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Qu'est-ce que la Réthorique ?

Publié le 22/02/2012

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La rhétorique a longtemps constitué un savoir incontournable. Ce savoir nous intéresse tout particulièrement, car il fait du discours son objet. Plus précisément, ce sont les propriétés persuasives du discours auxquelles la rhétorique s'attache. Toute la littérature relève donc de la rhétorique. Mais nombreux sont les domaines qui font appel aux propriétés persuasives du discours. Aussi la rhétorique est un des fondements de la culture classique.

« Puis elle gagne la Grèce continentale, notamment grâce aux sophistes qui était des professeurs, rhéteurs itinérants qui donnaient des cours de rhétorique.

Un sentiment de mauvaise foi et d'artificialité a longtemps pesé la rhétorique.

Ainsi, dans le Gorgias, Platon définit déjà la rhétorique comme un art élaboré du mensonge.

Il en disait ceci « chose malhonnête, trompeuse, vulgaire, servile, et qui fait illusion...

».

Socrate la condamne aussi. Par contre Platon s'y oppose pour des raisons différentes.

C'est contre les sophistes qu'il s'élève en premier lieu, il pensait en effet que les sophistes ne s'intéressaient pas à la vérité, mais seulement à la manière d'y faire adhérer autrui.

Le mot « sophiste » en est venu à qualifier aujourd'hui, de manière péjorative , celui qui profite des ambiguïtés du langage pour produire des raisonnements ou des arguments apparemment solides, c'est-à-dire prenant l'apparence de la rigueur démonstrative, mais contenant en réalité un vice ou une perversion volontaire visant à manipuler ou à tromper l'auditeur. Pourtant pour Aristote son élève, la rhétorique n'est pas immorale, mais amorale.

Autrement dit, elle constitue un outil qui peut être utilisé à bon ou à mauvais escient. Moins qu'un moyen de persuasion , il dit que c'est « moyen d'argumenter, à l'aide de notions communes et d'éléments de preuves rationnels, afin de faire admettre des idées à un auditoire ».

Elle a pour fonction de communiquer les idées, en dépit des différences de langage des disciplines.

Aristote fonde ainsi la rhétorique comme science oratoire autonome de la philosophie Par ailleurs, Aristote, en distinguant trois types d'auditeurs, distinguait ainsi trois genres rhétoriques, chacun trouvant à s'adapter à l'auditeur visé et visant un certain type d'effet social : · le délibératif ou politique; · le judiciaire · l'épidictique (ou démonstratif). x.

Le genre judiciaire renvoie à un discours dont la fonction est d' accuser ou défendre . il est donc surtout destiné au tribunal, puisque c'est là principalement qu'on accuse ou qu'on défend. De plus, le genre judiciaire renvoie essentiellement au passé, puisque lorsqu'on juge des faits, ces faits sont en principe déjà accomplis. Enfin, le genre judiciaire met nécessairement en œuvre les valeurs du juste et de l'injuste . x.

Le genre délibératif renvoie à un discours dont la fonction est de persuader ou de dissuader . Le genre délibératif s'adresse donc à une assemblée publique.

En effet, c'est au forum, dans un conseil, ou encore au Parlement qu'on persuade ou dissuade d'entreprendre la guerre, d'élever un bâtiment, d'accomplir telle ou telle action concernant l'ensemble de la société. Le genre délibératif renvoie par conséquent au futur, puisqu'il s'efforce d'amener l'auditoire à prendre une décision qui engage l'avenir. Le genre délibératif met essentiellement en œuvre les valeurs de l'utile et du nuisible .. »

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