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PEUT-ON ETRE HEUREUX DANS LA SOLITUDE ?

Publié le 21/10/2022

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« ‘‘La vie c’est une solitude qui chaque jour s’alimente d’autrui’’.

A travers cette citation, Sonia Lahsaini affirme que chacun est seul durant toute sa vie, face à ses propres choix, ses décisions, ses épreuves, ses souffrances mais l’Homme a besoin et s’entoure naturellement d'autrui pour l’aider à avancer dans sa vie. Mais qu'appelle-t-on solitude? La solitude, du latin solus signifiant « seul » est l'état, ponctuel ou durable, plus ou moins choisi ou subi, d'un individu qui n’est engagé dans aucun rapport avec autrui. En effet, la solitude est très différente, selon qu’elle soit choisie ou subie.

Un individu peut choisir la solitude temporairement pour s'éloigner des problèmes interpersonnels ou avoir le temps de développer des activités créatives, intellectuelles et spirituelles.

La solitude dans ce cas est donc une situation estimée et souhaitée.

En revanche, la situation subie par une solitude perpétuelle et intense peut être très douloureuse.

Elle peut amener un individu à développer des maladies mentales, un repli sur lui même et sur la société pouvant lui créer des peurs et ainsi l’entraîner dans un cercle vicieux. La solitude peut être perçue comme état heureux lorsqu'elle est choisie.

Mais ‘‘Malheur à l'Homme seul’’ dit la bible, car ‘‘lorsqu'il sera tombé, il n'y aura personne pour le relever’’.

La notion d’un état heureux met en avant un individu qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort et en l’occurrence ici par son propre choix. Ainsi, il convient de nous interroger sur nos relations avec autrui et leurs conséquences sur notre bonheur.

L’interaction est-elle une condition nécessaire, indispensable à l’accomplissement d’un individu? Tout d’abord, nous nous intéresserons aux relations sociales nécessaires et obligées depuis l’enfance.

Puis, nous essayerons de montrer que se connaître soi-même et naviguer entre solitude et relations est primordial.

Enfin, nous verrons qu’un individu peut s’accomplir dans la solitude s’il le choisit. Les échanges entre nous et nos pairs sont nombreux et commencent dès la naissance avec nos parents présents pour nous éveiller et nous guider tout au long de notre vie.

La famille donne un cadre de vie et un support sur lequel se référer pour notre construction personnelle.

L’enfant va alors se construire autour de sa famille proche par mimétisme et ainsi grandir entouré avec une impression de repères et protection.

Les institutions, telles que l’école qui favorise l’apprentissage en groupe tout en prônant l’individualisme, obligent d’une certaine manière l’enfant à communiquer avec ses camarades et à se socialiser.

Il se verra travailler, apprendre, grandir ou encore jouer avec des personnes de son âge et donc interagir.

Dans ce cadre, il créera des liens amicaux avec des personnes partageant des sens et intérêts communs.

L’âge évoluant, la personne se verra construire de nouveaux liens amicaux, tout en gardant sa famille et en grandissant partagera de plus en plus d’intérêts et de discussions.

Ces personnes lui apporteront des nouvelles choses puisque grâce aux autres, nous nous construisons nous même.

Le travail est aussi source de relations, tout comme les loisirs et chaque expérience de vie qu’un être rencontrera.

Notre société est faite d’interactions, l’être humain y est ainsi confronté.

Se construire entièrement seul est difficile voir même impossible puisque pour être intégrer dans une société, il faut apprendre comprendre et appliquer des lois, des règles, des conventions, des principes pour permettre une vie en collectivité.

En cherchant une organisation sociétale, d’un groupe d’humain, Rousseau montre dans son ouvrage Du Contrat Social, que les individus vivent ensemble et renoncent en quelque sorte à leur solitude pour privilégier le bien et l’harmonie entre tous.

Rousseau théorise l’organisation de la société parce que pour lui, l’individu humain n’est pas destiné à vivre seul. D’autre part, pour le philosophe humaniste Natanson, le sentiment de solitude n’est pas une anomalie névrotique, il est inhérent à la condition humaine, il dit : « Si je me sens seul dans la foule, c’est que je la perçois comme une unité compacte dont je ne fais pas partie.

Chaque être vivant vit son expérience de façon séparée, singulière.» Un paradoxe assez intéressant existe dans notre société et plus précisément nos villes.

De plus en plus de personnes.... »

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