seul ou au milieu des autres corpus
Publié le 20/05/2014
Extrait du document
«
les hommes se divertissent pour ne plus penser à leur solitude et à leur mort certaine avec « la mort et des
maladies qui sont inévitables » (l.21) et « s'il est sans ce qu'on appelle divertissement, le voilà malheureux ».
Pour Pascal, le malheur des Hommes vient du fait qu'ils ne peuvent pas vivre seuls sans divertissements (l.4-6).
En utilisant « une charge à l'armée si cher » (l.8) et « la guerre » (l.24), l'auteur donne encore des exemples en
rapport avec le roi, qui est mis au même niveau que les autres hommes.
En effet, aucun homme, ni le roi, ne
peuvent trouver de bonheur en étant seuls et sans divertissements.
Pascal, dans son texte, centre la vie en
société des hommes sur les divertissements qui leur permettent d'être heureux, tout en essayant d'échapper
aux vrais problèmes quotidiens qui peuvent être la mort ou la maladie comme nous l'explique le dernier
paragraphe avec l'exemple du lièvre qui « ne nous garantirait pas de la vue de la mort. » (l.34-35).
Dans l'article Société, Diderot et D'Alembert expriment clairement leur thèse dès la première ligne avec un
constat : « Les hommes sont faits pour vivre en société » (l.1).
Afin d'illustrer leur argument, ils se réfèrent à
Dieu pour persuader, c'est-à-dire agir sur la sensibilité du destinataire afin d'obtenir l'adhésion spontanée à leur
thèse.
Effectivement, à cette époque, la religion et donc Dieu, tiennent une place importante dans la société.
Pour eux, vivre en société est l'unique solution de survie.
En effet l'intention de Dieu était de « former entre les
hommes cette union » (l.6-7) car les hommes sont « dépendants des autres » (l.20-21) surtout lors de moments
difficiles comme les accidents et les maladies (l.22).
Les deux philosophes des Lumières, Diderot et D'Alembert
citent le philosophe stoïcien Sénèque pour mieux persuader avec « services mutuels » (l.24) et « état de nous
défendre contre les insultes et les évasions imprévues » (l.25-26).
Pour ces philosophes, la vie en société nous
permet de ne pas être seul, de mieux nous protéger et défendre, ainsi que de dominer sur le monde animal
(l.36-37) avec « La société lui donne l'empire sur les autres », mais aussi de dominer sur Terre (l.38) avec « il
étend son domaine jusque sur la mer. ».
Ici, les philosophes pensent qu'un autre avantage de vivre en société
est l'ensemble des découvertes que les hommes font quand ils sont unis comme le cite Sénèque « c'est la
même union qui lui fournit des remèdes [...] ses chagrins » (l.38-40).
L'union permet aux hommes de « braver la
fortune » (l.41) et aussi d'accéder au « bonheur de la vie » (l.43).
En revanche, Diderot et D'Alembert pensent que la vie seul en dehors de la société est néfaste pour le genre
humain.
En effet, ils tentent de convaincre le lecteur en lui donnant des exemple de faits péjoratifs avec « il ne.
»
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