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Qu'aime t on dans l'amour?

Publié le 08/03/2005

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amour
A présent nous voyons dans un miroir et de façon confuse, mais alors, ce sera face à face. A présent ma connaissance est limitée, alors je connaîtrai comme je suis connu. Maintenant donc ces trois là demeurent , la Foi, l'Espérance et l'Amour, mais l'Amour est le plus grand. » Ici l'amour apparaît comme altruiste à l'état pur. L'amour devient ainsi proche du sacrifice. Il est à l'image de ce que les Catholiques appellent l'amour divin - amour du créateur vis-à-vis de ses créatures.  « Vous avez entendu qu'il a été dit : " Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi " Eh bien moi je vous dis aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, priez pour vos persécuteurs " (Evangile de St Matthieu Chapitre 5 verset 43 à 44) C'est ainsi que Jesus Christ, Dieu fait homme se sacrifie selon les Evangiles par amour. 3. Critique possible : l'amour divin n'est-il pas en retour dette impayable ? Nietzsche réinterprète cet amour (agape) comme une dette impayable à l'égard d'un Dieu qui s'est donné la mort au nom de l'amour qu'il portait aux hommes.
amour

« SAINT PAUL, Hymne à la charité (1co 13,1-13) « Quand je parlerais en langues, celle des hommes et celle des anges, s'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante. Quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et de toute la connaissance, quand j'aurais la foi la plus totale, celle qui transporte les montagnes, s'il me manque l'amour je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens aux affamés, quand je livrerais mon corps aux flammes, s'il me manque l'amour, je n'y gagne rien. L'amour prend patience, l'amour rend service, il ne jalouse pas, il ne plastronne pas, il ne s'enfle pas d'orgueil , il nefait rien de laid, il ne cherche pas son intérêt, il ne s'irrite pas, il n'entretient pas de rancune, il ne se réjouit pas del'injustice, mais il trouve sa joie dans la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.

L'amour ne disparaît jamais. Les prophéties ? Elles seront abolies.

Les langues ? Elles prendront fin.

La connaissance elle sera abolie.

Car notreconnaissance est limitée et limitée notre prophétie. Mais quand viendra la perfection, ce qui est limité sera aboli.

Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, jepensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant.

Devenu homme, j'ai mis fin à ce qui était propre àl'enfant.

A présent nous voyons dans un miroir et de façon confuse, mais alors, ce sera face à face.

A présent maconnaissance est limitée, alors je connaîtrai comme je suis connu. Maintenant donc ces trois là demeurent , la Foi, l'Espérance et l'Amour, mais l'Amour est le plus grand.

» Ici l'amour apparaît comme altruiste à l'état pur.

L'amour devient ainsi proche du sacrifice.

Il est à l'image de ce queles Catholiques appellent l'amour divin – amour du créateur vis-à-vis de ses créatures.

« Vous avez entendu qu'il aété dit : " Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi " Eh bien moi je vous dis aimez vos ennemis, faites dubien à ceux qui vous haïssent, priez pour vos persécuteurs " (Evangile de St Matthieu Chapitre 5 verset 43 à 44)C'est ainsi que Jesus Christ, Dieu fait homme se sacrifie selon les Evangiles par amour. 3.

Critique possible : l'amour divin n'est-il pas en retour dette impayable ? Nietzsche réinterprète cet amour (agape) comme une dette impayable à l'égard d'un Dieu qui s'est donné la mort aunom de l'amour qu'il portait aux hommes. NIETZSCHE, Généalogie de la morale , Dissertation n°2 « La conscience d'avoir une dette envers la divinité, l'histoire en fait foi, n'a point pris fin avec la formed'organisation de la « communauté » basée sur les liens du sang.

De même que l'Humanité a hérité les concepts« bon et mauvais » de la noblesse de race (ainsi que sa tendresse psychologique fondamentale à établir des rangsdistinctifs), de même la voie de l'héritage lui a valu et la divinité de race et de souche et l'oppression des dettesencore impayées jointes au désir de s'acquitter.

» II.

N'est-ce pas une façon détournée de s'aimer soi-même ? 1.

Aimer autrui : n'est ce pas une manière de pallier son manque d'identité ? Platon présente cette hypothèse dans la bouche d'Aristophane dans le Banquet avec le mythe des androgynes : PLATON, Banquet "Les hommes ne se sont jamais rendu compte de la puissance d'Éros [...] C'est le dieu le plus ami des hommes,puisqu'il leur porte secours en guérissant les maux dont la disparition offrirait à l'humanité la plus grande félicité [...]Jadis notre nature n'était pas ce qu'elle est actuellement.

D'abord il y avait trois espèces d'homes, et non deuxcomme aujourd'hui : le mâle, la femelle, et en plus de ces deux-là, une troisième composée des deux autres ; le nomseul en reste aujourd'hui, l'espèce a disparu.

c'était l'espèce androgyne qui avait la forme et le nom des deuxautres, dont elle était formée.

De plus chaque homme était de forme ronde sur une seule tête, quatre oreilles, deuxorganes de la génération, et tout le reste à l'avenant.

[...] Ils étaient aussi d'une force et d'une vigueur. »

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