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Peut-on être consciemment ce que nous sommes ?

Publié le 25/04/2015

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El Ouasqi Mohamed Texte 1 Les instances de la croix sont comme les croix qui «  dressées aux bifurcations, indiquent et signalent la séparation des chemins ». Autrement dit, il s'agit d'une méthode expérimentale permettant de déduire entre deux hypothèses opposées , laquelle est la bonne. Car en réfutant l'une, l'autre est vrai. Bacon prend, ici pour exemple « le poids ou la gravité ». Les hypothèses exposées sont les suivantes : la première étant que les objets massiques sont par essence attirés par la terre car c'est leur point d'origine. La seconde est que cet objet est attiré par la masse corporelle de la Terre selon une force magnétique. Ici, seule l'hypothèse deux peut être éprouvée car elle tient de la physique naturelle et la première n'a d'intérêt que si le lieu de l'expérience est autre que la Terre. En effet, selon Bacon, si l'hypothèse 2 est vraie alors plus un objet est loin du centre terrestre plus son déplacement est lent et inversement. Il est donc pertinent d'avoir placé deux horloges à balance identiques à deux altitudes différentes ( ex : dans une mine/sur une haute colline ) afin d'observer si la cadence d'aller-retour est plus ou moins longue. Si, le mouvement est plus rapide en profondeur qu'en hauteur alors l'hypothèse est validée. Cette méthode voit se pertinence dans le fait qu'elle puisse attacher le théorique au pratique si l'une des hypothèses est vérifiable. Toutefois cela n'est pas toujours le cas. En effet, la connaissance de l'Homme sera toujours limité par l'inconnu et lors d'un dilemme dont les deux hypothèses ne sont qu'abstraites ( ex :la gravité quantique), il est impossible de vérifier l'une ou l'autre. En reprenant la métaphore de Bacon il est possible d'accéder au croisement et de percevoir le panneaux de signalisation mais la route est impraticable. D'autre part, cette méthode n'est utilisable que si le phénomène n'est régit que par une règle. Si les variables de ce phénomène sont multiples, la réflexion serait sans fin et inéprouvable matériellement car le résultat de tel hypothèse dépend d'une autre qui elle même dépend de la première qui ne garantissent pas une concordance avec la réalité. Texte 2 L'opinion com...

« Texte 2 L'opinion communément admise quant à la méthode expérimentale est qu'un phénomène peut être tester par une seule hypothèse.

Autrement dit, que la Physique est vu non pas comme un système complexe par ses multiples rouages, mais un objet isolé dont les actions ne sont du qu'à une unique variable. Duhem apporte une critique quant à la méthode déductive de Bacon.

En effet, ce dernier affirme que les instances de la croix ne rendent pas compte de la réalité Physique car Bacon en éprouvant une hypothèse seule admet pouvoir dire si elle est vraie ou fausse et l'exposer comme vérité intangible.

Duhem voit la Physique comme un mécanisme complexe, à la manière d'une montre, dont le résultat ( donner l'heure) n'est possible que par des suites réactionnelles mécaniques dont les pièces seules n'ont pas d’intérêt.

Il affirme donc que tout phénomène physique est du non pas à une variable mais à un bien grand nombre.

Ainsi, pour aboutir à la solution y est nécessaire d'exposer une suite d'hypothèses pouvant être vérifiées ensembles.

Si le résultat obtenu à la suite de l’expérience n'est pas celui obtenu théoriquement cela impliquerait qu'une ou plusieurs hypothèses soient fausse.

Il est donc nécessaire de procéder à la même expérience en modifiant telle ou telle hypothèse. Par conséquent la confrontation entre deux hypothèses opposées dont une seule sera éprouvée ne suffit plus à affirmer qu'elle soit vraie. Comme l'affirme Descarte, le monde effectif est régit par une succession potentiellement infinie de variables.

Ainsi, le monde pourrai être théoriser et objectiver rendant la méthode scientifique préconisée par Duhem applicable à tous domaines même à l'Humain (d'où la présence dans les société de métier tels que psychologue, psychiatre...). Texte 3 Selon Duhem une expérience de Physique est divisée en deux étapes.

La première étant « l'observation » que tout individu peut réaliser en prêtant attention au phénomène ayant lieu au cours de l'expérience.

La seconde est l'« interprétation » qui contrairement à l'observation nécessite une connaissance des fondements relatifs au sujet traité par l'expérience. En fin de texte, de manière toute à fait formelle, il donne la définition d'une expérience de Physique.

Toutefois, il apporte une information supplémentaire quant à l'importance de chaque étape.

En effet, il est à noter que « interprétation » est écrit en lettre capitale.

Duhem témoigne donc de l'importance capitale de la connaissance car elle peut se substituer aux données recueillies au cours de l'observation par des « théories admises par l'observateur », prenons pour exemples le calcule de trajectoire.

Un individu lambda, sans connaissance de Physique, réaliserait une expérience afin de savoir la courbe et le point de chute d'une balle lancée par une raquette de force 13N alors qu'un professeur emploierait des calcules de dérivés, de forces etc ..

afin de trouver avec exactitude le point de chute. Toutefois la partie Observation est nécessaire lorsque la connaissance experte ne l'est plus notamment par l'étude d'un domaine de recherche qui lui est inconnu. D'autre part, la partie Observation peut laisser place à des erreurs systématiques ou aléatoires pouvant être commis par l'opérateur ou les instruments de mesure utilisés.

C'est pourquoi selon Duhem cette partie reste des plus incertaines quant à son exactitude.

Ainsi, il prône l'utilisation de la connaissance avant même l'interprétation afin de disposer de données pertinentes et non aberrantes. »

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