est par la connaissancedes lois de la nature(savoir faire) grâce à l'apprentissage, qu'on a pu construire des avions , des parachutes...(savoir-faire) On peut direque le savoir faire est une application découlant d'une étude réfléchie et approfondie.

Un savoir faire est un une technique né d'une étudethéorique, c'est à dire c'est une pratique de nos connaissances théoriques. En somme on peut dire que le savoir faire est une tactique de la vie qui est naturelle et que nous apprenons à développer avec le temps.C'est aussi une pratique né d'savoir théorique, en d'autres thermes on peut dire que c'est une science appliquée Sujet désiré en échange : peut-il y avoir savoir-faire sans savoir. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles