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Qu'est-ce qu'être sujet ?

Publié le 29/01/2016

Extrait du document

On appelle personne un individu vivant doué d'une volonté libre et de raison. L'embryon humain est considéré comme une < personne potentielle >, une future personne. Les handicapés et malades mentaux sont aussi des personnes, même si un tutorat leur est nécessaire.

Le droit européen distingue nettement les personnes des < biens  >, des choses qui peuvent s'acheter, se louer, s'échanger, se donner, etc. Au contraire, la personne est dite < indisponible > : c'est une déclaration inconditionnelle d'abolition de tout esclavage.

 

Le droit de la personnalité est grandement développé; il est fondé sur la Déclaration des droits de l'homme. Mais la notion de personne est bien antérieure et elle a fait l'objet d'une lente élaboration. La pensée grecque antique, esclavagiste et fata­liste, ne pouvait concevoir la notion de personne. La tradition hébraïque, décla­rant que tous les hommes ont une même origine, qu'ils sont créatures ou enfants de Dieu, et qu'ils sont libres et responsables, contenait en plein la personne, idée reprise intégralement par le christianisme. Lorsque la pensée grecque rencontra la Bible, la notion de personne fut clairement définie. On notera que les trois monothéismes regardent Dieu comme une personne (le christianisme comme trois personnes formant une substance ou un sujet unique: la Trinité).

« On appelle personne un individu vivant doué d'une volonté libre et de raison.

L'embryon humain est considéré comme une , une future personne.

Les handicapés et malades mentaux sont aussi des personnes, même si un tutorat leur est nécessaire.

Le droit européen distingue nettement les personnes des , des choses qui peuvent s'acheter, se louer, s'échanger, se donner, etc.

Au contraire, la personne est dite : c'est une déclaration inconditionnelle d'abolition de tout esclavage.

Le droit de la personnalité est grandement développé; il est fondé sur la Déclaration des dro its de l'homme.

Mais la notion de personne est bien antérieure et elle a fait l'objet d'une lente élaboration.

La pensée grecque antique, esclavagiste et fata­ liste, ne pouvait concevoir la notion de personne.

La tradition hébraïque, décla­ rant que tous les hommes ont une même origine, qu'ils sont créatures ou enfants de Dieu, et qu'ils sont libres et responsables, contenait en plein la personne, idée reprise intégralement par le christiani sme.

Lorsque la pensée grecque rencontra la Bible, la notion de personne fut clairement définie.

On notera que les trois monothéismes regardent Dieu comme une personne (le christianisme comme trois personnes formant une substance ou un sujet unique : la Trinité ).

Il existe aussi, mais seulement juridiquement et abstraitement, des personnes morales : associations, sociétés diverses, etc.

Les personnes morales n'ayant bien sûr pas de volonté propre, l'existence d'un ou de plusieurs représentants ou res­ ponsables est nécessaire.

Le visage, propre de l'homme, est la proue lumineuse (par les sens, et d'abord la vue) naturellement tournée vers autrui et le monde.

Si le visage s'avance et s'expose aux sourires, aux bons accueils, il est menacé par les outrages et rebuf fades, les gifles et les crachats, et les insultes enfin, car le visage est l'avancée de notre intelligence et de notre sensibilité.

Cela ne signifie pas que l'on puisse lire clairement les visages ; ils sont au contraire mystérieux, énigmatiques, à déchiffrer.

La nudité du visage est si émouvante, impressionnante, que maintes civilisations la parent ou la voilent.. »

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