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Peut-on désirer le mal ?

Publié le 10/12/2009

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La question posée nous amène à se demander si l’être humain est capable ou non de désirer le mal autour de lui, de façon libre et nuisible. Ainsi le problème nous présente une ambiguïté : vouloir exercer le mal, de façon cruelle alors que cette idée semble incompatible, incompréhensible par un être doué de raison. L’ambiguïté de la volonté est aussi soulevée par cette question étrange : peut-on vouloir le mal. Celui-ci est beaucoup montré du doigt dans toutes les sociétés. Il suffit d’allumer la télévision par exemple, pour apprendre qu’il y a eu un meurtre, un attentat quelque part où deux parties en conflit ne savent plus échanger, discuter mais seulement frapper. En cela, cette question représente un enjeu puisque le thème de la mort, nous touche directement.

Mais, de quel mal précis parlons-nous ? Où trouve-t-il son origine ? Quelle est la responsabilité réelle de l’homme dans l’acte du mal ?

Nous regarderons donc dans un premier temps l’identification du mal pour ensuite comprendre la responsabilité de l’homme dans un acte de mal.

« bonheur, un homme ne fera pas de façon volontaire le mal, signe de malheur, de souffrance.

Il irait à l'encontre dece qu'il recherche, le bien être.

Une mauvaise conscience pour avoir fait du mal l'en empêcherait.

Pour Socrate,celui qui fait le mal, fait avant tout une erreur car « nul ne veut le mal volontairement ».

Ce qui signifie qu'il prend lemal pour le bien.

Platon défend aussi l'idée de l'erreur, selon lui, l'homme ne cherche que le bien et est déterminé àl'exercer.

Pourtant, il existe bien un deuxième chemin, une autre possibilité de considérer quelqu'un qui fait le mal :c'est son moyen d'être heureux, la question dérange mais elle est pourtant importante dans ce sujet.

Un hommepeut faire le mal volontairement pour en jouir.

Perversion, horreur, cette idée est repoussante mais pourtant elleexiste.

De nombreux individus l'on prouvé.

Par exemple des meurtres en série pour montrer sa supériorité en réponseà une enfance de soumission et où l'on prend un plaisir grandissant en faisant acte indirect de vengeance.

Même sil'on peut toujours voir une cause non maîtrisée, la mal reste là un plaisir et non un acte dont on a des remords.

L'idée que l'on puisse vouloir le mal librement est maintenant indéfendable puisque nos volontés sont déterminées.Si la liberté n'existe pas , l'homme qui fait le mal n'est pas libre de ses actes même s'il peut en joui.

Mais s'il n'estpas libre, ses responsabilités disparaissent donc et il n'est alors plus jugeable ou condamnable.

Toutefois, touteresponsabilité dans l'acte du mal ne peut être exclue dans toutes les circonstances.

II- La responsabilité de l'homme dans l'acte du mal Nous avons vu jusqu'ici que le mal est déterminé.

Cependant nous sommes forcés de montrer que dans certainscas, il peut être assimilé à un mal volontaire.

Bien que nous parlerons plus du fait qu'il est déterminé, il ne faudra pasl'oublier.

A) Le destin altère notre jugement Le mal involontaire pousse les gens à être hantés par les actes qu'ils ont commis, à s'en vouloir.

Par exemple, lefait d'ôter la vie à quelqu'un est une idée insupportable pour un homme de raison.

Celui qui aura renversémortellement et accidentellement une personne, aura su sa conscience un acte immoral.

En plus du poids de lapeine de l'entourage de la victime, chose insoutenable.

Cependant ce cas de figure n'est pas systématique, tout lemonde n'aurait pas ce sentiment de culpabilité après le mal commis.

Pire encore, certains trouvent des intérêts à lefaire.

C'est ce que nous montre Nietzsche, selon lui nos actions mauvaises tout comme nos bonnes procèdentd'abord de notre propre intérêt.

Par exemple, un trafiquant de drogue, n'hésite pas à mettre en péril la santé desconsommateurs, tout comme la vie de ceux qui travaillent pour lui.

Tout ceci, pour gagner de l'argent de ce mal.

Et,sa conscience ne le pousse pas à arrêter, bien au contraire, preuve qu'il ne se sent pas concerné par le mal dont ilest à l'origine.

Pour d'autres, le mal est même la source de plaisir, quel meilleur exemple que le viol ? Toutes cesformes de maux sont incompréhensibles par la morale, et donc par tout être doué de raison.

C'est un scandaleabominable, bien au-delà du concevable.

Il ne faudra pas un long moment de réflexion pour que tout hommecondamne un acte odieux exercé.

Il est inhumain de concevoir que cet acte est pu être source de bénéfices pourson auteur.

Ca relève trop de l'animalité humaine à notre goût.

On attribue alors cet acte à quelqu'un qui auraitoublié ce qui le distingue de l'animal : la réflexion, la pensée, la morale.

Ce visage inhumain de l'homme, nous pousseà penser que le mal moral dont certains tire avantages est assimilable à un mal volontaire.

B) Le désir remplaçant la volonté Bien que le mal soit déterminé, la responsabilité humaine ne peut pas être totalement supprimée.

Certains facteursdéterminants ne sont donc pas recevables et compréhensibles lors du jugement de l'acte.

Il nous faut bien admettreque certains hommes, bien que doués de raison, peuvent faire le mal de façon plaisante.

Et, dans ces conditions,nous sommes obligés de les condamner.

Bien que leurs actes ne soient pas complètement libres, ils sont au moinsdésirés et en cela on ne peut l'accepter.Lorsque dans un tribunal, un accusé condamné pour meurtre a l'occasion de prendre la parole, il y a bien uncomportement qui mérite notre attention pour notre problème.

En effet, lorsque celui-ci n'adresse aucun mot decompassion ou d'excuse pour la famille, il est aisé de prendre cela pour du désintérêt ou un manque de regret.

Il estdonc ici envisageable qu'un individu est eu plaisir à exercer le mal.. »

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