Qu'est-ce qui fait de moi un sujet ?
Publié le 01/05/2011
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Introduction :
Depuis toujours l'homme essaie de souligner les similitudes entre les animaux et lui. On remarque que ce sur quoi l'homme et l'animal se rapproche le plus sont les caractères physique primaires, tels que la possession des quatre membres extérieures, de la bouche, du nez, … de leur position similaire sur le corps, ainsi que leur métabolisme. On remarque également des similitudes avec ce qu'on appelle « Instinct animal « que possède l'homme, mais il persiste de nombreuses différences. Il nous est, notamment, impossible de concevoir l'idée que l'animal ait le même rapport au monde que nous, nous savons supérieur en intelligence à tout être vivant. Cependant cela ne suffit pas à définir ce qui fait de l'homme, à la différence de tout autre être vivant, un sujet.
Le sujet et quelque chose de complexe qui se construit autour d'une identité humaine, car seul un individu rassemble les caractéristique nécessaire pour être sujet. « Le moi « désigne un individu ayant conscience de lui-même, à la fois sujet et objet de sa pensée.
«
incarné, il ne peut donc en aucun cas échapper à cette passivité.Enfin, la relation objet/sujet chez l'individu et compléter par l'utilisation qu'ils peuvent avoir l'un de l'autre.
En effet,nous sommes notre propre objet, on fait de notre corps ce que nous voulons, nous pouvons prendre soin de nous,nous négliger, nous pouvons même décider de nous donner la mort.
Mais étant donné que nous subissons, en tantque sujet, notre corps, cela nous affecte également en tant que sujet.
C'est une relation donc à double sens,subtile, puisque je dispose de mon corps mais, il est sujet à tous mes états d'âme qui à leur tours m'affectent.
On voit ici que l'objectivité de l'homme est indéniable et qu'elle forge en partie son identité de sujet.
On voitégalement que l'objectivité de l'être humain est liée de multiples façons à sa subjectivité.
Mais tout ceci ne permetpas de répondre aux impératifs de la subjectivité, qui passe d'abord, et avant tout par la conscience que le sujet àde lui.
II/ Le sujet, le « je » On sait en effet que le sujet possède une conscience, mais pas seulement la conscience dite spontanée, commune à tous les êtres vivants, celle qui consiste à pouvoir observer les changements qui affectentnotre environnement.
Il possède en plus de celle-ci, la conscience réfléchie, ou, pour Sartre, « la conscience deconscience ».
Elle lui permet, grâce à l'écart entre subjectivité et objectivité d'entrer en relation avec soi-même parle biais de la conscience.
C'est ce qui le différencie des animaux, c'est ce qui est l'essence du sujet.
Nous sommedonc ici dans la première phase du passage d'objet à sujet.
Un corps, objet devient sujet lorsqu'il est accompagnéd'une conscience réfléchie, et par extension d'une capacité de réflexion qui est le plus haut degré de la pensée, onest alors dans la capacité d'examiner et d'interpréter ce que l'on vit.
Une deuxième dimension s'offre à nous, noussortons de la passivité du corps, du déterminisme.Cela veut dire qu'il y a deux dimensions chez l'individu et que pour être sujet il faut pouvoir passer de l'une à l'autre,c'est-à-dire de l'extériorité qu'est l'objectivité, vers l'intériorité qui fait le sujet, ce que permet la conscienceréfléchie.
Or la conscience n'est autre qu'une qualité propre à la pensée, cette dernière qui devient alors unimpératif de la qualité de sujet.Pour Descartes, notamment, la réalité du sujet est impliquée dans celle de la pensée, pour lui, exister c'est êtrepensant.
C'est ce qu'il soutient par le cogito, « je pense donc je suis » qui est pour lui la vérité absolu.
On est ici,face à l'avènement du sujet, du sujet en tant que chose pensante, c'est-à-dire qui possède toutes les capacités del'esprit.
C'est capacité sont des choses simples, mais n'appartenant qu'à l'esprit humain, qui sont de pouvoir douter,concevoir, affirmer, nier, vouloir, ne pas vouloir, imaginer et sentir.
Des capacités propre à l'être humain, et donc ausujet.
Ici, le « moi » devient alors le « je » et on chemine progressivement vers l'acquisition complète de l'identité dusujet.De plus, la conscience permet au sujet de s'approprier toutes ses représentations, c'est-à-dire tout ce qui seprésente à son esprit par le biais de la pensée, cela forme une unité de conscience qui est indispensable.
En effet,cette unité de conscience permet l'unité du moi et donc du sujet.
Une unité nécessaire à l'identité du sujet.Il ne manque alors que le dernier critère de l'identité pour que le sujet existe, et persiste, c'est l'ipséité.
Or on saitque le sujet est une réalité substantielle, c'est-à-dire qui un substrat qui ne varie pas avec le temps, qui resteidentique à lui-même.
C'est l'acte de penser qui dans se substrat donne l'ipséité au sujet il lui permet de pouvoir sereconnaître dans son enfance, et même dans la minute qui vient de s'écouler.
Si il n'y avait pas cette ipséité, ilserait impossible de faire un lien avec « moi » maintenant et « moi » il y 10 ans, il n'y aurait donc plus d'identité.
Ondéduit donc que ce substrat est porteur de l'identité chez le sujet, il est donc indispensable à faire du « moi » unsujet identifié.
La conscience de soit est donc à l'origine de nombreuse qualités essentielles du sujet, mais elle lui permet égalementde s'élever au dessus de tout autre être vivant en lui offrant la responsabilité et la liberté.Tout d'abord le fait d'être conscient, permet au sujet d'agir en connaissance de cause, c'est-à-dire qu'il se peut cereconnaitre acteur de ses actes et de ses décisions.
La responsabilité de l'homme lui permet de répondre à sapropre loi, il dispose de lui-même à la différence des animaux de qui la nature dispose.
L'homme a alors une valeurabsolue car elle ne se conçoit en rapport avec rien d'autre.
La capacité de l'homme à se fixer ses propre loi fait delui un sujet libre, puisque la définition de la liberté que donne J.J.Rousseau n'est autre que l'obéissance de la loi quel'on s'est proscrite est la liberté ».Donc être sujet c'est aussi et surtout être cause libre, à la différence du moi objet qui dépend du sujet.
Le sujet estcause libre, ce qui ne signifie qu'il ne subit aucun déterminisme.
Le pouvoir de disposer de soi-même est joué par laVolonté qui d'après Descartes, est infinie chez l'homme on en déduit que l'homme est libre.
Mais pour être librecomme le sujet, cela ne s'arrête pas là.
En effet pour être sur que nous sommes libre, il faut avoir la garanti d'agiren connaissance de cause, il ne faut pas volontairement se mettre en état d'irresponsabilité, en prenant de ladrogue par exemple, et il faut être certain que les lois auxquelles on répond soient synonymes de bien et de vrai.Tout d'abord car plus on agit en connaissance de cause, plus nous sommes libre.
De plus le plus au degré de libertéétant la liberté rationnelle, c'est-à-dire agir avec la raison implique par la raison elle-même, le vrai par la raisonthéorique, et le bien par la raison pratique.
Donc plus nous agissons raisonnablement, plus nous sommes libre, plusnous faisons le bien et le vrai, plus nous sommes libres.Pour garantir cette liberté, il faut acquérir la maîtrise de soi qui suppose la raison, pour ne pas être soumis à nosdésirs et à nos pulsions.De plus, la volonté est l'instrument par lequel l'humain va acquérir sa liberté, or nous savons maintenant qu'elle estinfinie, elle va donc permettre au sujet de libérer l'arbitre des lois de la nature, c'est-à-dire du corps, dudéterminisme.
On comprend alors, que ce qui fait du « moi » un sujet, c'est tout d'abord sa conscience, son ipséité et sa grande.
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