respect nature
Publié le 25/01/2013
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Au premier abord, il nous est impossible de considérer que la nature, comme toute chose, ne devrait être respectée. Il est important d'avoir une certaine morale vis-à-vis de cet élément qui assure notre survie et sur lequel nous nous trouvons ; ne pas respecter la nature, c'est comme ne pas respecter n'être humain car elle permet à celui-ci d'exister. Cependant, le respect n'existe-t-il pas qu'envers les êtres pensants, qu'envers ceux qui peuvent avoir également du respect ? N'est-ce pas attribuer à la nature les facultés humaines que de la respecter au point de ne plus l'utiliser seulement comme un moyen ? Est-il nécessaire de respecter la nature qui n'est pas un être pensant et qui n'a pas le logos. Il nous faut pour comprendre cette question distinguer deux notions qui sont le respect moral et le simple intérêt. Dès lors, tout se passe comme si nous nous trouvions devant une alternative ; d'un côté, il nous semble amoral de ne pas respecter la nature qui nous permet de respirer, mais de l'autre, elle reste réellement un moyen nécessaire à l'homme. Il est de notre devoir de respecter la nature mais l'homme doit également travailler sur le monde pour pouvoir évoluer. Doit-on trouver des limites à cette emprise de l'homme su la nature ? Ne pourrait-on pas concilier les besoins de l'homme (nourriture, énergie) et le respect que le doit à la nature de part justement ce qu'elle nous apporte et dans le sens où sans elle, l'homme ne pourrait plus survivre. Développement Francois Dragognet, dans la notion de nature propose ses idées sur la sacralisation de la nature par l'homme. En effet les Hommes n'ont pas d'explications tangibles et solides sur les choses dites « naturelles « ; Le mot nature est alors emprunté pour donner réponse : Elle fait des choses ce qu'elles sont. L'homme est en admiration devant la nature, car cel...
«
Par ailleurs, nous devons le respect à la nature car c’est gr âce à elle que nous pouvons vivre, que nous pouvons
manger car elle nous apporte les fruits, les l
égumes que nous pouvons respirer car ce sont les arbres qui nous
fournissent l’oxyg
ène n écessaire à notre survie. Logiquement, il est une obligation morale de « ne pas cracher sur
sa m
ère » comme le dit le chef car nous pouvons consid èrer la nature comme notre m ère puisque notre origine
vient d’elle. De plus l’homme ne se d
étachera jamais de la nature car c’est en elle qui’il va puiser sa force comme
tous les annimaux.
Il est donc dans la logique meme que ce qui arrivera aux annimaux arrivera
à l’homme
é
galement car « que sommes nous sans les annimaux » car « tout est li é. Ce qui arrive à la terre arrivera egalement
aux fils de la terre » ce qui veut dire que l’homme, en d
étruisant la nature se d étruit luim ême aussi.
Respecter la nature, implique donc une non destruction, or Depuis tr
ès longtemps les hommes ont oubli és la valeur
du respect de la nature, il profite de ses bienfaits sans soucis pour celle qui les les leur donne. Contemporainement
il y a beaucoup d’emple qui montrent la folie et l’incoscience de l’homme : par exemple la surexploitation
é
nerg étique qui entraine l’effet de serre, ou meme la surpeche du point de vue annimal qui vide les mers et oc éans
a une vitesse effrayante.
Cependant, le mot respect n’estil pas emply
é que pour les etres vivant ? Ce n’est pas
assimiler la nature a une personne
à part enti ère ainsi que lui assigner les facult és humaines qui en d écoulent que
de la respecter jusqu’
à arreter de s’en servir comme un moyen ?
« L’homme n’a de devoirs qu’envers l’homme » a dit Kant dans sa m
étaphysique des moeurs car il y a une
contrainte morale qui a entrainer l’invention du respect par l’homme. En effet celuici est indirrectement le devoir de
l’homme envers luim
ême afin d’ éviter de culpabiliser. L’homme s’est donc imposer une contraite de l’ordre morale
pour ainsi faire la diff
érences entre les choses bien et mal. Ainsi il pense que, la sympatie à l’égard des souffances
caus
ée se trouvera emouss é ; par exemple en guise de respect l’homme va nourrir et s’occuper de son vieux cheval
de traie qui travaille au champs depuis des ann
ées, ainsi il n’aura ainsi pas l’impression de l’exploiter et cela sera
b
énéfique à sa moralit é et donc pour ses rellations sociales avec d’autres hommes.
Le respect appartient aux personnes qui poss
èdent le logos, qui ont la raison et qui poss èdent le savoir. Il faut
respecter ceux qui ont le respect et prendre pour moyen ce qui ne le poss
ède pas.
Ainsi Descartes dit que la nature, dans le sens de l’
étendue, ne m érite pas le respect, ne doit en aucun cas attirer le
respect, pour lui la nature ne repr
ésente qu’un simple moyen pour l’homme. Il ne faut, ditil, avoir aucune morale
envers ce qui ne poss
ède pas la raison, c'est àdire tout ce qui n’est pas humain dot é du logos ne m érite pas le
respect.
La nature appara
ît donc comme un simple moyen qui n’existe que dans le but de servir l’homme pour
am
éliorer son confort.
On peut citer l’exemple des centrales hydrauliques qui utilisent l’eau pour fonctionner ou
encore les plaines qui ne sont plus vues comme un magnifique paysage mais un doit
être per çu comme un endroit
qui accueillera les poteaux et fils
électriques pour transporter l’ énergie.
Par ailleurs, la nature n’a pas de dignit
é, elle a un prix, les champs se vendent, les for êts appartiennent toujours à
quelqu’un, en ce sens la nature qu’une chose, or selon Kant, le respect comme sentiment moral n’a de sens que
dans l’univers des personnes par diff
érences avec l’univers des choses, or pour lui la nature est une chose car elle
ne poss
ède pas le logos et n’a pas de dignit é. Kan metaphysique des moeurs.
»
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