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Sartre "me voila tuberculeux par exemple.."

Publié le 04/01/2013

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Explication du texte Sartre Me voilà tuberculeux par exemple. Ici la malédiction (et la grandeur). Cette maladie, qui m'infecte, m'affaiblit, me change, limite brusquement mes possibilités et mes horizons. J'étais acteur ou sportif, je ne puis plus l'être. Ainsi négativement je suis déchargé de toute responsabilité touchant ces possibilités que le cours du monde vient de m'ôter. C'est ce que le langage populaire nomme être diminué. Et ce mot semble recouvrir une image correcte: j'étais un bouquet de possibilités, on ôte quelques fleurs, le bouquet reste dans le vase, diminué, réduit à quelques éléments. Mais en réalité il n'en est rien cette image est mécanique. La situation nouvelle quoique venue du dehors doit être vécue, c'est à dire assumée, dans un dépassement. Il est vrai de dire qu'on m'ôte ces possibilités mais il est aussi vrai de dire que j'y renonce ou que je m'y cramponne ou que je ne veux pas voir qu'elles me sont ôtées ou que je me soumette à un régime systématique pour les reconquérir. En un mot ces possibilités sont non pas supprimées mais remplacées par un choix d'attitudes possibles envers la disparition de ces possibilités. Jean Paul Sartre est un écrivain philosophe français du XXe siècle et est l'auteur de l'ouvrage Cahiers pour une morale (1947-1948). Nous allons en étudier un extrait dans lequel Sartre s'interroge sur la liberté lors d'une situation de maladie, une situation connue pour « affaiblir « et « diminuer « le degré de liberté. La liberté est définie comme une autonomie qui résulte de choix qui ne sont pas imposés par des forces extérieures. C'est ainsi que l'on peut s'interroger sur une question essentielle: comment peut-on rester libre lorsqu'on est contraint de situations inévitables qui semblent diminuer notre liberté? Sartre défend l'idée que notre degré de liberté ne dépend en aucun cas de la situation dans laquelle nous sommes. Nous proposerons d'étudier ce texte avec dans un premier temps l'opinion courante et dans un deuxième temps d'objection de Sartre sur cette opinion courante: la liberté s'exerce malgré l'existence dans nos vies du désespoir et de l'abandon. Je finirai sur une partie critique qui s'opposera a la thèse de Sartre en établissant un lien entre la liberté, le désir et la responsabilité. Des les premières li...
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« s'opposera a la thèse de Sartre en établissant un lien entre la liberté, le désir et la responsabilité.

Des les premières lignes, Sartre donne un exemple de situation où l'opinion courante serait en accord de dire que la malade diminue notre liberté.

L'homme est libre car il peut choisir ce qu'il veut faire de sa vie selon les limites de son corps.

Le philosophe commence son texte avec «  Me voila tuberculeux, par exemple »  puis poursuit son exemple jusqu'à la ligne 3 pour montrer que la maladie est un obstacle a la liberté.

Sartre utilise le terme de «  malédiction » pour caractériser cette maladie.

Elle est un aspect négatif, c'est un mal imposé par les déterminisme: «  le cours du monde » , non voulu de l'homme.

Il met en valeur un aspect négatif de la maladie avec l'énumération «  qui m'infecte, m'affaiblit, me change »,  et un signe de faiblesse avec « limiter ».  L'opinion courante est en accord sur le fait que les conséquences physiques et psychologiques de la maladie sur l'homme atteignent et réduisent son nombre de possibilités.

L'homme perdrai alors toutes ces capacités des qu'une chose perturbe la vision qu'il s'était fait de son avenir, il devient moins libre.

Or les possibilités de l'homme font de lui un homme libre donc la maladie est vue comme synonyme de privation.

La conséquence de la maladie est qu'elle « décharge »  l'homme de toutes possibilités et ainsi de liberté.

« Etre déchargé de toute responsabilité »  désigne le devoir que l'homme a envers son futur, les actions qu'il doit accomplir, un devoir moral.

Il se fixe alors des buts a atteindre et il ne pourra le faire qu'en tant qu'homme libre.

 « responsabilité »  signifie également que l'homme est pris en charge, il n'est plus responsable de lui même, ce qui renvoi a l'idée du malade pris en charge par les médecins et les médicaments.

La maladie perturbe donc la notion de liberté.

Par exemple, un athlète qui est victime d'un accident de. »

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