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Que gagne-t-on à travailler plus ?

Publié le 27/02/2008

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Le travail est une nécessité biologique, on travaille pour subvenir à nos besoins. Dans ce sens, le travail est cyclique, au rythme du corps, selon la demande des besoins, « à chaque jour suffit sa peine «, nous ne cherchons pas à travailler plus qu'il ne faut. Mais le travail peut aussi être un moyen de se réaliser soi même, comme le travail de l'élève qui le grandit. Dans ce sens, le travail est le facteur d'un progrès pour l'individu et pour la société, travailler plus, c'est progresser plus.

Qu'est ce qui distingue le travailleur mécontent de l'élève studieux? Est ce une différence de caractère? certains sont ils naturellement fainéants et d'autres naturellement zélés?

Le travail pénible et le travail épanouissant peuvent être distingués selon la volonté du travailleur. De sorte que celui qui aura plus de volonté à travailler gagnera la réalisation de sa propre volonté à travailler plus, son épanouissement personnel. Mais est-ce que le travailleur décide de la bonne ou de la mauvaise volonté qu'il met au travail? Est ce qu'un travail coupé de sa propre finalité est susceptible de stimuler une quelconque volonté chez le travailleur? Que gagne-t-on à travailler plus si le travail est une contrainte?

Problématique :

Travailler plus amène-t-il la réalisation de soi ou la perte de soi?

I : Le travail comme plus par rapport à la nature

  1. Le travail comme transformation de la nature par l'homme.

  1. Le travail comme oeuvre, l'oeuvre est plus qu'une tâche.

  1. La création comme plus d'être.

II : Le travail comme valeur ajoutée

  1. La plus value.

  1. L'aliénation du travailleur.

  1. Travailler plus pour ne plus travailler.

III : Travailler plus pour travailler plus

  1. Le travail que l'on fait par goût a sa propre mesure.

  1. Devoir travailler plus pour des raisons économiques.

  1. Vouloir travailler plus par aliénation.

« D'où l'idée que des vestiges d'objets techniques ou des hangars désertés peuvent bien signifier (« exprimer ») lepassé mais ne peuvent émouvoir comme les oeuvres d'art.L'oeuvre d'art, au contraire du produit du travail ou de l'outil, est faite pour durer, elle doit rester intacte, échapper au temps.

Et Alain va jusqu'à qualifier d'oeuvre d'art tout ouvrage technique dont la fonction première est de durer,tels l'aqueduc ou le rempart.

Le premier critère de beauté serait donc de résister au temps.Si l'oeuvre échappe, ou au moins résiste, au temps, on comprend que certaines pensées, celle par exemple deHannah Arendt , dans son livre La condition de l'homme moderne (1958, Calmann-Lévy, 1961), cherchant à hiérarchiser les activités humaines, voient dans ce fait la marque de l' « infériorité » du travail .

En ce sens, même si le travail est un critère d'humanité, il ne saurait être le lieu de l'accomplissement de l'essence de l'humanité. La création comme plus d'être. 3. L'oeuvre apporte quelque chose de nouveau, on peut utiliser la métaphore de l'enfantement en tant qu'elle « met aumonde » quelque chose comme un nouveau regard.

Une oeuvre artistique par exemple est une nouveauté inéditelorsqu'elle est créée.

Dans ce sens, le travail apporte un plus d'être, un être nouveau.

Dans ce sens, le travail rendplus qu'on ne lui donne. Transition : Le travail comme oeuvre est plus qu'un simple labeur, il est une réalisation de soi.

Mais généralement nous ne travaillons pas pour « oeuvrer », nous entendons plutôt le travail comme une nécessité économique, gagnerun salaire pour vivre.

Dans ce sens, le travail peut devenir une tâche étrangère, non plus le lieu de la réalisation desoi, mais le lieu de l'aliénation. II : Le travail comme valeur ajoutée La plus value. 1. Marx définit la plus value comme la valeur que le travail produit par lui même.Dans le système capitaliste, le travail est une marchandise et il est la seulmarchandise à produire plus de valeur qu'elle n'en a au départ.

Le capitalisteachète au travailleur sa force de travail, mais il récupère la plus value, le fruitdu travail, la valeur créée par la force de travail.

Travailler c'est toujoursproduire un plus. La valeur de la force de travail est déterminée par la quantité de travailnécessaire à son entretien ou à sa production, mais l'usage de cetteforce de travail n'est limité que par l'énergie agissante et la forcephysique de l'ouvrier.

La valeur journalière ou hebdomadaire de laforce de travail est tout à fait différente de l'exercice journalier ouhebdomadaire de cette force, tout comme la nourriture dont un chevala besoin et le temps qu'il peut porter son cavalier sont deux chosestout à fait distinctes.

La quantité de travail qui forme la limite de lavaleur de la force de travail de l'ouvrier ne constitue en aucunemanière la limite de la quantité de travail que peut exécuter sa force detravail.

Prenons l'exemple de notre ouvrier fileur.

Nous avons vu quepour renouveler journellement sa force de travail, il lui faut créer unevaleur journalière de 3 shillings, ce qu'il réalise par son travailjournalier de 6 heures.

Mais cela ne le rend pas incapable de travaillerjournellement 10 à 12 heures ou davantage.

Or, en payant la valeur journalière ou hebdomadaire de la force de travail de l'ouvrier fileur, le capitaliste s'est acquis le droit del'utiliser pendant toute la journée ou toute la semaine.

Il le fera donc travailler, mettons, 12 heures parjour.

Au-delà des 6 heures qui lui sont nécessaires pour produire l'équivalent de son salaire, c'est-à-direde la valeur de sa force de travail, le fileur devra donc travailler 6 autres heures que j'appellerai les heuresde surtravail lequel surtravail se réalisera en une plus-value et un surproduit. Locke voyait dans la propriété un droit naturel.

Pour Marx , au contraire, la propriété privée des moyens de production permet l'exploitation du travail d'autrui.

Cette exploitation apparaît ouvertement dans l'esclavage et leservage, mais le salariat donne l'illusion qu'elle n'existe pas et que tout le travail est payé.

Marx montre ici que malgré le salaire, une partie du travail de l'ouvrier n'est pas payée. Karl Marx est partisan de la théorie de la « valeur travail » : il considère que la valeur d'une marchandise est fonction du temps de travail nécessaire pour la produire.

La force de travail est une marchandise comme une autre.Sa valeur dépend donc de la quantité de travail nécessaire à sa production.

Le travailleur a besoin pour vivre d'unecertaine quantité d'objets d'usage courant, de plus il doit élever des enfants qui le remplaceront sur le marché dutravail.

Le salaire correspond à la valeur nécessaire à l'entretien de la force de travail et à la production denouvelles forces.Mais la valeur de la force de travail et l'usage qu'on peut en faire sont deux choses distinctes.

Une partie de la. »

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