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PIERRE EMMANUEL

Publié le 03/09/2012

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Ce n'est pas Emmanuel qui a changé. C'est moi. Et je le dis sans la moindre gêne. Je n'avais pas pu lire jusqu'au bout le Tombeau d'Orphée; j'ai lu au moins trois fois Babel. Admiré-je pour autant ce que j'ai brûlé? Non : ce n'est pas tout à fait cela. Encore aujourd'hui m'agace le verbalisme inouï dans lequel s'embourbe souvent le poète et dont il jette- partout les éclaboussures-; encore aujourd'hui, m'apparaissent- comme des « trucs « indignes de la poésie les articulations de sa prosodie, de son style ; encore auJourd'hui, m'épouvante qu'un poète ne croie pouvoir faire oeuvre poétique qu'il ne se fasse du même coup historien, exégète, satiriste, redresseur de torts et prophète. Et pourtant...

 

« 166 dialectique qu'Apollinaire a~ait été l'un des premiers à arracher de la main du poète, s'accommoder de cette « poésie-expression de l'esprit » à laquelle Tri. »

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