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Peut-on faire confiance aux medias ?

Publié le 27/02/2008

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Et ce sont eux, journaliste ou particuliers dans le cas d'internet, qui diffusent les informations. ·        C'est là que la question de la confiance s'installe. Quelle information nous est donnée par les médias : est ce une connaissance que l'on peut prendre immédiatement comme valide ou au contraire, faut-il nous en méfier ? ·        Et les médias ne sont-ils pas aussi une médiation entre nous et l'événement : ils disent ce qui a eu lieu, mais que transmettent-ils : l'information ou leur opinion ? L'information est-elle brute ou déjà travaillée, analysée choisie ? La question de la confiance aux médias se pose donc avec justice, et il nous faut tenter de comprendre ce qu'est le média, au fond, pour pouvoir tenter d'y apporter une réponse. Problématisation. Le monde actuel est un monde emplit de médias. Nous vivons dans l'information rapide et quasi instantanée. Mais sommes-nous sûr de ce que nous apprenons ?
 
Le monde actuel est un monde emplit de médias. Nous vivons dans l’information rapide et quasi instantanée. Mais sommes-nous sûr de ce que nous apprenons ? Qui nous dit que les informations relayées par les médias sont valables ? Peut-on faire confiance aux médias ? Les médias ne nous font pas vraiment connaitre, ils nous informent sur ce qui est arrivé, mais ne nous permettent pas de juger : ne juge-t-ils pas a notre place ? Pourtant les médias sont variés, ne nous est-il pas possible de voir l’information brute parmi leur nombre ? Faire confiance aux médias, ne serais ce pas une erreur de jugement ?
 


« Proposition de plan. 1.

Les médias informent sur les sujets de leur choix : ne jugent-ils pas à notre place ? · Les médias nous informent sur des événements dont nous ne faisons pas directement l'expérience.

Nous en avons donc l'information par eux, mais pas la possibilité de les juger autrementque par le prisme médiatique. · Le problème qui se pose, c'est que si l'on accorde sa confiance aux médias, nous risquons de les laisser porter un jugement à notre place : l'information qu'ils nous présentent n'étant jamais brute. · Que l'on imagine assister à un accident de la route par exemple : pour peu que la personne qui vit cet accident soit connue, les médias en feront un report peut-être légèrement différent de ce quenous avons pu, nous, constater. · Si nous n'assistons pas à l'événement, c'est ce que les médias en dirons qui aura valeur de vérité. Leur faire confiance est donc un risque de perdre sa capacité d'analyse. · Aussi, la confiance accordée aux médias serait une mise en danger de nos jugements.

Nous ne devrions donc pas faire confiance aux médias, en ce seul sens que l'information qu'ils nous donnentn'est guère objective. 2.

Les médias ne sont-ils pas suffisamment variés pour que nous puissions leur faire confiance lorsque al même information est présente partout ? · Pourtant, les médias sont notre seul point d'information.

Nous en pouvons connaître le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui sans les médias.

Et il faut bien s'accorder pour dire que nousfaisons tout de même, en pratique, confiance aux médias. · Les médias sont des vecteurs d'informations que nous en pouvons, ni certainement ne voulons nier : en effet, quels homme sauront, autant que nous, pu parvenir à une telle connaissance de cequi se produit dans le monde ? · Les médias ont une fonction.

Le fait qu'ils la remplissent peut suffire à leur accorder notre confiance.

Nous avons dit, tout à l'heure, que le médias informait sur une expérience que l'homme nevivait pas.

Mais c'est un témoignage, avant tout. · Aussi, il est tout à fait possible de faire confiance aux médias.

Mais alors, si on peut leur faire confiance, mais que l'on ne doit pas le faire, que dire ? Nous sommes en pleine contradiction vis-à-visdes médias. 3.

Accorder sa confiance aux médias, n'est-ce pas un abandon de notre propre capacité à porter un jugement ? · Le problème des médias, ce serais de penser que l'on peut tranquillement attendre l'information de leur part.

Nous avons affirmé le danger qu'il y avait à les laisser juger à notre place, tout enaccordant le fait que nous leur faisions confiance quand à l'information qu'ils nous donnaient. · Les médias sont un merveilleux outils, mais en même temps un outil qui doit sans cesse être contrôlé, observé.

Nous devons analyser ce que l'on donne comme informations.

Nous avons pu voirque la communication était déjà un jugement de porté sur l'information elle-même .En ce sens, lesmédias nous donnent des opinions. · A ces opinions, nous en pouvons nous fier.

Mais pour autant, l'information elle-même est valable. Si nous conservons notre capacité de jugement, nous pouvons alors continuer à nous fier aux médias,puisqu'alors nous sommes encore capables de juger objectivement des informations qu'ils nousdonnent. · C'est là tout le paradoxe des médias : une trop forte utilisation une écoute complaisante finis par nous mener à la méfiance, alors que la conservation de notre capacité de juger ce que l'on dit, qu'ils'agisse de médias comme de simples témoins, permet de conserver la confiance que l'on peut leurporter.. »

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