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Qu'aime-t-on dans l'Amour ?

Publié le 22/02/2012

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amour
  « L'amour nous fait songer, vivre et croire. Il a pour réchauffer le coeur, un rayon de plus que la gloire, et ce rayon c'est notre bonheur » Victor Hugo             On ne peut nier que les émotions soient les faits marquants de notre vie affective car elles sont brusques et déroutantes. Elles ne peuvent passer inaperçues puisqu'elles se révèlent brusquement par une attitude dont le caractère insolite et, semble-t-il, désordonné s'impose à  la conscience de qui les remarque chez autrui. Le plaisir et le bonheur sont donc les tonalités de base de la vie affective. On ne les définit pas ; on les éprouve. Ce sont des états subjectifs. Ainsi, dès la naissance de chacun, nous pouvons ressentir de l'affection pour ce et ceux qui nous entoure qu'il s'agisse de nos parents ou de ce qui nous apporte du bien-être. Ce que nous éprouvons tend à changer dans le temps suivant l'Homme et son évolution. Cependant, l'Amour est un thème existant depuis la création de l'Homme comme nous pouvons le voir dans la Bible, avec Adam et Eve. Ce sentiment, c'est-à-dire ce qui est perçu par les sens, possède une intensité particulière.
amour

« Capulet et les Montaigu.

Roméo et Juliette désirent de façon si intense ce mariage, que l'attente est mêlé d'angoisse et d'espoir.

La pensée platonicienne voyait cet état d'âme comme une folie divine.

En effet, c'est la cause des plus grands biens pour les Hommes.

Si le désir a une telle puissance, c'est que celui qui désir voit l'objet à travers un plaisir qu'il éprouve déjà, rien qu'à le poursuivre.

On comprend que lorsqu'un objet est absent, il puisse déjà donner la réalité d'un plaisir.

En effet, celui qui désire pourra se dire : quel bonheur ça sera quand je l'aurai ! Ainsi, celui qui désire s'oriente vers ce qu'il n'a pas, ce qui l'amène à inventer et donc à changer, à évoluer au fond de lui même.

Il est donc conduit à puiser un dynamisme fort et profond.

Cette difficulté d'accéder à l'objet ou à la personne est ce qui lui permet d'être source de plaisir.

Dans les Confessions III, Saint Augustin comprend lui aussi l'amour comme un désir de plaisir et de richesse intérieur.

En effet, en parlant de sa jeunesse, il confie : « je n'aimais pas encore, et j'aimais à aimer ».

Parfois, il semble que le désir soit incompatible avec le bonheur pur.

Celui qui désir ne peut s'empêcher d'être inquiet car il sent bien qu'il n'a rien de ce qu'il désir et que seul l'infini pourrait le combler complètement.

Il faut donc nuancer nos attentes.

Epictète conclut la réflexion par : « Ne demande pas que les choses arrivent comme tu le désires mais désire qu'elles arrivent comme elles arrivent et tu couleras des jours heureux ».

Par conséquent, nous prenons du plaisir à partir de l'instant où nous ne soucions pas du résultat escompté.

Aimer mêle alors désir, plaisir, envie, ce que l'on apprécie dans l'Amour. De plus, ce que nous affectionnons dans l'Amour, c'est le côté social qu'il nous apporte.

L'amour n'est pas une finalité ; c'est l'expression de ce dont l'être humain est capable de plus profond.

Par conséquent, cet acte tend à être sublime.

En effet, lorsque l'on aime, on accepte totalement l'autre, sans aucune exigence.

On estime l'autre en tant que personne, personne unique. On reconnait ses qualités, ses vertus, et son mérite.

Si cette idée est valable pour celui qu'on affectionne, alors on pourra considérer que c'est une amitié forte, un amour familiale, non pas pour des valeurs génétiques mais morales.

On aime cette personne en tant que sujet pur, c'est-à-dire, pour ce que ses qualités révèlent d'elle profondément.

On peut donc distinguer deux sortes d'amours : l'un est sensible, ne s'attachant qu'aux qualités.

Par conséquent, si elles évoluaient et changeaient, l'amour pourrait disparaitre.

L'autre amour s'attache à la personne en tant que personne seule et sujet.

Celle-ci porte en elle des qualités et cet amour dépasse tout changement pour apprécier l'autre en tant qu'individu, en sa propre nature.

Si nous sommes cette personne qui est aimée, alors on est reconnu en tant qu'être unique et singulier.

Aristote écrivait qu'« Aimer c'est se réjouir ». Ainsi, l'amour pour l'autre, oncle, tante, ami(e)… est joie.

La frustration n'existe pas.

De même pour la musique, aimer Bach c'est savourer sa musique et se réjouir à l'idée qu'elle existe, qu'on puisse l'écouter. Dans l'amour on aime aussi le fait d'avoir la liberté de ses décisions et de ses choix.

En effet, nous décidons plus ou moins ce que nous aimons puisque les sentiments ne sont rien que ce que le cœur les fait être.

Alain définissait cet amour par : « aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi ».

On ne cherche pas en l'amour un retour mais simplement quelque chose qui ne nous nuira pas.

Par conséquent, l'amour est suffisant à lui-même.

Spinoza aborde lui aussi cette idée avec : « l'amour est une joie qui accompagne l'idée d'une cause extérieur».

A cet instant, nous aimons ce qui est et nous ne désirons pas ce qui n'est pas.

La souffrance est joie, le manque plaisir, et l'illusion devient la réalité.

Cependant, pour avoir le choix d'aimer, il faut tout d'abord s'aimer soi même, pour être source de joie.

On aime donc la joie pour avoir la liberté de choisir ce que nous aimons. Effectivement, lorsque nous choisissons de débuter un sport, nous en avons tout d'abord envie.

Puis, s'il convient à nos attentes et qu'il ne nous blesse pas, alors nous allons le pratiquer toujours plus.

Si un jour, nous sommes dans l'impossibilité de nous entrainer, alors nous allons ressentir un manque.

Nous pouvons en conclure que nous ressentons l'amour du sport.

Nous aimons donc notre liberté de faire des choix dans nos décisions pour notre personne, pour notre plaisir personnel. Ce que nous apprécions dans l'amour, c'est aussi l'aspect moral.

La dimension religieuse, appartenant à la morale, nous apporte aussi beaucoup de bien être.

Dans la religion catholique, lorsque Jésus est né, l'amour de la charité l'a accompagné.

En effet, Jésus a toujours proclamé d'aimer son prochain, c'est-à-dire, tout le monde.

C'est comme si une force intérieure poussait la. »

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