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«Peut-on tout dire ?»

Publié le 02/11/2012

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 Le langage nous permet-il de tout dire ? Il y a dire, et dire. Le langage et la langue humaine, aide l'homme à exprimer, décrire ses ressentis de sa propre vie, et de son propore point de vue. Mais, l'homme dans toute sa complexité que chacun connait, l'homme qui lui même ne se comprends parfois pas, peut-il dire et exprimer ses sentiments sans que le langage ne transforme son expression ? Ainsi, on a l’impression parfois que les mots n'épuisent pas complètement une chose que l'on cherche à décrire à quelqu'un qui ne la voit pas comme par exemple un beau coucher de soleil ou à un sentiment que des mots trop convenus ne parviennent pas à restituer. Est-ce que finalement, ceux qui écoutent, perçoivent les paroles et leurs significations comme celui qui s'exprime voulait le faire comprendre ? Le langage est alors un instrument destiné à traduire la pensée, il semble impossible de parler pour ne rien dire. En effet, le langage dit toujours quelque chose. On note alors qu'une différence se fait et se dit entre paroles et pensées. L'expression «Ce n'est pas ce que j'ai voulus dire« nous prouve tout bonnement...

« paroles.

En ce sens, l'homme peut tout exprimer.

Puisqu'il va au travers de sa pensé, il est capable de dire ce qu'il ne pense pas.

Le mensonge est aussi parfois admiré, comme illustration nous utiliserons la légende de «l'enfant au renard» qui fait l'éloge de l'éducation Spartiate: «Les enfants [spartiates] prennent le vol tellement au sérieux que l'un d'entre eux, dit-on, qui avait dérobé un renardeau et le cachait dans son manteau, se laissa, pour ne pas être pris, déchirer le ventre par les griffes et les dents de l'animal sans broncher : il en mourut.» Ici, Plutarque rapporte le fait que les spartiates, sont forts et courageux même dans l'agonie.

Mais il faut alors différencier légende et vérité.

On fustige le menteur, est-ce véritablement sur lui qu’il faut s’interroger ? Ne faut il pas se poser des questions plus tôt sur le vraie ? Pourquoi j’accepte que l’on me mente ? Il ne faut pas oublier que le menteur a besoin de quelqu’un pour le croire.

Si tel n’est pas le cas, celui-ci n’a plus de raison d’être.

Il suffirait de se rééduquer, de réapprendre à communiquer pour que l’autre puisse entendre ce qui est exprimé dans le mensonge.

Les relations avec autrui s’en trouveraient améliorées.

Le mensonge n’est pas la négation d’une vérité mais l’expression de réalitées propres à l'homme et à autrui.

Le mensonge n’existe que parce qu’il y a des gens qui sont prêts à croire au mensonge, à transformer ce qui est mensonge en réalité.

Pour l’enfant qui a fait une bêtise, la peur d’être puni l'ammène à mentir.

Il exprime alors un aveu indirect de sa faute et la peur des conséquences de celle-ci.

Le parent lui va prendre le mensonge au premier degré comme une négation de la vérité et va donc justifier sa peur : la punition qui dans ces cas là devient double : la bêtise et le mensonge.

En ce sens, le mensange n'est qu'un moyen de communication pour se proteger.

Aussi, contrairement aux animaux, l'homme doté de la faculté d’exprimer sa pensées à travers un langage acquis grâce à son éducation.

L’homme est le seul être vivant capable de parler, car il est le seul à pouvoir et savoir penser («Et seul parmi les animaux l'homme est doué de parole» Aristote).

S’il possède cette faculté de parole c’est bien pour dire les choses.

L’homme est un être de parole.

Grâce à nos mots, au langage que l’on nous enseigne, que l'on sait, que l'on développe nous pouvons nommer toute chose, donc la définir.

Nous sommes alors en mesure de dire ce que nous voyons et pensons.

Nous communiquons nos idées et c’est là la différence, le fossé fondamentale qui nous sépare des animaux.

Si nous communiquons c’est que nous vivons dans une société et que grâce à elle nous développons cette faculté à fin d’exister au sein du groupe.

Nous partageons ce que nous sommes car dire c’est transmettre. Notre parole est unique, nous nous servons de la langue pour la créer.

La poésie, les figures de styles… tout cela joue avec les mots pour exprimer des émotions que l’on ne parvient pas forecement à expliciter ou à. »

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