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Si la technique est libératrice de quoi nous libère-t-elle ?

Publié le 15/12/2009

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technique

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Le problème avec la technique est le suivant : Restons nous libres devant la technique ou a-t-elle tendance à quitter son statu de moyen pour devenir une fin en soi ?  Il faut tout d'abord définir le mot technique car il y a plusieurs sens.  - Le sens ancien : La technique va ainsi désigner un savoir faire, un méthode, un ensemble de procédé qui font partie d'un métier ou d'un art. La différence qu'il faut faire entre technique et art réside dans le fait que la technique est purement théorique alors que la science est beaucoup plus pratique. Ce qu'il est important de constater c'est que la technique vise toujours à l'exécution d'une tâche.  - Il ne faut pas non plus négliger le sens plus récent. De ce point de vue, la technique désigne plus un outil qui a pour fonction d'augmenter notre puissance musculaire. Ça ajoute au corps des propriétés. Ce sont des outils ou procédé qui visent à améliorer un résultat pratique.  Ainsi, à cause de cette définition, on a tendance à faire un amalgame entre machine et outils. Pourtant, il y a une différence car la machine, à la différence d'un outil, a une certaine indépendance (autoalimenté). Ce qui est encore plus surprenant, c'est que de nos jours, la technique est tellement présente que l'on ne peut plus rien faire sans. On en est dépendant. La puissance technologique est même telle que l'on est pas sûr de la maîtriser, et encore moins de maîtriser ses conséquences. De ce fait, on retrouve les enjeux de la technique dans de nombreux domaines. En effet, la technique étant un ensemble de moyen que l'on subordonne à une fin, à quel condition que la fin obtenue est un progrès ? à quelle condition penser que cela fait régresser l'humanité ? Il faut bien comprendre que les techniques sont aux services d'intentions (puisque la fin n'est qu'un objectif - tout n'est donc qu'un projet !)  L'usage est un choix et on peut s'interroger sur la moralité de ce choix !!!   

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« 1) La technique facilite la satisfaction de nos besoins : En effet, si le travail est la transformation en vue de la satisfaction de nos besoin, la technique y participeactivement.

Elle permet une économie de la force physique ou un ajout de qualité au corps humain. La définition de la technique : vient du grec Techné, art.

La technique est donc d'abord synonyme d'art au sens desavoir faire.

La différence que l'on fait avec l'art est que la technique a un but productif, alors que l'art n'estqu'esthétique.

Cependant, la technique n'est pas seulement une méthode.

En effet, un abeille qui fait un hexagoneparfait pour faire sa ruche ne peut pas être qualifiée d'être technique.

De la même façon, le castor qui fait unbarrage n'est pas en train de créer un outils… Ils obéissent à une instinct.

La grande différence avec l'hommeréside dans le fait que quelque soit sa création, elle est d'abord pensée avant d'être réalisée. De plus, la technique est présente dans tous les secteurs, on ne peut donc pas passer à côté.Lorsqu'on parle de la technique, il faut parler du mythe de Prométhée :On le retrouve dans le Protagoras de Platon : Zeus, après avoir créé les hommes, a envoyé Epiméthée sur terre pourdistribuer les qualités à toutes les espèces.

Cependant, lorsqu'il est arrivé à l'homme, son sac était vide.

On peutdonc d'abord en conclure que l'homme naît nu au monde.

Cependant, pour combler ce manque, Prométhée a étévolé le feu et sens de la justice aux Dieux.

Le premier est le symbole de l'intelligence technique.

L'homme peut ainsicompenser sa nudité et se défendre dans cette nature hostile.

Le deuxième permet à l'homme de vivre encommunauté et de se représenter un bien commun. D'un point de vue purement technique, on voit que l'homme est « technique » depuis son origine.

La technique esttellement présente qu'elle jette la lumière sur une nouvelle définition de l'homme :- A l'époque préhistorique, il est Homo Faber car il est capable de fabriquer des outils qui sont des prolongements ducorps.- Au moyen âge, la technique se retrouve surtout dans les progrès agricoles, dans la boussole, l'horloge et surtoutdans l'imprimerie.- Pendant les temps modernes, c'est la machine à vapeur, le travail à la chaîne, la télégraphie, les machinesoutils…On constate que la technique sert toujours à produire d'avantage.

Cela amène des problèmes. 2) Il y a donc deux attitudes à adopter vis-à-vis de la technique : En effet, on peut la voir comme un moyen de générer une meilleure condition humaine, d'améliorer les sciences.

Il ya donc en ce sens un progrès dans la maîtrise de la nature.D'un autre côté, on va s'alarmer sur la gravité des conséquences qu'engendre le progrès technique comme lapollution ! Il y a de quoi s'alarmer d'ailleurs.

Ça entraîne même des problèmes dans l'organisation sociale car ça créédu chômage, de la surexploitation… En effet, le progrès technique, est très ambivalent car l'accroissement dela production fait en sorte que la surenchère des performances est devenue une fin en soi.

La technique peut doncêtre perçue comme une arme à double tranchant car elle peut servir l'homme en lui permettant d'effectuer plus detâche plus vite, mais d'aun autre côté, on en est de plus en plus dépendant et soumis.

Lorsque l'on parle deproductivisme, on est obligé de parler de Marx :Marx dans le capital, signale que les progrès réalisés pendant le XIXe siècle ont été plus important que tous lesautres progrès précédents.

Ainsi, les progrès techniques permettent de faire avancer plus rapidement l'histoire.Cependant, il ne s'arrête pas là et ajoute que les progrès techniques ne bénéficient seulement à la classedominante.

A la classe bourgeoise !Cette dernière utilise le progrès pour produire plus et faire plus de profit, cependant, l'ouvrier n'en bénéficie presquejamais.

Il est exploité.Considérer que l'on peut se contenter d'y voir un simple progrès serait donc une erreur.La technique devient un motif d'inquiétude bénéfique pour une petite partie de l'humanité, mais comme elle n'est pasorienté, elle peut servir à tout..

même à exploité ses créateurs !Elle n'est qu'un moyen, une force développée, et une force éthique doit en permanence accompagner les progrèstechnique.L'essor de la technique provoque donc une certaine aliénation du prolétariat.

Pour les travailleurs, le progrèstechnique se solde par une deshumanisation de son travail ; il ne reconnaît pas ce qu'il produit puisque le travail estmorcelé, et il n'a même pas les moyens de se payer ce qu'il produit.Le travail est aliénant car il ne permet par de se réaliser, on n'arrive pas à se reconnaître dans ce que l'on fait.

Leprogrès technique n'est pas sans ambiguïté et tout va dépendre ce au service de quoi il se met.De fait, aujourd'hui, peut on encore parler de transformation de la nature ? Non, car on ne transforme par seulementla nature, on la détruit… c'est un autre aspect de la technique 3) Réflexion éthique nécessaire : Le problème était déjà présent avec les premiers outils de base.

La technique n'est en soi ni bonne ni mauvaise.

Ce. »

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