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Qu'appelle-t-on juger ?

Publié le 09/09/2014

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Si je dis « la vitre est transparente «, il me faut distinguer dans cet ensemble, les deux éléments correspondant à ce qui est le sujet d'une part, et l'attribut d'une autre part : voir si ceci est bien une vitre, connaissant sa matière, sa forme, son emploi, sa position dans l'espace, les autres éléments du décor qui l'entourent. Au su de tous ces élé­ments, je peux dire : ceci est une vitre. Les qualités de l'autre élément de mon jugement, me sont également données par mes connaissances antérieures, au sujet de ce qui est transparent. La définition donnée par mon dictionnaire, l'usage que j'ai déjà eu à faire d'objets transparents, la différence que mon expérience passée m'a obligé à faire entre un objet transparent, et un autre qui ne l'est pas.

Pour revenir à l'exemple du « prix « choisi tout à l'heure, l'objectivité m'appellera à réfléchir sur la nature exacte de l'article en vente, sa place dans la hiérarchie des matières vénales, le travail nécessaire à sa facturation, la concur­rence que son fabricant peut rencontrer, le salaire des ouvriers, la 

« 32 CORRIGÉ DE DISSERTATIONS PHILOSOPHIQUES la relation des idées entre elles, ce qui revient à exclure tout subjecti­ visme de l'acte de jugement, en dépit de l'intériorité de celui-ci.

La deuxième partie s'attache à marquer les préliminaires du jugement, l'activité analytique qui ne peut se passer de références à un savoir, et l'effort d'objectivité qui est déjà une méthode, comme la première partie l'a laissé entendre.

Il reste pour une troisième partie, l'idée de synthèse comme faisant nécessairement suite à l'analyse, lorsqu'elle a été convenablement conduite.

Il n'y aura pas toujours jugement assuré, lorsque cette synthèse d'entendement ne se prod1ùra pas.

Suit une conclusion lapidaire, dont on remarquera qu'elle est toute négative, et qu'elle assimile un «je ne peux pas juger » à un « je ne peux affirmer » .

• * • Il faut lire.

Une certaine qualité de ce développement n'est pas niable.

L'auteur comprend ce qu'il dit, et ce qu'il nous apporte n'est pas négligeable : la méfiance du subjectivisme dans le jugement, la néces­ sité dt; l'analyse et le fait de la synthèse.

Sommes-nous satisfaits ? Sinon pourquoi ? • Qu'EST·CE QUE JUGER ? Lorsque le Président d'un tribunal porte une sentence, il a tous les éléments de l'affaire en main, grâce à l'instruc­ tion.

Il est impartial :. »

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