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Qu'est-ce que le beau ?

Publié le 25/01/2020

Extrait du document

• Seule la satisfaction procurée par le beau est libre et désintéressée. Car aucun intérêt, ni des sens (comme dans l’agréable), ni de la raison (comme dans le bien) ne nous oblige à lui donner notre assentiment
• La satisfaction causée par le beau doit donc être universelle, « motivée par quelque chose que [le sujetj doit supposer en tout autre (...) ce qui importe pour dire l'objet beau et prouver que j'ai du goût, c'est ce que je découvre en moi en fonction de cette représentation et non ce par quoi je dépends de l'existence de l'objet » {Critique de la faculté de juger, §6).
■ Avec le beau se trouvent ainsi posés les fondements d'un sens commun, c'est-à-dire d'une capacité de communication universelle et pourtant subjective (différente, donc, du sens commun objectif rendu possible par la raison) entre les hommes.


« l­a:: moyen de la raison, plaît par simple concept» (idem, §4), alors que le beau est produit par une sensation résultant de l'accord entre l'entendement et l'imagination.

C::C Ill.

Ce que le beau est .J • Seule la satisfaction procurée par le beau est libre et désintéressée.

Car aucun intérêt, ni des sens (comme dans l'agréable), ni de la raison (comme dans le bien) ne nous oblige à lui donner notre assentiment.

• La satisfaction causée par le beau doit donc être universelle, «motivée par quelque chose que [le sujet] doit supposer en tout autre ( ...

) ce qui importe pour dire l'objet beau et prouver que j'ai du goOt, c'est ce que je découvre en moi en fonction de cette repré­ sentation et non ce par quoi je dépends de l'existence de l'objet» (Critique de la faculté de juger, §6).

• Avec le beau se trouvent ainsi posés les fondements d'un sens commun, c'est-à-dire d'une capacité de communication universelle et pourtant subjective (différente, donc, du sens commun objectif rendu possible par la raison) entre les hommes.

• On peut certes critiquer l'idée kantienne d'une universalité du beau et revendiquer, à la suite de Bourdieu, les différences de goOt entre les classes (Yvette Homer et Johnny Hallyday d'un côté, Bach ou Mozart de l'autre).

Cependant, comme l'a montré Bourdieu lui-même dans la Distinction, l'art risque alors de devenir le refuge de l'intolérance.

Sous couvert de faire valoir sa propre conception du beau, on manifeste en réalité son rejet de celle des autres.

les querelles artistiques finissent alors par opposer des manières de vivre et des cultures de classe.

C'est précisément cette «intolérance esthé­ tique» que la thèse de Kant permet d'éviter.

Chercher «une beauté telle que jamais et en aucun lieu elle ne paraisse laide à personne» ' (Platon, Hippias majeur), c'est aussi montrer que l'art n'est pas réservé à une élite.

>Flash bac p.

31. »

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