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seul ou au milieu des autres corpus

Publié le 20/05/2014

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            Le corpus proposé évoque le thème de la vie en société contre celui de la solitude. Il est composé de trois textes et d’une photographie, chaque document datant d’un siècle différent, échelonné sur quatre siècles du XVIIe au XXe siècle. Nous retrouvons un extrait des Pensées VII de Pascal intitulé Divertissement de 1670, un article du nom de Société de l’Encyclopédie ou Dictionnaire résonné des sciences des arts et des métiers en 1765-1772 de Diderot et D’Alembert, ainsi qu’un poème de Charles Baudelaire nommé La Solitude du recueil Petits Poèmes en prose de 1869. Le dernier document est une photographie appelée City of Shadows prise entre 1992-1994 par Alexey Titarenko. Ces auteurs et photographe étudient la question de l’homme dans le genre de l’argumentation dont le thème est « seul au milieu des autres ». Nous poserons donc la question suivante : Comment les auteurs démontrent-ils les avantages ou les inconvénients de la vie en société ? Les auteurs souhaitent nous démontrer les avantages ou les inconvénients de la vie en société chacun à leur manière en utilisant différents procédés. Nous pouvons classer les documents en deux groupes distincts. En effet, les textes de Blaise Pascal et de Diderot et D’Alembert prônent la vie en société comme un bienfait car ils trouvent nécessaire que l’homme vive en société afin de trouver un réel bonheur. En opposition, Baudelaire dans La Solitude pense que le fait d’être seul n’est pas dangereuse pour l’Homme. La photographie de Titarenko va de paire avec le texte de Baudelaire où les hommes sont semblables à des spectres dans la ville, comme s&rs...

« les hommes se divertissent pour ne plus penser à leur solitude et à leur mort certaine avec « la mort et des maladies qui sont inévitables » (l.21) et « s'il est sans ce qu'on appelle divertissement, le voilà malheureux ». Pour Pascal, le malheur des Hommes vient du fait qu'ils ne peuvent pas vivre seuls sans divertissements (l.4-6). En utilisant « une charge à l'armée si cher » (l.8) et « la guerre » (l.24), l'auteur donne encore des exemples en rapport avec le roi, qui est mis au même niveau que les autres hommes.

En effet, aucun homme, ni le roi, ne peuvent trouver de bonheur en étant seuls et sans divertissements.

Pascal, dans son texte, centre la vie en société des hommes sur les divertissements qui leur permettent d'être heureux, tout en essayant d'échapper aux vrais problèmes quotidiens qui peuvent être la mort ou la maladie comme nous l'explique le dernier paragraphe avec l'exemple du lièvre qui « ne nous garantirait pas de la vue de la mort. » (l.34-35). Dans l'article Société, Diderot et D'Alembert expriment clairement leur thèse dès la première ligne avec un constat : « Les hommes sont faits pour vivre en société » (l.1).

Afin d'illustrer leur argument, ils se réfèrent à Dieu pour persuader, c'est-à-dire agir sur la sensibilité du destinataire afin d'obtenir l'adhésion spontanée à leur thèse.

Effectivement, à cette époque, la religion et donc Dieu, tiennent une place importante dans la société. Pour eux, vivre en société est l'unique solution de survie.

En effet l'intention de Dieu était de « former entre les hommes cette union » (l.6-7) car les hommes sont « dépendants des autres » (l.20-21) surtout lors de moments difficiles comme les accidents et les maladies (l.22).

Les deux philosophes des Lumières, Diderot et D'Alembert citent le philosophe stoïcien Sénèque pour mieux persuader avec « services mutuels » (l.24) et « état de nous défendre contre les insultes et les évasions imprévues » (l.25-26).

Pour ces philosophes, la vie en société nous permet de ne pas être seul, de mieux nous protéger et défendre, ainsi que de dominer sur le monde animal (l.36-37) avec « La société lui donne l'empire sur les autres », mais aussi de dominer sur Terre (l.38) avec « il étend son domaine jusque sur la mer. ».

Ici, les philosophes pensent qu'un autre avantage de vivre en société est l'ensemble des découvertes que les hommes font quand ils sont unis comme le cite Sénèque « c'est la même union qui lui fournit des remèdes [...] ses chagrins » (l.38-40).

L'union permet aux hommes de « braver la fortune » (l.41) et aussi d'accéder au « bonheur de la vie » (l.43). En revanche, Diderot et D'Alembert pensent que la vie seul en dehors de la société est néfaste pour le genre humain.

En effet, ils tentent de convaincre le lecteur en lui donnant des exemple de faits péjoratifs avec « il ne. »

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