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Peut-on tout dire ?

Publié le 17/02/2013

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Version:1.0 StartHTML:0000000167 EndHTML:0000031670 StartFragment:0000000532 EndFragment:0000031654 Dissertation de philosophie: Peut-on tout dire ?   Il semblerait qu'il soit possible de tout dire, car chaque être ressent en lui un besoin de s'exprimer qui est rendu possible grâce au langage. Le langage utilise une infinité de mots afin de retranscrire nos pensées et nos sentiments. C'est une faculté naturelle que l'homme possède qui lui permet de communiquer avec autrui et de faire passer un message, une idée. Par exemple, lorsqu'un désaccord survient entre deux ou plusieurs personnes, notamment lors d'un débat, on a la possibilité d'exprimer son opinion, de réfuter celle d'autrui et de manifester par la parole son mécontentement. Ainsi, le langage est un outil social qui instaure un besoin de partages. Pourtant, le langage limite parfois notre capacité d'expression. En effet, il arrive que l'on soit contraint de retenir ses paroles en dépit de notre bon vouloir. Lorsqu'on tient des propos racistes à l'égard d'une communauté de personnes, il est mal vu et imprudent de tenir ces propos en public parce que cela peut blesser et heurter la sensibilité d'autrui. Ainsi, il n'est pas socialement convenable et prudent d'exprimer la totalité de nos pensées. Est-il judicieux de tout dire et sommes nous seulement capables de pouvoir tout dire ? On étudiera d'abord si il est permis de tout dire; et on se demandera ensuite si nous sommes aptes à tout exprimer. Puis on s'attachera plus particulièrement à une expression particulière de nos pensées.     La liberté d'expression est le pilier de notre démocratie car elle est avant-tout commune à tous, et se retrouve dans la majeure partie des états modernes, républicains et démocratiques. En apparence cette liberté désigne le fait de ne jamais être contraint de ne pas pouvoir dire ce que l'on pense: c'est le propre de la liberté d'expression, ainsi que de la liberté de culte et de la liberté d'opinion. Grâce à cela on peut en conclure que chacun peut s'exprimer librement sans craindre d'être persécuté par autrui ou puni par l'état. Néanmoins, le langage impose des limites qu'il faut connaître et savoir maîtriser. Par exemple, on ne peut utiliser de propos racistes librement et publiquement car cela néglige les valeurs de respect, et de politesse essentielles à notre société. Les propos discriminants et humiliants incitant à la haine raciale peuvent blesser et provoquer la colère de la personne qui les subit. Si une insulte de type raciste conduit à un conflit qui n'est plus d'ordre verbal, il semble que la loi se doit d'intervenir et d'émettre des sanctions judiciaires. Cela est effectué dans la mesure de dissuader l'Homme de manquer de respect à autrui. La loi n'interdit pas nos paroles, elle les limite afin de préserver la stabilité de la société. Mais, est ce toujours légitime que la loi limite ainsi notre liberté d'expression ? Il est vrai que parfois une opinion peut traduire un acte. Comme dans l'exemple précédent, les idéologies et propos racistes se retrouvent souvent dans certaines actions de la vie courante. Lorsqu'un directeur d'entreprise est à la recherche d'un nouvel employé, le fait de refuser d'embaucher une personne en raison de sa couleur de peau ou de ses convictions religieuses n'est pas légal, et cela doit être puni par la loi. Il est donc essentiel d'établir une différence bien distincte entre acte et opinion. Spinoza effectue cette distinction: il faut certes obéir à la loi commune car si tout le monde agissait selon son bon vouloir, les hommes ne pourraient pas vivre en paix. Spinoza admet que la parole bien souvent peut devenir un acte inacceptable comme la manipulation, la haine de l'autre et les calomnies. Toute parole ne doit pas être autorisée, mais on peut s'exprimer si nos paroles sont rationnelles: « J'ai le droit de parler tant que ma parole est guidée par ma raison « De ce fait, exprimer par exemple une opinion qui va à l'encontre de la religion d'autrui n'est pas punissable. Publier dans un journal ou sur un site internet son opinion au sujet d'une quelconque religion n'est pas un acte impardonnable, contrairement aux moqueries publiques visant à humilier la foi d'autrui. C'est d'ailleurs une idée défendue par la majorité des réseaux sociaux de favoriser la liberté d'opinion absolue. Exprimer que l'on ne soit pas croyant dans une religion et qu'on y expose les raisons est une chose vraiment différente, du fait d'empêcher totalement le culte d'une religion. Savoir respecter la religion d'autrui n'implique pas d'être en accord avec la religion en question, mais cela instaure la question de la tolérance. Donc, défendre son opinion même si elle est discriminante, reste légitime. Toutefois cela peut devenir illégal à partir du moment où un acte discriminant s'en suit. Sur le plan juridique et moral, le langage ne peut donc pas tout dire, mais dans ce cas là l'utilisation du mensonge est-elle autorisée ? D'après l'opinion commune le mensonge pose un important problème moral, et est à bannir car il est le reflet de déceptions et de promesses non tenues. Pour Kant, il est préférable de ne pas mentir: « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle «. Kant montre que, si la « maxime de mon action « doit pouvoir être universalisée sans aucune contradiction, alors le mensonge est un acte immoral : car, si toute parole était mensongère, le langage humain perdrait l'intégra...

« d'expression, ainsi que de la liberté de culte et de la liberté d'opinion.

Grâce à cela on peut en conclure que chacun peut s'exprimer librement sans craindre d'être persécuté par autrui ou puni par l'état.

Néanmoins, le langage impose des limites qu'il faut connaître et savoir maîtriser.

Par exemple, on ne peut utiliser de propos racistes librement et publiquement car cela néglige les valeurs de respect, et de politesse essentielles à notre société.

Les propos discriminants et humiliants incitant à la haine raciale peuvent blesser et provoquer la colère de la personne qui les subit.

Si une insulte de type raciste conduit à un conflit qui n'est plus d'ordre verbal, il semble que la loi se doit d'intervenir et d'émettre des sanctions judiciaires.

Cela est effectué dans la mesure de dissuader l'Homme de manquer de respect à autrui.

La loi n'interdit pas nos paroles, elle les limite afin de préserver la stabilité de la société.

Mais, est ce toujours légitime que la loi limite ainsi notre liberté d'expression ? Il est vrai que parfois une opinion peut traduire un acte.

Comme dans l'exemple précédent, les idéologies et propos racistes se retrouvent souvent dans certaines actions de la vie courante.

Lorsqu'un directeur d'entreprise est à la recherche d'un nouvel employé, le fait de refuser d'embaucher une personne en raison de sa couleur de peau ou de ses convictions religieuses n'est pas légal, et cela doit être puni par la loi.

Il est donc essentiel d'établir une différence bien distincte entre acte et opinion.

Spinoza effectue cette distinction: il faut certes obéir à la loi commune car si tout le monde agissait selon son bon vouloir, les hommes ne pourraient pas vivre en paix.

Spinoza admet que la parole bien souvent peut devenir un acte inacceptable comme la manipulation, la haine de l'autre et les calomnies.

Toute parole ne doit pas être autorisée, mais on peut s'exprimer si nos paroles sont rationnelles: « J'ai le droit de parler tant que ma parole est guidée par ma raison » De ce fait, exprimer par exemple une opinion qui va à l'encontre de la religion d'autrui n'est pas punissable.

Publier dans un journal ou sur un site internet son opinion au sujet d'une quelconque religion n'est pas un acte impardonnable, contrairement aux moqueries publiques visant à humilier la foi d'autrui.

C'est d'ailleurs une idée défendue par la majorité des réseaux sociaux de favoriser la liberté d'opinion absolue.

Exprimer que l'on ne soit pas croyant dans une religion et qu'on y expose les raisons est une chose vraiment différente, du fait d'empêcher totalement le culte d'une religion.

Savoir respecter la religion d'autrui n'implique pas d'être en accord avec la religion en question, mais cela instaure la question de la tolérance.

Donc, défendre son opinion même si elle est discriminante, reste légitime.

Toutefois cela peut. »

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