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Popper (sir Karl Raimund)

Publié le 05/04/2019

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Popper (sir Karl Raimund)

 

Philosophe britannique d'origine autrichienne

 

* 28.7.1902, Vienne + 17.9.1994, Londres Contraint de quitter l'Autriche à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Popper enseigne d'abord en Nouvelle-Zélande jusqu'en 1945, puis à Londres où il occupe une chaire de logique et d'épistémologie de 1945 à 1969. Fondateur et principal représentant du rationalisme critique, il défend tout au long de son oeuvre une idée centrale : la vérité scientifique procède par essais, erreurs et réfutations. Idée qu'il développe dans \"La Logique de la découverte scientifique\" (1934) et \"Conjectures et réfutations\" (1963). Selon lui, la science constitue moins un système qu'une \"quête inachevée\" de la connaissance objective. La seconde dimension de son oeuvre est politique. Dans \"La Société ouverte et ses ennemis\" (1945), il analyse la philosophie de la domination de Platon et élabore une critique fondamentale des idéologies socialistes et des régimes totalitaires. Dans \"Misère de l'historicisme\" (1956), il dénonce les théories qui prétendent donner aux évolutions historiques une apparence régulière ou inévitable. Opposé à l'idée selon laquelle le savoir et le progrès historique seraient prévisibles et planifiables, Popper conteste la légitimité des innovations révolutionnaires et plaide pour des réformes sociales progressives.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Popper, sir Karl Raimund - philosophie. Popper, sir Karl Raimund (1902-1994), philosophe des sciences britannique d'origine autrichienne, célèbre par sa théorie de la méthode scientifique et sa critique du déterminisme historique. Popper naquit à Vienne, où il étudia les mathématiques, la physique et la philosophie.

Il obtint un doctorat de philosophie de l'université de Vienne en 1928.

Il fut proche du cercle de Vienne ( voir positivisme), tout en critiquant certaines thèses centrales de ce mouvement.

Il enseigna à l'université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande, de 1937 à 1945, puis à l'université de Londres.

Il mourut le 17 septembre 1994. La contribution la plus importante de Popper à la philosophie des sciences fut sa définition de la méthode scientifique.

Dans la Logique de la découverte scientifique (1959), il s'opposa à l'idée que l'induction soit la méthode qui préside à la constitution de la science.

Selon lui, l'induction ne permet ni la découverte ni la confirmation des hypothèses scientifiques.

Il soutient que ces dernières ne sont pas formées inductivement, c'est-à-dire à partir de l'observation de régularités, mais sont le fruit de l'imagination créatrice du scientifique.

De plus, l'accumulation d'énoncés d'observations particuliers ne suffit jamais à justifier un énoncé général, et les hypothèses scientifiques sont des énoncés généraux. Selon Popper, les hypothèses scientifiques sont testées déductivement : on dérive d'elles des énoncés singuliers testables empiriquement.

Si le test est négatif, l'hypothèse elle-même est réfutée.

Popper soutient que l'activité scientifique consiste à tenter de falsifier des hypothèses.

Si une hypothèse résiste à cette entreprise, elle peut être provisoirement acceptée.

Mais aucune théorie scientifique ne saurait être établie définitivement.

La falsifiabilité des énoncés scientifiques est le critère qui permet de distinguer les sciences de ce que Popper appelle les « pseudo-sciences ».

Les énoncés de ces dernières disciplines sont vagues et disent peu de choses sur le monde.

De ce fait, il est toujours possible de les rendre compatibles avec des faits contradictoires.

Les exemples de pseudo-sciences les plus marquants du XXe siècle sont, selon Popper, la psychanalyse et le marxisme. Dans la Société ouverte et ses ennemis (1945) et dans Misère de l'historicisme (1944-1945), Popper donne des arguments contre l'historicisme, position qui consiste à soutenir qu'il existe des lois générales du développement historique.

Ceci aurait pour conséquence l'idée que les événements sont inéluctables et prédictibles.

Il procède à la critique de cette théorie à travers l'examen de la pensée de Platon, de Hegel et de Karl Marx, et dénonce les implications totalitaires de la théorie politique historiciste, qu'il considère dangereuse pour la démocratie. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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