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Pour être moral, suffit-il d'avoir le courage de rester d'accord avec soi-même ?

Publié le 27/02/2008

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Mais il n'en est pas moins vrai qu'un système de morale n'est constitué qu'une fois les prescriptions particulières rattachées à quelque principe général qui les justifie. b) Cependant, la morale ne se réduit pas à une logique, de la conduite. Le logicien se borne, en effet, à tirer de propositions données les conséquences qui en découlent; logique dit seulement cohérence, et un système peut être cohérent sans correspondre à rien de réel. C'est au contraire une obligation réelle que prétend établir le moraliste; aussi son principal rôle n'est pas 'tant de déduire d'un principe donné les conséquences qui en découlent que d'établir ce principe lui-même et un principe qui s'impose à tout être qui pense. La logique est l'art d'organiser des systèmes hypothético-déductifs, comme sont les mathématiques. La morale au contraire, si elle comporte des déductions, pose à la base une affirmation catégorique. Sans doute, s'il est logique, le moraliste n'acceptera comme base de sa morale qu'un principe certain. Mais si la vérification de la certitude des propositions scientifiques dépend de la pure intelligence, seul instrument de la logique, il n'en est pas de même des propositions d'ordre moral : elles portent sur des valeurs et non sur des réalités et l'esprit qui se maintient au niveau de la stricte logique ne parviendra pas à les reconnaître. B. On appelle aussi « morale » une vie conforme à la règle des moeurs.

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