Qui suis-je, moi qui dit "je"?
Publié le 21/02/2021
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commencera par dire “il”, et vers ses 7 ans, il pourra dire “je”, le fameux “Ich” de Kant.
L'utilisation de ce pronom simple est de réaliser la capacité du sujet à s'exprimer en tant
que sujet unifié.
Par exemple, quand quelqu’un a eu une mauvaise note dans une
certaine matière, il sera déçue pour lui-même.
C’est la déception.
Ainsi, sa capacité à
dire “je” lui permet d'exprimer sa déception à des personnes comme ses parents ou ses
amis .
C'est parce qu'il fait un “retour sur soi” qu'il comprend ses émotions.
Il existe
plusieurs formes d'auto-réflexion.
En effet, selon Sartres, la honte est aussi une autre
forme de retour sur soi, qui inspire les pensées que vous stimulez lorsque vous pensez
à “Cogita”.
Ensuite, il y a aussi l'embarras et la fierté, qui sont des sentiments ou l’on se
juge un peu soi-même.
Ces sentiments sont souvent ressenti dû à la présence d’autres
personnes qui vont se donner un avis sur nous.
De plus, en addition au fait que les gens peuvent dire “je”, l'existence de thèmes qui
peuvent être compris comme l'existence de pensées peut également être déterminée.
La certitude de l'existence en tant que sujet vient de la capacité à maîtriser la pensée.
René Descartes a mis en évidence cette capacité humaine à travers l'expérience de
pensée du cogito.
En quête de certitude, Descartes a questionné tout ce qui existe,
même l'existence du monde extérieur.
Il doutait de tout.
C'est dans ce soupçon
universel que Descartes découvrit la première certitude: même s'il doutait même de son
existence, il savait qu'il doutait.
En effet, lorsqu'une personne doute de son existence,
elle peut toujours dire “je doute”, ce qui prouve son idée et donc son existence.
Le
raisonnement de Descartes prouve que la première certitude est la conscience de soi,
d'où le “je pense donc je suis”.
Dans "Traité de la nature humaine" de Hume, il critique la philosophie classique du
sujet.
Avant lui, la philosophie idéaliste avait attribué l'identité stable, évidente et
continue au sujet conscient et au moi.
Le cogito chez Descartes et la «conscience»
chez Locke constituent une identité stable de soi.
Mais Hume s'est opposé à cette
philosophie.
Dans cet article, il a démontré avec précision l'illusion de soi.
Selon lui, les
humains n'ont pas de soi stable, continu et saisissable.
Au contraire, il donne la
perception du changement, de la multiplicité et de l'instabilité.
Nous sommes la somme
de ces perceptions spécifiques, à part ces perceptions, nous n'avons pas d'autre
identité.
Rien ne peut nous définir et constituer notre identité.
La preuve en est que
lorsque ces sentiments disparaissent instantanément pendant le sommeil, on ne
ressent rien.
Quand ils disparaîtront à jamais et seront détruits par la mort, nous
deviendrons un “néant” absolu en théorie.
Nous n'aurons plus rien pour nous ou pour
notre identité.
Plus tard, chez Freud, nous avons distingué le moi du ca et du surmoi, et ils sont tous
apparus à la fois, comme dans de nombreuses versions du “je”.
Dans son deuxième
thème, Freud a décrit le moi comme la partie défensive de notre personnalité, et il est
considéré comme le plus conscient.
Il a tenté de répondre aux intérêts respectifs du ça,.
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