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Revient-il à l'Etat de décider du juste et de l'injuste ?

Publié le 21/11/2022

Extrait du document

« La notion de justice a toujours suciter d� bat entre les Hommes bien qu'elle soit indispensables � la vie de l'Homme .

Que ce soit parce qu'elle n'est pas consid� r� e comme objective ou bien qu'elle varie selon plusieurs crit� res tels que: l'� galite ou simplement .

Maintenant, la justice est une notion universelle qui fait l'objet d'un questionnement: la justice est-elle un objet de d� cision? et de quoi les hommes d� cident-ils? les d� cision portent alors sur les lois et non sur la justice qui sert � qualifier un individu ou une d� cision qui implique une d� cision collective ( plusieurs personnes ont un avis). Nous pouvons alors nous demander s'il revient � l'Etat de d� cider de ce qui est juste. AFin de r� pondre � cette questions, nous verrons d'abord qu'il existe un droit dit "naturel" qui va s'opposer au droit r� el, puis nous etudierons que la d� cision de ce qui est juste ne reviens qu'aux Hommes. Les diff� rents crit� res nous incitent � penser que la justice n'est pas forc� ment une donn� e objective, que c'est pour les Hommes un objet de d� cisions. Existe-il une justice naturelle ou alors la justice n'existe que par le biais des d� cisions des Hommes? TOut d'abord, la justice sert � qualifier un individu; c'est une d� cison collective.

Le droit naturel ( � ne pas confondre) quant � lui sert � qualifier ind� pendemment de toute existence r� elle qui s'oppose au droit r� lles (ou positifs).Il doit permettre d� valuer objctivement la justice et l'injustice.

S'il existe des droits naturels, il ne revient pas � l'Etat de d� cider de ce qui est juste, tout ce qu'il peut faire c'est l'application de ces droits. Qui dit nature, dit loi du plus fort; autrement dit: la justice va au plus fort. Le droit naturel est alors sup� rieur � tout droit, � toutes lois et a tout individus confondus.

Le plus fort gagne, alors il a raison et fait reigner sa justice; le probl� me � tant que cette justice est in� gale.

Dans GORGIAS de platon (-427-347), Callicl� s nous fait l'ooposition entre l'ordre naturel et l'ordre de la loi.

Il va alors se placer dans les deux perspectives en commen� ant par celle de la nature, ou il va subir toutes sortes d'injustices.

Il commet la faute donc il est m� prisable. Puis il va se placer du cot� de la loi, qui quant � elle est d� sagre� able mais pas plus que le fait de commetre le crime, car justement, elles sont faites par les faibles. Ce qui se font attaquer par les plus forts, car ils sont incapables de se d� fendre. Ils vont cr� er ses lois dans le but de se rendre fort.

Il y a donc deux justices selon Platon; d'un cot� une justice selon laquelle le plus fort a plus que le plus faible car il se fait attaquer, et une autre selon laquelleles lois sont artificielles car c'est une forme de fausse justice, qui sont faites a l'avantage des faibles. La nature ext� rieure est inapte � fournir des � l� ments droits car elle ne permet pas de d� marquer ce qui est juste de ce qui est injuste.

S'il y a une justice, elle provient forc� ment des Hommes.

En effet, les valeurs que l'on extirpe de la nature sont en faite des exemples que l'on choisit precieusement qui vont dans notre sens.

Dans la nature, la lionne, la m� re va s'occuper de ses petits, elle va leur faire la toilette et va les surveiller tandis ce que le lion, le p� re est en train d'aller chercher � manger pour nourir les petits, donc ram� ne un salaire.

Le droit pr� tenduement naturel et par cons� quent un droit culturel, car il est issu des Hommes.

Spinoza (1632-1677, philosophe ) lui va contexter cette justice naturelle, car pour lui, si nous avons le droit naturel de faire ce que l'on veut, tant qu'on a la capacit� de le faire, alors � a revient � dire que l'Homme peut faire tout ce qu'il souhaite sans � tre juger car � a sera consid� r� comme "juste" parce que c'est naturel. La notion de droit perd alors tout son sens et c'est ce qu'il nous d� montre avec son exemple de la proie et de son pr� dateur dans son livre; "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE XVI": les petits poissons sont destin� s a � tre mang� s par les gros poissons par "un droit naturel souverain".

Si ce droit souverain existe alors tout est consid� r� comme juste et rien est condamnable.

Alors la justice n'existe p� s si elle est natuelle alors elle n'est pas un droit. En r� f� rence avec ce qui a � t� dit, les droits positifs posent probl� mes car ils m� nent au relativisme; ce qui est juste chez les-uns ne l'est pas forcement chez les autres: certains peuvent y voir des traditions: comme par exmeple le mariage pr� coce avec quequ'un qui a trois fois notre � ge, dans les pays sousdevelopp� ; ou d'autres peuvent y voir de l'immoral tel que les pays o� les talibans r� gnent et.... »

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