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"Reflexion sur la question Juive", Sartre

Publié le 08/11/2017

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Le document étudié s’intitule "Réflexions sur la question Juive", essai philosophique de Jean-Paul Sartre, publié pour la première fois en 1946. Jean-Paul Sartre est un philosophe et écrivain engagé français, représentant du courant existentialiste, qui s’intéresse principalement aux thèmes de la conscience, de l'existence, du pour-soi (manière d'être de l'existant), de la responsabilité de l'être-en-situation, de l'angoisse, de l’appréhension de l’avenir par sa conscience, … Dans l’extrait auquel nous allons nous intéresser, Sartre s’interroge sur la pensée de l’Homme et plus précisément sur l‘imperméabilité dont il fait preuve. C’est l’un des extraits les plus importants de l'essai, dans lequel Sartre nous montre que les gens choisissent le faux du vrai par besoin de sécurité, ce qui peut provoquer un étonnement immense.   Penser est une capacité que possède l'Homme. C'est l'activité de l'esprit humain qui permet de raisonner, de juger, de prévoir un probable avenir, d'inventer et d'évoluer. Il faut donner des visons différentes sur un même sujet pour ainsi connaitre les differents côtés de celui-ci, et ne jamais rester focaliser sur un même aspect qui est vraisemblablement moindre par rapport à l’ensemble de tous les aspects du sujet. Chercher à connaitre la vérité est à la portée de tous, mais l’Homme n’exploite pas forcément cette capacité. L’Homme ouvert se rend compte au cours de sa vie que certains raisonnements qu’il pensait surs ne sont alors que peu probables. En effet, d’autres considérations viennent remettre en cause ses raisonnements, sa réflexion, et ainsi mettre le doute sur la véracité de ses propos. L’Homme est en quelque sorte perdu au milieu de ses pensées, le chemin qu’il pensait le bon, le vrai, se noircit au fur et à mesure et entraine des interrogations voire une souffrance morale. Mais il reste malgré tout ouvert aux autres, ouvert à d’autres informations auxquelles il réfléchira d’avantage puisqu’il sait que l’obtention de la v&e...
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« qu'elles l'utilisent à l'envers et à l'encontre de la vérité.

C'est sous cette perspective que Sartre se pose la question suivante : « Comment peut-on choisir de raisonner faux ? » Tout le monde ne raisonne pas de la même façon.

En effet, à la ligne 3-4, Sartre dresse l'image de l'imperméabilité à autrui, c'est-à-dire que l'Homme n'écoute pas les autres, mais également l'imperméabilité à la vie.

L'Homme semble transparent aux évènements de la vie qui pourraient le faire changer d'avis.

Le confort intérieur semble être la raison la plus évidente que l'on puisse donner.

Se sentir bien avec ses idées, ne pas se contredire peut correspondre à une forme de lâcheté de la part de l'Homme.

Sartre débute en s'interrogeant sur un fait qui parait logique, totalement cohérent, mais étrange.

Raisonner faux est le contraire du but même à la base de la réflexion qui cherche à nous éclaircir vers la vérité.

Si on raisonne faux, c'est d'après lui qu'on a la nostalgie de l'imperméabilité, en référence à la période de la petite enfance et en particulier à son imperméabilité, quand on n'a pas la moindre idée de la conscience de soi, on ne pense pas, mais on se sent protégé de l'altérité.

Les enfants sont ignorants ce qui semble confortable pour l'Homme, d'où cette nostalgie des adultes envers les enfants.

Les adultes qui veulent rester imperméable à a vie, imperméable aux autres, font preuve d'immaturité. Deux catégories s'affrontent.

L'Homme sensé qui n'a en aucun cas peur de la vérité, puis l'Homme insensé, qui lui se coupe du monde, est imperméable, et reste dans ses idées.

On se révèle être philosophe si et seulement si la vérité est, pour nous, la valeur première.

Sans le dire, ce texte dépeint la vérité entre ces deux catégories d'Homme.

Sartre caractérise tout d'abord l'Homme sensé : « il sait très bien où il va ; il est ouvert, il peut passer pour hésitant » (l.4/5).

Puis, dans un second temps, il caractérise l'homme insensé en utilisant l'image de la pierre : « permanence de la pierre » (l.5).

Cette image révèle l'idée d'une chose compacte, qui résiste, c'est en effet l'image de l'imperméabilité que l'auteur dresse.  La pierre ne peut ni vivre ni mourir, est en dehors de la vie.

L'Homme insensé est donc en dehors de la vie.

Cette image fait également référence à la pierre tombale : l'Homme insensé n'est pas dérangé dans ses pensées, mais mort.

Pour Sartre, les personnes imperméables ne vivent pas et sont comme mortes.

Il vise des philosophies fermées sur elles-mêmes, notamment celles de l'Antiquité.

De plus, la pierre est le symbole de l'Eglise dans le Christianisme : il parle ici des personnes qui s'enferment dans les idées de la religion, des personnes qui, pour lui, prennent la fuite.. »

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