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Qui était Karl MARX ?

Publié le 08/06/2009

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marx
• MARX, Karl (1818-1883). – Philosophe et économiste allemand. Auteur, avec Engels, du célèbre Manifeste du Parti communiste (1848), il s'est assez tôt détourné de l'idéalisme hégélien pour élaborer une conception matérialiste de l'histoire. Les rapports économiques conditionnent la superstructure politique et idéologique d'une société djnnée ; ils déterminent, par conséquent, l'action historique de classes sociales antagonistes, dont la lutte est le moteur de l'histoire. • Une oeuvre : Le Capital (1867).
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« Si KJuf •n fut philosophe , historien et économiste, c'est qu11 entendait mener un projet- produire la critique radicale de l'ordre existant- dont jusqu'alors les philosophes ne s'étaient pas saisi.

Ceux-ci • n'avaient fait qu1nterpréter le monde de diverses manières, alors que ce qui importe c'est de le transformer ».

Pour autant Marx ne fait pas table rase du passé et emprunte ~ Hegel ce qui sera la pierre angulaire du marxisme, le matérialisme historique , qui explique l'évolution des idées et des institutions par celle des moyens de production et d'échange .

Fidèle ~ sa conviction philosophique d'un lien nécessaire entre la théorie et la pratique, Marx ne se détourne jamais de l'action politique.

Observateur perspicace de l'histoire qui se joue sous ses yeux du fait de ses fonctions de journaliste éditorialiste, il en tire continuellement les leçons .

Ainsi, les luttes de classes , les révolutions et les guerres du XIX' siècle européen auront orienté sa pensée de façon décisive .

• Après la soutenance de sa thèse , Marx devient rédacteur, puis directeur de la Gazette rhénane fondée en 1842 par des intellectuels radicaux proches des hégéliens de gauche , et dont la ligne éditoriale se veut démocrate et réfor­miste.

C'est dans les bureaux de ce journal qu11 une aristocrate en rupture de milieu .

Il y ren­contre des ouvriers, des membres de sociétés secrètes , des socialistes comme Étienne cabet Pierre-Joseph Proudhon et Louis Blanc.

Il dirige avec Arnold Ruge , fondateur en 1837 des Annales de Jo Halle , organe de la gauche hégélienne , les Anno/es franco­ allemandes dans lesquelles parait son essai Sur la question juive (1844) .

• Jugé indésirable par les autorités françaises qui le somment de quitter Paris, Marx trouve refuge ~ Bruxelles où il est rejoint par Engels avec lequel il rédige la Sainte Famille (1845) et l'Idéologie allemande (1846 , mais non publié alors) .

1-------------1 Dans ces deux ouvrages, Marx UPMCOUIS POUl UNE TIAIISFOIMAnON IADICALE DE Ul SOCÉTt • Karl Marx voit le jour le 5 mai 1818 ~ Tréves au sein d'une famille bourgeoise d'origine juive convertie au protestantisme.

Il étudie le droit l'histoire et la philosophie.

• Lecteur de Démocrite et dtpicure, deux auteurs dont il fait le sujet de sa thèse en 1841, mais aussi de Spinoza ou d'Aristote , Mme trouve sa principale référence philo­sophique chez Hegel, ...._ .....

..__ dont il entreprend vers 1842 de critiquer les Principes de la philosophie du droit Il lui reproche notamment son idéalisme tout en faisant sienne l'Idée d'une primauté de l'histoire.

et Engels critiquent lldéalisme et le matérialisme mécaniste .

Ils y formulent les bases du matérialisme historique , affirmant la nécessité d'un dépassement de la philosophie théorique par une transformation radicale de la société .

• Le séjour de Marx ~ Bruxelles marque son passage de la théorie ~ la • pratique » .

Dans la capitale belge, Marx et Engels fondent ainsi un réseau de comités de correspondance communistes .

Marx critique les idées utopiques et le manque d'efficacité politique des socialistes français , Saint -Simon, Chartes Fourier , ~tienne Cabet et surtout lfllrlft.

loup~~ ProlldiHM, dont il dénonce le socialisme • petit­bourgeois».

Sa rupture avec ce dernier est consommée avec la parution de Misére de la philosophie (1847), virulente critique des théories économiques et sociales exposées par Proudhon dans la Philosophie de la misére (1846).

• PIOWAIIES DE TOUS IfS PAYS » • En 1847 , Marx réorganise en Ligue des communistes l'ancienne Ligue des justes créée ~ Paris en 1836 par des socialistes allemands exilés pour réclamer l'égalité et la communauté des biens entre les citoyens.

Sous son influence, celle-ci adopte, au lieu de sa devise initiale -• Tous les hommes sont frères • -, le mot d 'ordre « Prolétaires de tous les pays unissez-vous ! •.

• À l'occasion du Il' COIIfris de cette première organisation ouvrière internationale, Marx rédige, en collaboration avec Engels , le Manifeste du parti communiste (1848) , qui marque le commencement du communisme moderne .

Le Manifeste est plus un programme de travail que le condensé d 'une théorie qui n'aurait plus qu'~ être développée .

La théorie des classes et celle de l'État n'y sont qu'esquissées .

Si le problème de l'exploitation est posé , Marx n'évoque pas encore ~ cette époque la question de la plus-value .

• Beaucoup d'affirmations contenues dans le Manifeste seront rectifiées ou aban­données par la suite.

•net Engels s'en expliquent.

Lors de la nouvelle publication du Manifeste en allemand en 1872, ils présentent le texte comme un • document historique • qu11s ne se reconnaissent plus le droit de modifier, bien que de nombreuses remarques se trouvent« vieillies •.

Marx y emploie le mot « communisme • comme un synonyme de • socialisme ».

Cette identification sera maintenue par les théoriciens marxistes ultérieurs.

....

, ll~einifdJe )ritun_g Cr111 kr l>f••heftt.

• Après l'échec de la révolution de 1848 en Allemagne , lors de laquelle il crée avec Engels, ~ Cologne, hl N01111tlle Gtlzrttt I'WHH, Marx s 'exile définitivement~ Londres où il tire la leçon des événements de 1848 .

Dans /es Luttes de dosses en France (1850), notamment il analyse ce qu'il appelle la • défaite de la révolution • : • Dans ces défaites , ce ne fut pas la révolution qui 1------------lsuccomba .

Ce furent les traditionnels U MANIIfm DU Mnl COMMUNimVU MIÛNINE • ~crit par Marx et Engels Il la demande du Il' congrès de la Ligue des communistes (Londres, -IMIIiiMMIIIMIIilil"t 1847),/e Manifeste ••••1·~ du parti -- corn-munisœ a retenu toute ----- l'attention de Lénine -·~-~-- -- qui en fera fwlll"""""""""" la louange en ces termes : • Cet OtMage expose avec une darté et une vigueur remarquables la nouvelle conception du monde, le matérialisme conséquent étendu ~ la vie sociale, la dialectique, science la plus vaste et la plus profonde de l'évolution, la théorie de la lutte des classes el du rôle révolutionnaire dévolu au prolétariat.

créateur d'une société nouvelle, la société communiste.

• appendices pré-révolutionnaires, résultats des rapports sociaux qui ne s'étaient pas encore aiguisés jusqu'~ devenir des contradictions de classes violentes : personnes, illusions, idées, projets dont le parti révolutionnaire n 'était pas dégagé avant la révolution de Février et dont il ne pouvait être affranchi par la victoire de Février, mais seulement par une suite de défaites.

» • Sous le coup de l'échec de la révolution de 1848, il adopte 11dée de • dictature du prolétariat • .

durcissant ainsi sa critique de la république démocratique bourgeoise et de sa machine d'État bureaucratique et militaire, qu11 voit s1ncarner dans le bonapartisme, comme ille détaille dans le lB-Brumaire de Louis Bonaparte (1852) .

UN LMEUI INACHM • A Londres, où il a repris ses travaux d'économie, Marx vit misérablement et ne parvient ~ subsister qu'en écrivant de nombreux articles pour les journaux anglais et américains .

C'est dans la capitale du Royaume-Uni qu11 entreprend lal'éftc· tlOII de ce qui demeure son œuvre majeure , Je Capital .

Le premier tome est publié en 1867 .

Entre-temps, Marx participe~ la fondation de l'Association internationale des travailleurs.

En 1871 , il analyse dans la Guerre civile en France l'échec de la Commune de Paris en laquelle il voit •le premier État ouvrier • de l'histoire .

• En butte aux réformistes français , aux disciples de MlldHiil ..

Ir ...

et~ 11n­ fluence en Allemagne de Ferdi­nand Lasalle, dont il prend acte dans Critique du programme de Gotha (1875), Marx poursuit de front le militantisme et la rédaction du Capital , une immense entreprise qui l'oblige ~ étudier les mathématiques , l'astronomie et la physique .

Histoire • L 'histoire ne fait rien, c'est l'homme, réel et vivant qui fait tout • Industrie • L'histoire de l'industrie est le livre ouvert des facultés humaines.

• Idée •Une idée devient une force quand elle s 'empare des masses. » Liberté «Le domaine de la liberté commence là où s 'arréte le travail déterminé par la nécessité .

• Existence • Ce n 'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, 1---------------l c'est au contraire UNE ŒUVIE A WSOIIS • L:ŒIM'e de Marx ne peut se résumer aux ouvrages qui ont été publiés de son vivant De nombreux manusaits écrits dans le cadre de ses redterches, ou qui n'ont pas été publiés pour des raisons diverses -abandon de recherche, urgences rmlitantes, problêrnes alimentaires -.

revêtent une importance majeure du fait de la lecture et la vision particulière imposée par Engels sur les travaux de son ami après la mort de celui-ci.

• Ainsi, les manusaits écrits avant 1848, dits Manuscrits de 1844, ou les Thèses sur Feuet6ach ont suscité des réflexions passionnées mettant en valeur les critiques de la société bourgeoise du point de we de l'aliénation.

Il en est de même des travaux préparatoires au CapitDl 1'/ntrodudion génémlr à la critiqur de réconomie politique rédigée en 1857, ainsi que les Principrs d'une critiqur de réconomie politique -en allemand, les Gnmdrisse -.

rédigés en 1857·1858.

Ces deux ouvrages non achevés ont été publiés respectivement en 1903 dans la revue théorique de la social­ démocratie allemande Neue leit sous les auspices de Karl Kautsky el en 1939 à Moscou.

Ces OIMages ont permis ~ de nombreux philosophes et économistes de redécotMir Marx ~ partir des années 1950.

leur existence sociale qui détermine leur consdence.

» 1820- 1895. »

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