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radeau

Publié le 27/01/2013

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Analyse du radeau de la méduse de Géricault   Le sujet : Le thème de cette oeuvre est un fait divers historique. En effet, le 17 juin 1816, une flottille française quittait l'île d'Aix pour emmener un groupe de fonctionnaires et de colons au Sénégal. Mal dirigé par un capitaine inexpérimenté, la frégate Méduse fit naufrage et quand les 365 passagers voulurent embarquer sur les canots de sauvetage, on s'aperçut que les embarcations n'étaient pas assez nombreuses. C'est alors que l'on construit le fameux radeau où prirent place 149 passagers. 15 d'entre eux survécurent à la faim, à la soif, au feu du soleil et aux mutineries. On parla même de cannibalisme et l'opinion publique fut ébranlée par ce drame. Le peintre a choisi de représenter le moment crucial où Corréard montre à Savigny le brigantin Argus qui se profile à l'horizon et leur portera secours.  ...

« rescapés du radeau de la Méduse seront en effet récupérés par un navire, l'Argus.

Le sens ascendant de la ligne marque une succession dans les sentiments qu'éprouvent les naufragés, du désespoir à l'espoir (même les nuages fort sombres, les couleurs et la lumière sur les cotés et au second plan renforcent cette idée de salut).

Ce symbole est encore accentué par la gestuelle et les positions des individus du radeau.

Le mouvement est également classique, car il correspond à notre regard occidental, à notre système de lecture de gauche à droite.

Au fur et à mesure de la conception de son tableau, Géricault a diminué progressivement la taille du bateau salvateur dans son tableau, pour n'en faire finalement qu'un tout petit point à peine suggéré.

C'est un peu comme si le peintre lui-même a fini par cesser de croire au salut des hommes en détresse.   La Dominante :   L'horreur de la scène est encore renforcée par l'utilisation des couleurs : la pâleur des cadavres, en particulier le jeune corps mort flottant à droite, et le gris plombé de la mer déchaînée.

On y voit également une dominante de tons chauds, au loin à l'horizon, qui renforce la froideur de la scène. Géricault à accordé une attention toute particulière à la lumière, (cercles blancs) qui souligne les scènes essentielles du tableau : le chiffon blanc secoué, le père tenant son fils. Un double contre-jour attire l'oeil vers un horizon menaçant, et les scènes d'horreur.

L'un vient des nuages et l'autre de la voile. C'est d'ailleurs dans le but de faire ressortir ces contre-jours que le peintre a assombri certaines parties du tableau jusqu'à les rendre d'un bleu très foncé, qui ne permet pas de distinguer les détails (l'homme assis derrière la voile)     Interprétation :   De cette oeuvre se dégagent essentiellement la souffrance, la mort et l'espoir.

Tout exprime l'horreur, de la plus. »

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