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Pourquoi refoule-t-on ?

Publié le 06/10/2018

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a. Objet du refoulement

 

Ce qui fait l’objet d’un refoulement est essentiellement la pulsion sexuelle, appelée par Freud « libido ». Il ne s’agit pas du désir de l’acte sexuel en lui-même, mais de l’énergie pulsionnelle principale ayant pour but le plaisir. Le plaisir peut prendre plusieurs formes, s’appliquer à plusieurs « objets », autrement dit la libido est plastique et malléable, mais son principe reste le plaisir d’ordre sexuel. Freud établit en fait ni lien nécessaire et structurel entre plaisir et sexualité, d’où l’extension très grande du sens de ce dernier terme.

« 0 Pulsion : Instinct ou dêslr ? terme est d'usage récent.

Il désigne pour Freud une poussée irrépressible d'énergie constante, dont la source est somatique, dont est de se satisfaire l'arrêt de la tension manifesté, ce qui la de l'instinct.

Mais c'est-à-dire ce par quoi elle obtient satisfact ion, ne lui est pas naturell ement déterminé ni progra mmé.

Cela la ren d donc plus proche du désir sur ce point.

b.

Les motifs du refoul ement Il s sont de deu x or dres, souve nt dépendan ts l'un de l'autre.

Soit la pul sion se man ifeste d'une façon si forte et si intense qu'elle est jug ée excess ive pour l'équilibr e interne du psy chisme, soit elle est d'une nature jug ée dang ereuse par rappor t aux exi gences de la réalité.

Dans les deu x cas, la cen­ sur e procède à une sorte d'oubli délibéré.

Mais c'est à un niveau inconscient du psy chisme que s'op ère ce refouleme nt.

Comment refoule-t-o n ? a.

La per ver sion originelle 0 O La libido s'exerce dès la prime enfance, et sans aucune barrière, sans tabou ni dégoût à l'ég ard de quoi que ce soit.

Cela corres pond à la défini tion de la per version.

Dans l'évol ution de sa libido, l'enf ant est un «pe rvers polymorphe », c'est -à-dir e qu elqu'un dont la per version pr end plusie urs fo rmes.

C'est l'éducati on qui lui fait acq uérir les limites morales et com porteme ntales de la sexu alité dite « normale ».

Mais nous avons tous été et resto ns en partie porteur s de per versions, sachant que ce terme n'a aucune conno­ tation morale pour Freud.

b.

La pha se nar cissique To ut plaisir d'ordre sexu el se sati sfait d'abor d en se gref fant sur des fonctions cor­ porelles élémentair es, la succion et l'alim entation, l'excré tion : stades buccal et anal.

Le stade génital inter vient quand le plaisir sexuel prend pour objet les orga­ nes sexu els eux-mêmes, dans la mastur bation.

To utes ces étapes s'appliquent de façon narcissique sur le corps de l'enf ant lui­ même.

Chaque passage à une étape nouvelle suppose un renoncement à une sour ce de plaisir déjà forte ment ancr ée.

Cela ne va pas sans mal, ni sans séquelle.

c.

La pha se œd ipienne Cela correspond à un moment crucial de l'évo lution de la libido, entre trois et cinq ans, qui va structurer en partie, selon les psychanal ystes, la perso nnalité et l'orie ntation sexuelle.

Freud s'es t ser vi de la my thologie grecque pour le dénom­ mer : comp lexe d'Œ dipe.

Le schéma le plus simple est le su iva nt: le parent de sexe op posé se tro uve investi de l'éner gie libidinal e de l'enf ant, pour qui la dif fére nce. »

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