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Sartre

Publié le 25/11/2012

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-L'importance du libre choix, conséquence de l'existentialisme athée, et cause de la responsabilité (« l'existence précède l'essence «). -Sartre fait la distinction entre l'« être pour soi « (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), et l'« être en soi « (les animaux, la nature, les objets non conscients d'eux-mêmes) et l'« être pour autrui « (l'homme conscient qui se définit par rapport aux autres). Il appelle « mauvaise foi « l'attitude de celui qui se cache sa liberté. C'est un retour historique, et une prise de position, vers l'homme à la fois libre et maître de lui-même, qui se définit à travers le spectre de cette triplicité dans laquelle il fonde un principe de monde sur une ontologie qui se développe à partir d'une position première du « pour soi « comme liberté absolue à travers laquelle il appuie sa phénoménologie de l'être. C'est à l'intérieur de cette idée que s'inscrit toute la puissance et l'originalité de son texte, c'est-à-dire « l'homme est condamné à être libre « à choisir sans raiso...
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« - La conscience réflexive fait du pour-soi.

Or ce pour-soi naît d'un mouvement d'ek-stase, sortie pure de soi par néantisation. - Par ce mouvement de néantisation et de mise en sens pour-soi, je me choisis.

Je choisis la manière dont je me place au monde face au autrui. - La néantisation n'est possible que dans une intention.

C'est bien parce que je veux autre chose que l'être en soi que je néantise l'être en soi.

L'intention première, le projet originel d'organisation de mon pour-moi et de mon être-au-monde est donc d'emblée chargé de sens.

Si je suis un sujet au monde, si j'ai un pour-moi, c'est parce que j'ai eu une intention aux sources de mon pour-moi.

Je suis ce choix, ce projet. - Ainsi pour Sartre, il n'y a que de l'être, pas de noumène, pas d'apparence.

Le phénomène même, son apparition, son surgissement est de l'être. - Mais s'il n'y a que de l'être, il y a différentes manières de se positionner face à lui, ou différentes manières d'être.

Il y a l'être en-soi, l'être en dehors de moi, en somme, fixe, identique à lui-même ; et l'être pour-soi, l'être déterminé par ma présence, qui prend du sens, sous l'autorité de la conscience. - Le passage de l'être en-soi à l'être pour-soi se fait par la néantisation. - Pour Sartre, le néant est plus un processus, soutenu par de l'être.

Le néant est.

Le néant est une manière d'être qui, précisément, refuse d'être. - Je passe de l'en-soi, l'être fixe, identique à soi-même, au pour-soi, l'être pour-moi en somme, l'être auquel je donne du sens par le néant. - Je suis en n'étant pas, ou je pense donc j'étais.

Je m'échappe de l'être en n'étant pas.

Ne pas être, c'est être un sujet ; être, c'est être une chose. - Le néant est le privilège de ma conscience, il me permet de m'évader, de sortir de la masse qu'est l'être.

De même, mon passé est néantisé.

Il continue de peser, mais je sais que c'est mon passé, et ce par rapport à la néantisation de ma conscience présente. - L'être en-soi est identique à lui-même, fixe, sans mouvement.

Sartre dira que fondamentalement, je ne suis pas ce que je suis. - Même si je peux me faire une représentation de l'autre, en faire un pour-moi, le principe de l'autre, c'est d'être. »

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